air frais et cascades

Depuis son arrivée à l'institut, Lucy avait prit le temps de visiter l’extérieur, d'où l'étrange rencontre avec le nouvel éducateur la veille. Aujourd'hui elle avait décidée de faire un tour aux cascades qu'elle avait entendue de loin la fois où elle se promenait sur le lac. Oui elle aimait marcher, écouter, regarder la nature, sentir l'air frais sur son visage, ne se poser aucune question..puis accessoirement faire de nouvelles rencontres.
Aujourd'hui allait surement encore être une bonne journée, il était tôt, personne n'était là.
L'endroit était puissant, pleins de magie. Lucy s'assied près des chutes d'eau. De là, elle s'entait des petites gouttelettes d'eau rafraichir son visage. Elle ferma les yeux, les chants des oiseaux accompagnaient ses pensées.
Elle s'assoupis presque lorsqu'une pensée lui revint. C'était Akira, elle l'avait embrassée la dernière fois qu'ils s'étaient vus et si elle le revoyait elle ne saurait sans doute pas comment s'y prendre. Elle se torturait un peut l'esprit a se demander se qu'il avait pensé de ce baiser. en tous cas elle ne savait pas trop, elle l'avait fait comme ça, sans réfléchir, comme a son habitude d’ailleurs... peut être est-ce un signe, ou peut être était elle trop émotive, en tous cas elle se souvient encore de la tête qu'il avait fait... il avait l'air complètement perdu le pauvre.
Bref, ce n'est pas le moment de penser a des trucs comme ça, ce matin elle se vide la tête, puis , elle ne le verra peut être pas aujourd'hui après tous, et si elle le voit, il a peut être oublié qui sait?
Lucy pris de l'eau dans ses mains qu'elle s'étala sur le visage afin de chasser de son esprit toutes pensées qui puisse la tourmentée.
Elle se coucha là où elle s'était assise. Une petite brise continuait a pousser les particules d'eau sur son visage. L'endroit était tranquille, aucun étudiant ni professeurs n'y s'y trouvaient (en parlant de ça ,il était vraiment louche ce prof, va savoir quel genre de cours il donne...). Le chant des oiseaux et le son des cascades résonnaient dans l'esprit de Lucy, agissant comme une berceuse. Elle s'endormit puis se mit à rêver....
Le bruit des cascades se transformait en vacarme, le chant des oiseaux n'étaient désormais plus que des cris, oui des cris, ceux de ses parents! Le vacarme, c'était elle qui le produisait, elle ou plutôt son côté loup... Elle revivait encore le cauchemar qui hantait toutes ses nuits; toujours le même; toujours cette scène. Elle finit par se réveiller en sursaut, comme toujours au même moment .
Elle se redressa rapidement. Des larmes coulaient sur son visage noyant les gouttelettes d'eau qui s'étaient amoncelées sur sa figure. Elle s' essuya rapidement, jamais elle ne pourrait se pardonner ce soir là; mais il faudra tourner la page un jour..
Le lieu était toujours calme, elle se re aspergea le visage pour faire partir ses mauvais rêves, cela ne fonctionnait pas, la solution serait qu'elle passe a autre chose, qu'elle parle avec quelqu'un; comme le jour ou elle l'avait rencontrée; ce petit garçon. Avec son caractère et la manière dont il l'avait abordée, elle avait oubliée ses soucis pendant un instant . Mais il n'y avait apparemment personne. Il était encore tôt, Lucy décida de prendre un bain près des cascades pour s'aérer l'esprit. Aussitôt dit aussitôt fait, elle se mit en sous tif et plongea dans l'eau glacée.

Akira s’était réveillé en sueur à quatre heures du matin. Pour autant qu’il le vit, Nathan dormait encore, du moins en avait-il l’air. Le plus jeune des deux blonds avait pris une douche, s’était habillé et était sorti.
L’académie, ou l’institut pour ceux qui les considéraient comme des glandeurs de première qualité, était bien plus calme le matin qu’elle ne l’était le soir. Le bruit, les catastrophes hormis lorsqu’elles s’éternisaient étaient avant tout présentes de onze heure à minuit. Akira le savait mieux qu’un autre, ayant peur de dormir à cause de l’angoisse il lui arrivait régulièrement de faire des tours dans la forêt la nuit. S’il était kamikaze ou suicidaire ? Je ne m’avancerais pas trop avant sur ce point, mais de par ma qualité de créatrice qui-détient-la-vérité je dirais qu’il ne pense simplement pas. C’est un pauvre petit être inconscient et imbécile et qui, en plus de cette première qualité, n’a rien à perdre. Du tout.

Voilà où en était notre cher petit cobaye de l’académie d’Eden quand il croisa sa nouvelle amie louve-garou qui lui avait causé tant de trouble la dernière fois – qui avait aussi été la première – qu’il l’avait vue.

Il marchait au hasard quand il la rencontra. Ou plus exactement quand il rencontra ses vêtements laissés tombés au sol. Intrigué, pauvre innocent garçon à qui il n’était pas venu à l’esprit ce que signifiait le fait que de tels objets répandus par terre, il avait regardé autour de lui en quête de la personne qui les avait perdus. Et il la vit.

-Mais ça va pas la tête ! Rhabille-toi !

Sa première réaction avait été de la reluquer soit dit en passant, elle était plutôt bien golée, mais ce n’était décidément pas correct, il ne fallait jamais oublier qu’on était dans une académie de fous ici et que tout, tout pouvait arriver, et n’importe qui aurait pu se trouver là à sa place. Tout de suite cette pensée l’énerva. Mais aussi quelle idée de se foutre à poil dans un endroit pareil... est-ce qu’elle ne savait pas qu’il y avait des douches à l’intérieur ? Heureusement qu’elle avait gardé ses sous-vêtements. Il détourna la tête un peu gêné. Après tout, c'était lui le problème à la base...

Alors qu'elle se baignait et sans penser le moindre instant qu'il puisse passer quelqu'un dans cet endroit; elle entendit une voix qui ne lui était pas inconnue.
"Mais ça va pas la tête ! Rhabille-toi !" . Il se tenait là debout face a ses vêtements laissés sur le sol. Elle se sentis surprise puis gênée... (en effet heureusement qu'elle avait gardée ses dessous) elle se mit a rougir . Encore une fois, elle le mettait dans une drôle de situation. cependant il aurait pus fuir, ou ne pas accepter de la revoir, mais non , cela rassura un peu lucy.
Elle hésita pour sortir (non pas qu'elle était pudique mais quand même... puis elle n'était pas une allumeuse, il avait l'air asse choqué comme ça!). Elle avait prévue une serviette de bains qu'elle avait soigneusement rangée dans son sac, a côté de ses habits, cependant il était là...

-euh.. désolée si je t'ai choqué, a vrais dire je ne pensais pas qu'il y aurait quelqu'un ici a cet heure ci... tu peut te tourner deux minutes s'il te plait?merci

Elle sortit vite de l'eau et extrait la serviette de son sac. Elle s'enveloppa aussitôt dedans. L'eau était froide et lui avait remis les idées en place cependant l'arrivée d'Akira avait de-nouveaux tout chamboulé. Elle bloqua toutes pensées inutiles elle ne savait plus trop comment l'aborder, le pauvre s'était la deuxième fois en deux rencontre qu'elle l'avait choquée ^^.
La petite brise faisait frissonner Lucy encore trempée jusqu'aux os. Akira se tenait devant elle, c'était le moment de casser la glace.

-Que fait tu là si tôt? sa va?

c'était un début de dialogue... il fallait bien dire quelque chose..

Il la revoyait à peine et déjà il lui donnait des ordres, ce n’était pas très sympathique de sa part. Il aurait probablement dû faire plus attention à ce qu’il disait ou du moins réfléchir un peu avant de parler. Agresser les gens comme ça ce n’était pas très logique.

Elle lui dit de se retourner et il s’exécuta. Il ne désirait pas la gêner davantage. Il ne la regarda pas même lorsque finalement elle tenta d’engager la conversation en lui demandant s’il allait bien.
C’était une question pourtant la plus simple du monde cependant l’espace d’une longue minute il ne sut quoi répondre.

-Rien… je dors mal c’est tout, mais tout va bien.

Il avait conscience du paradoxe de sa réponse, d’ailleurs il espéra qu’elle mettrait son silence et les mots eux-mêmes sur le compte de leur embarras mutuel dû à cette rencontre inattendue des deux côtés. Il finit par se retourner.
Lucy s’était enveloppée d’une serviette mais elle avait tout de même l’air d’avoir froid.

-Désolé pour tout ça, j’avoue que j’ai été surpris. Tu vas mieux ?

La dernière fois qu’il l’avait vue, elle se remettait à peine d’une attaque de poulets radioactifs sans têtes qui avait bien failli la tuer. C’était violent ces bestioles, il fallait pas s’y fier. Il y avait des histoires terribles à propos des coqs ! Certains vampires les collectionnaient pour mieux taper dessus aux heures où ils s’ennuyaient. Ces sales bêtes étaient résistantes, aussi coriaces que des cafards. Increvables. Des gens affirmaient qu’ils avaient fini par développer des capacités vampiriques. Il avait même eu des cas de griffures graves et certaines secrétaires les retrouvaient parfois dans les factures d’électricités non payer, c’était pour ça qu’elles avaient d’antipoison qui convenait.
Ils avaient eu de la chance de tomber sur cette espèce de folle dingue, ou plutôt, ils avaient eu de la chance qu’elle leur tombe dessus, depuis la trappe du plafond.

Akira préférait ça, ça mettait un peu d’animation et ça l’empêchait de penser à l’essentiel. Même s’il s’en voulait toujours d’être soulagé lorsqu’il n’y pensait pas. Il saisit sa chaîne machinalement. Ce n’était pas comme si il les quittait jamais.

Le garçon avait mis un peut de temps a répondre a sa question; est ce qu'il allait bien..; Il répondit tout de même que oui malgré des insomnies.Lucy se doutait bien qu'il était tourmenté, elle pensait d'ailleurs que beaucoup de gens d'ici l’étaient..IL lui demanda si elle allait mieux... il se souciait donc un peu d'elle; cela lui fit oublié qu'elle avait froid. Son regard s'était figé dans celui d'Akira; elle n'entendait plus le bruit des cascades ni celui des oiseaux; elle en oublia même de répondre a sa question.Un garçon qui semblait asocial était presque protecteur envers elle; elle qui pensait ne jamais avoir d'amis...Puis elle se rendit compte qu'elle buggait.elle reprit alors ses esprits.

-Désolée, un moment d'absence...oui il fait froid...

(complétement a la masse... ce n'était même pas la question mais elle s'en foutait au fond..
Il a dut la prendre pour une idiote; qu'avait elle a bugger comme ça?!
C'était plus fort qu'elle, a chaque fois qu'elle croisait son chemin; il fallait qu'elle se ridiculise...
Le garçon avait l'ai soucieux, il avait machinalement empoigné les gourmettes accrochées a sa chaine; Lucy voyait de la tristesse dans les yeux du garçon.Elle se retourna, face aux cascades et alla puiser ses pensées au fond de son cœur (oui je sais, je suis un poète lol)

-sa me fait plaisir de te revoir, tu sais, sa fait pas longtemps que je suis ici mais j'ai compris que beaucoup de gens souffrent... peut être cherchent ils des réponses; ou le bonheur qui sait? enfin bref tous sa pour te dire que toi, tu m'aide peut être sans le vouloir, tu es là, a mes côtés, et pour la première fois, j'ai l'impression d'avoir un ami; grace a toi j'ai de moins en moins de colères. Je ne sais pas si je peux t'aider a combattre tes démons mais sache que si tu as besoin je suis là.

ses lèvres étaient devenues violettes a cause du froid mais en cet instant, se qui lui importait s'était l'état de son ami. Elle se retourna vers lui et le pris dans ses bras.

-Merci Akira! et désolé si je te choque encore une fois...

Elle lui répondit qu’il faisait froid. Oui, certainement quand on était à poil sous une cascade glacée ça devait pas aider à avoir chaud. En parlant de cascade, il avait cru voir pas mal de poissons dans l’eau. Ce qui était stupide c’est qu’ils sautaient depuis le haut de la cascade jusqu’en bas où ils s’assommaient. C’est con un poisson quand même.

Alors qu’il était encore parti dans ses pensées un peu morbides il faut l’avouer, la jeune femme, certainement alertée par sa mine qui semblait sortie tout droit des entrailles de la terre, dit ce qu’elle pensait et le prit dans ses bras comme pour l’encourager à parler. Mais ce n’était pas une bonne idée. Parler, c’était trop. De plus, il l’aimait bien et dire à quel point ceux de la même espèce qu’elle étaient des monstres ne serait pas vu très agréablement. Il détestait les loups et les vampires, mais elle lui ressemblait en un sens et il ne voulait pas la haïr.

-Je n’ai pas d’amis non plus. Dit-il. A part toi.

Il toucha ses cheveux et se dégagea rapidement de son étreinte. Elle avait les lèvres bleues… ce n’était pas bon signe. Décidément elle était la louve la plus fragile qu’il avait vu de sa vie ! Et aucun instinct de survie qui plus est. Il allait faire un feu. Il avait appris un jour à l’école, au temps où il ne séchait pas les cours.

-Viens, il faut qu’on trouve du bois.

Et il se mit en quête de ramille et de bois sec aux alentours de cette cascade. Quand ils auraient fait du feu, ils pourraient aussi récupérer les poissons morts par traumatisme crânien dans l’eau bouillonnante. Pourvu qu’un autre fou ne débarque pas : ils étaient déjà bien assez de deux à l’esprit dérangé, pas besoin d’un autre gars genre Stéphane-Philibert pour mettre le bronx en plus.

Le garçon s'était dégagé des bras de lucy, peut être était elle allée trop loin...Il disait qu'il n'avait pas non plus d'amis, comment cela ce fait il, elle le trouvait plutôt charmant, certes peut loquaces mais charmant. puis la suite de la phrase résonnait dans les oreilles de la louve "a part toi' c'est ce qu'il avait dit et cela avait un peut dérouté Lucy. Elle avait trouvée quelqu'un qu'elle aimait bien et qui l'aimait bien, il ne semblait pas la voir comme le monstre qu'elle était... Puis une pensée traversa l'esprit de Lucy, il ne la voyait pas comme un monstre parce qu'il l'avait jamais vue sous sa vrai nature, et si un jour elle se met en colère, et si ce jour là Akira est a coté d'elle, et si elle lui fait du mal... Toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête...
Le garçon voulait ramasser du bois pour faire du feu. On pouvait voir la tête de certains poissons s'exploser contre les rochets en contre bas des cascades, le sang attirais des poissons plus gros; il y avait de quoi faire un festin.

-j'ai une idée, vu que je suis déjà mouillée, je vais pêcher pendant que tu trouves quelques branches sa te vas?

Elle laissa tomber sa serviette, ramassa son sac vide et plongea dans l'eau glacée. Il y avait une multitude de poissons ou elle se trouvait et son côté chasseur aimait cette situation, beaucoup de gibiers et l'autorisation de les attraper ^^.
Elle plongea sous l'eau; a la surface de nombreux remous marquaient la bataille sous marine. Après quelques instants elle sortis de l'eau, dans son sac il y avait le poisson qu'elle avait réussi a attraper, enfin, sa tête parsqu'il était trop gros pour rentrer dans le sac en entier... Elle le jeta sur la berge et repris sa serviette.

-tu crois qu'il est comestible? non parce qu'avec l'histoire du poulet, je me méfie..

Le poisson avait une drôle de tête mais surement dus aux ramassis de coups qu'il s'était pris par une louve qui chassait. Il n'avait plus de dents mais affichait un sourire presque pervers...* Sale poisson je t'ai bien eu niark!!* ( je suis sure qu'il matait les baigneurs cet enflure... !bref il y avait de quoi manger .
Lucy s'assied un instant, elle regardait Akira qui tentait d'allumer le feu ; ses craintes revenaient.

-Akira, peut tu me faire une promesse?

Elle alla fouiller dans ses affaires laissées sur le bord, elle avait une chaine qu'elle ne mettais jamais mais qu'elle gardait toujours avec elle, au bout de cette chaine se trouvait un joli pendentif en argent, lorsqu'on appuyait dessus des fléchettes en argent en sortait. (c'était super technique, super pratique et super jolie et super efficace) .
Elle lui donna le collier accompagné d'une petite bourse ou se trouvait les recharges.

-Si jamais je te fais du mal.. Tue moi!

Elle se releva, se rhabilla puis retourna a sa place . Le chant des oiseau était toujours présent; Lucy avait fait se qu'elle pensait pouvoir faire de mieux; protéger les gens qu'elle aime.
Il était midi désormais. Espérons que stéphane philibert soit au self...

La jeune femme mit un moment à attraper un poisson, assez énorme il faut l’admettre, et à ressortir de l’eau. Akira lui, galérait depuis une heure de son côté à faire un feu qui voulût bien brûler…
Mais c’était de la faute du bois aussi, il y mettait carrément de la mauvaise volonté !

Akira n’avait pas de briquet alors il fallait bien qu’il se débrouille autrement. Assis en tailleur sur la terre meuble devant son petit tas de bois-pas-si-sec-que-ça qui empestait vaguement la vase et le déchet d’arme de destruction massive américaine (n’oubliez pas qu’on se trouvait dans l’académie du seigneur de la guerre j’ai nommé dédé aux chaussures noires dont la spécialité était de cacher ses objets de provenance douteuse sur le plan de la légalité dans des lieux improbables de son établissement), il expérimentait en direct la technique préhistorique du frottement de cailloux.

Ça marchait dans les films, mince à la fin !

Bref au bout d’une demi-heure d’escrime harassante et parfaitement inutile sous les yeux plutôt curieux de la louve au poisson-requin debout devant lui, il jeta rageusement les cailloux loin de lui.
C’était énervant.

Elle avait peur du poisson après l’histoire du coq cela pouvait se comprendre. Après tout, elle avait failli y passer.
Akira saisit la bête pour l’examiner. La première chose qu’il fit, fut de lui envoyer une pichnette sur la tête pour vérifier qu’il était bien mort. (Une fois suffisait) puis il le posa à côté du tas de bois moisi et, le contemplant de loin, affirma :

-Ca ira. Il ne peut rien avoir de pire dans ces eaux qu’un sous-marin… et un sous-marin laisserait tranquille les poissons.

La chaîne alimentaire fonctionnait bien. Avant d’être mangé à son tour, il avait juste mangé un poisson plus petit, lui-même mangé par un poisson plus petit etc… tout allait bien. Il avait des dents pointues mais ce n’était pas dracula. Pourvu que les semi-requins ne soient pas compatibles avec ces sales bestioles.
Dans un institut de fou on pouvait tout trouver, même des vampires amateurs de poisson. Régime végétarien qui sait ?

Enfin, les nageoires de la créature étaient bien disposées dans la position du mort. Donc tout allait bien. A savoir que soit il était mort soit il faisait le mort ce qui eut été plus ennuyeux. De toute façon le feu n’était pas prêt encore. Cette pensée l’irrita beaucoup parce qu’elle soulignait son incompétence totale en la matière, il allait bouder par principe lorsque Lucy parla.

Elle était triste, elle lui tendit un objet en lui disant qu’il la tue.

-Je n’ai pas envie de te tuer, dit-il.

Il hésita, l’objet dans sa main scintillait.

-Je le garde. Mais je ne m’en servirais pas contre toi.

Ce serait trop triste. Sa vie était déjà assez triste. Il tuerait ceux qui les avaient supprimés, puisque seul il n’en était pas capable, mais sa seule amie, même louve, il ne la tuerait pas.

-Tu as toujours peur de faire du mal aux autres ?

La peine d'Akira a allumer le feu fit rire Lucy, le garçon n'avait aucune patience et après une demi heure de lutte acharnée a frotter ses cailloux il laissa tomber... Au fond, tant pis, l'idée même d'avoir un ami auprès d'elle lui réchauffait déjà le cœur..
Il hésita a accepter l'arme qu'elle lui avait tendue, il ne voulait pas tuer, oui, c'est évident, tuer n'est pas une chose dont raffole Lucy (enfin quand elle est consciente de ses actes bien sur); c'est d’ailleurs pour cela qu'elle lui avait demander de prendre ce collier, pour éviter qu'elle le tue et qu'elle continue a tuer.
Lucy a souvent penser cela et elle a souvent voulue se tuer mais n'a jamais trouver le courage. Maintenant,'elle avait un ami, elle ne regrettait donc plus d'être encore en vie, mais si jamais elle lui faisait du mal, elle ne survivrait pas..
"-Tu as toujours peur de faire du mal aux autres ?" Un moment passa avant que Lucy daigne répondre; ce sujet était sensible, c'était tous le problème de son existence.
Elle s'assied a côté de lui deux autres pierres en mains et frotta a son tour les cailloux, un coup, deux coup, le troisième fut le bon, la paille qu'elle avait rajoutée prit feu. Elle se releva, prit une branche et embrocha le poisson qu'elle mit au dessus du feu, sur un espèce de trépied construit avec les moyens du bord.
Elle se rassied a côté du jeune homme.

-J'ai toujours peur oui.. peur de tuer, peur de moi. Je...Je suis un monstre Akira!! Je n'ai jamais demander a l'être; je suis née comme ça. Là est tous mon malheur, ma nature, et je n'y peut rien. Lorsqu'on m'énerve, je sens mon sang bouillir tous mes sens son en éveil, je lutte pour éviter la transformation mais lorsque celle-ci arrive, je ne peut la contrôler... J'ai déjà fait tellement d'horreur, tuer des gens a qui je tenais, que je ne pourrais continuer a vivre si je te faisait du mal... C'est pour cela que je te demande de me tuer si je m'en prenais a toi où a quiconque d'ailleurs... Je sais que tuer n'est pas une chose facile a faire lorsqu'on est pas un monstre comme moi, enfin lorsqu'on est normal quoi; mais en faisant cela tu sauveras surement d'autres vies. Puis, tu sais, je ne suis rien, je ne manquerais a personne .D’ailleurs je me demande comment tu peux parler sans crainte a quelqu'un comme moi... Pourquoi ce jour là au réfectoire tu m'as parlé?n'as tu pas peur?

Lucy regardait le feu s'activer, bientôt, le poisson sera cuit...

-Peu être un jour j'arriverais a contrôler mes transformations.. Là ça serait génial! Mais en attendant, je suis un danger publique, et je suis trop lâche pour mettre fin a ça.

Elle regarda Akira, il portait toujours sa chaine, elle avait l'air importante a ses yeux et au fond Lucy pensait bien que le jeune homme avait dut subir quelques tourments pour être comme il est et se trouver en présence d'animaux mi-humains et dangereux sans avoir peur.

-Tes médaillons, ils ont l'air important pour toi, tu n'es pas obligé de répondre mais si tu veux en parler je suis là..

Elle n’avait pas réagi tout de suite à sa question. Ce jour-là personne n’était présent pour les distraire de leur odieux passé. Le calme ambiant même était un poison duquel découlait la parole, Lucy alluma le feu en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et le garçon ragea en silence du fait qu’il était vraiment tout à fait inutile et nul en la matière, lui qui s’était escrimé pendant deux heures sur du bois mouillé sans se dire qu’il faudrait peut-être ajouter un peu de paille sèche pour le faire prendre.
La louve installa le semi-requin de poisson sur un trépied de fortune et commença de lui parler alors que le poisson cuisait doucement.

Akira la laissa parler. Il la laissa expliquer son triste destin de loup-garou, il la laissa dire qu’elle était un monstre sanguinaire que ne savait pas se contrôler.
Le jeune humain n’avait cessé de se demandé, dans les premiers temps, lorsqu’il l’avait rencontrée, pourquoi il supportait d’être avec elle quand tous les autres à ses yeux étaient les monstres les plus immondes. Il comprit mieux à cet instant, c’est qu’elle était différente de ceux qui avaient tué chacun des sept membres de sa famille très tranquillement et sans en éprouver le moindre remord.

Au fond, cette fille, elle était aussi effrayée que lui au sujet des loups garous. Et elle lui demandait s’il avait peur ?

-Je devrais ? Moi non plus, je n’ai rien à perdre. Se demander pourquoi et comment ne rime à rien ; les sentiments seuls donnent aux choses leur réalité. Tu n’es pas un monstre.

Akira en bref retour sur sa propre conscience se demanda comment il en était arrivé à consoler un loup-garou. Il était le premier à les traiter de monstres toujours et à les haïr. (Il devrait arrêter de réfléchir ce pauvre petit être n’est-il pas au courant des déformations de la boîte crânienne qu’occasionne trop de réflexion dans le cerveau d’un homme ?)

Lucy remarqua sa chaîne. Il savait qu’elle l’avait vue parce qu’il n’avait rien fait pour la lui cacher mais, l’entendre prononcer à haute voix ces paroles lui fit un choc. « Si tu veux parler je suis là. » Non il ne voulait pas parler. Ces chaînes ne portaient pas ce nom pour rien. Il les tuerait. Il les tuerait tous dès qu’il en aurait l’occasion.

-Ma famille entière a été assassinée par des vampires et des loups garous. Au moment de rassembler les morceaux éparpillés des cadavres, j’ai récupéré les gourmettes qu’on avait chacun accroché autour des poignets et les ai rattachées les unes aux autres pour les mettre autour de mon cou après les avoir enterré. Tu dis que tu es un monstre mais je ne vaux pas mieux.

Et il se tut, enfermé dans ses souvenirs. Déjà en pensée avec eux enfermé dans la terre du jardin où ils l’attendaient, où il les rejoindrait bientôt. Dès qu’il les aurait vengés.

Il entendit soudain des bruits dans un fourrés non loin d’eux.

-Qu’est-ce que c’est tu crois ?

Il pensait à un crocodile mais espérait que non, tout de même, ce n’était pas la saison. Ou bien le requin s’était téléporté. Pourtant non, le poisson était toujours là pendu au bâton aménagé par les soins de la louve. Akira se saisit d’une branche qui trainait par terre n’ayant pas pris feu et s’approcha du buisson énervé, prés à parer un coup si nécessaire. Il était sûr que la plante était hantée par quelque bête féroce !

Lucy s'était confiée au garçon et celui ci n'avait toujours pas peur, même lorsqu'il appris qu'elle ne pouvait se contrôler; en fait akira se trouvait être dans la détresse et n'avait selon lui rien a perdre. Il la rassura même en lui disant qu'elle n'était pas un monstre; elle ne releva pas cette affirmation, pour elle c' était clair, et elle ne reviendra pas sur le fait, qu'elle en est un malgré elle. cela servirait donc a rien d'épiloguer deux heures là dessus.
Elle écouta le garçon lorsque celui ci narra son triste passé. Ce qu'il avait vécu était terrible, surtout pour un garçon aussi jeune. Toute sa famille avait périt sous ses yeux d'enfant, pas étonnant qu'il soit tourmenté se pauvre petit. Si elle était lui, Lucy aurait tous fait pour exterminer les assassins de sa famille; c'est peut être cela le futur projet d'Akira . En attendant il est encore jeune et pas asse fort pour les combattre, d'autant plus qu'il n'est qu'un humain. Lucy ne pouvait pas comprendre pourquoi des gens conscients de leurs actes pouvaient faire de tels horreurs. Elle n'osa rien dire, en effet elle avait fait de même avec sa propre famille... Oui mais non! elle n'était pas consciente de ce qu'elle faisait! Elle ne savait pas... Elle est inno... Non, elle n'est pas innocente, là est tous le problème et consciente ou pas ce qui est fait est fait!

-Je suppose que tu vas vouloir te venger... Tu sais, il est très difficile de venir a bout des monstres et tu est vulnérable... Le jour où tu voudras partir dis le moi; je viendrai avec toi. Je ne te demande pas ton avis, je veux venir c'est tout! Je n'ai pas pus protéger ma propre famille de moi même; il ne me reste que toi alors je te protégerai d'eux!

Quelque chose ébranla le buisson et des bruits se firent entendre. Akira se saisit d'une branche et avança vers les fourrés "-Qu’est-ce que c’est tu crois ?" Il avait l'air d'avoir peur; Lucy avait sentis depuis un moment que quelqu'un arrivait, un humain qu'elle avait déjà croisée au réfectoire et dans le hall; il s'agissait de Stéphane Philibert, oui encore lui, décidément il ne les lâchait pas...

-Ne t'inkiète pas, je l'ai sentis arrivé, ce n'est que...
Elle n'avait même pas eue le temps de finir sa phrase que l'illuminé de service fit son apparition. Il sauta en dehors du buisson, reversa Akira et se mit a lui tourner autour en chantant avec des mots incompréhensibles."-oungawaka oungawaka wakawaka badawouuuuua!!" L'homme jouait aux indiens et aux cowboys... Lucy regarda la scène avec étonnement. Au bout d'un moment Stéphane Philibert arrêta de tourner autour du pauvre garçon qui n'avait pas l'air de tout comprendre. Il regarda Akira bizarrement, ce n'était pas un cowboy, il n'avait même pas de chapeau! Il se tourna donc vers Lucy et vit le poisson tourner sur la broche derrière elle. Il se mit a courir "-poisson, manger!!!" sa course fut vite arrêtée par la main de Lucy qui avait tendus le bras en vue de son arrivé. Le front du fou en plein élan s'était heurté a la louve figée comme un roc. Stéphane Philibert se retrouva donc par terre dans les vapes ...

-tous va bien Akira?
Elle se dirigea vers Akira et lui tendis la main pour l'aider a se relever.

Il était perdu dans ce monde de fous, seul, et brusquement Lucy lui dit qu’elle désirait l’aider. Il la regarda longtemps, abasourdi. Puis, toujours sous le choc il marmonna sans la regarder un vague :

-Merci.

Avant de se détourner. Il était surpris et vraiment ne savait pas comme il devait réagir. Tout cela le dépassait complètement ; le fait qu’il ne soit plus seul, que quelqu’un de nouveau veuille l’aider lui semblait invraisemblable. Pourtant il voyait bien sur son front que la jeune femme était sincère, il n’y avait en elle aucune arrière-pensée.

-J’ai de la chance de t’avoir rencontrée. Ajouta-t-il toujours sans la regarder.

Il ne voulait pas qu’elle voit qu’il avait rougi.

Alors qu’il s’était approché du buisson pour faire face à son contenu, Stéphane-Philibert jaillit d’entre les branches tel un fauve bourré à la téquila. Akira, désarçonné par cette vision d’horreur, se laissa aplatir par l’animal dont on aurait mieux fait d’abréger les souffrances tant il faisait peine à entendre.
Il comprit vaguement que la louve s’occupait de garder le poisson tandis que le demeuré congénital tentait de s’en emparer.

La vie intérieure des idiots devait décidément être passionnante. Heureusement cependant qu’Akira ne se risqua pas à chercher dans les méandres de son esprit dérangé, il n’en serait certainement pas ressorti indemne, et aurait probablement dû à son tour être interné avant de s’échapper sauvagement de son asile comme l’on avait coutume de penser que c’était ainsi que la bête était arrivée là. A moins que l’asile de fous ne soit précisément cette académie…

Lucy, ayant réussi à mettre hors d’état de nuire l’indien au sens du sacrifice aigu, en particulier lorsqu’il s’agissait de se remplir la panse avec le dîner des autres, lui tendit la main pour l’aider à se relever. Le garçon n’avait pas remarqué qu’il était resté à terre après le prodigieux bond de SP (eh, oui, que voulez-vous on devient familier lorsqu’on s’attache à ce genre de chose) et s’empressa de reprendre une position plus normale, c’est-à-dire debout à côté de son amie.

-Oui ça va.

Il regarda l’ahuri qui bavait en dormant, il avait un trou dans la tête.

-Tu crois qu’il est mort ?

Tout de même !! Pourtant on aurait bien dit. Mais décidément non, ç’aurait été trop beau. C’était le genre de personnes, plus coriaces qu’un cafard, qu’on peut tuer cent fois et qui cent fois reviennent. Aussitôt après qu’ils eurent cru en être enfin débarrasser la chose se releva et posa derechef son regard sur le requin qui terminait de cuire. Akira eut juste le temps de plonger pour le lever du grill improvisé fabriqué par Lucy quelques temps plus tôt le poisson à la taille conséquente tandis que Stéphane-Philibert se prenait un coup de pied dans les dents (il lui en manquait déjà mais il avait placé des pierres en substitution qui tombèrent toutes sous le choc avec deux autres en plus qui à la base étaient saines). A présent, même s’il mettait la main dessus, il ne pourrait plus manger l’ours à branchies !

Il se retourna. Il avait perdu Lucy dans la bataille.

-Lucy ? Tu es là ?

Le fou était dans les vapes, Akira se releva. Ils regardèrent tous deux le pachyderme étalé sur le sol la morve au nez.

-Non, il n'est pas mort j'y suis allée doucement, puis il est coriace..

A peine Lucy eut finit sa phrase que l’Aliéné se releva et bondit sur le repas . Celui ci fut de nouveau dérouté mais par Akira qui, tel un ninja, lui lança un terrible coup de pied débarrassant SP de toutes ses dents (vrais et fausses).Le Fou se retrouva une fois de plus comme une larve, a bouffer les cailloux qui bordaient l'étendue d'eau. Le ninja se retourna Lucy avait disparue.
L'animation l'avait déconcentrée et une odeur étrangère s'était rapprochée bien trop près d'eux. Tous les sens de la louve étaient en alerte. Qu'avait il dans cette forêt? Après le nombres de fous et les poulets transgénique qui se baladaient dans cette institue, plus rien ne pouvait surprendre Lucy, enfin, c'est ce qu'elle pensait.
Elle s'était un peu enfoncée dans la verdure afin d'identifier l'odeur. Elle se tapissait dans les buissons comme le chasseur qu'elle était . De là où elle se trouvait elle pouvait entendre des bruits se rapprocher. Puis elle arriva a discerner une forme, c'était quelque chose de grand, la démarche de la bête faisait affaisser les bruyères et arbustes dressés sur son passage; ses pas lourd entrainaient le mouvement de balancier de la masse lui permettant ainsi d'avancer . Le monstre Poussa un grognement sourd qui irisa les poils de Lucy. Elle ignorait de quoi il s'agissait, elle n'avait même pas vue les formes exactes du machin qui s'avançait vers les jeunes gens d'un pas asse décidé. Peu être avait il été attiré par le doux arôme qui se dégageait du poisson en cuisson...elle ressenti une étrange sensation, comme un vertige, suivis d'un léger mal de crâne.
Lucy gardait une oreille sur Akira qui se demandait où elle était passée. Elle le rejoignit aussitôt de peur que la bête s'en prenne a lui.

-Oui je suis là, mais il ne faut pas qu'on reste. j'ai sentis un truc et suis allée voir; je n'ai pas vue exactement de quoi il s'agissait mais c'est asse gros. Une bête monstrueuse se dirige vers nous, peu être attirée par l'odeur du repas!

Elle prit aussitôt Le malade encore K.O sur ses épaules et saisit la main d'Akira pour préparer sa fuite. Ils n’eurent pas le temps de bouger, la bête n'était pas seule, les jeunes gens étaient cernés.
Lucy dut s'y résoudre, si la fuite n'est pas possible il faut combattre!
Elle laissa tomber le boulet sur le sol et se mit en position d'attaque..
La silhouette d'une puis de deux puis de trois énormes bêtes se rendirent visible et l'on pouvait désormais les décrire sous toutes les coutures, il ne s'agissait pas de monstres avides de sang, l'expression 'voir sous toutes les coutures 'prit tous son sens, les bêtes qui se dressaient devant eux étaient d’énormes nounours en peluches multicolores affichant des sourires presque perverse.Ils ne semblaient pas méchants, une armée de minis petits poneys les accompagnaient, une chanson se fit entendre "pou-poutou, pou-poutou, pou-poutoupoutoupoutou (". Lucy était complètement abasourdie par se qui se passait, elle laissa tomber sa garde et regarda Akira d'un air perplexe. Stéphane Philibert quand a lui, s'était réveillé et faisait un gros hug a une des bêtes.Trois ours , trois personnes, il y avait donc un sac a câlins par personne. Le regard d'Akira semblait bizarre, comme vide.

Lucy entendit une voix au loin ..."-Lucy ? Tu es là ?" C'était la voie d'Akira, il était là devant elle et pourtant ne parlait pas... Pourquoi alors entendit elle sa voix? Elle comprit un peu tard qu'elle était en plein délire...
Des nounours géants, des petits poneys, et puis quoi encore?! ( tu as vraiment crus que sa se passait vraiment hein? mouahaha je suis puissante!).
En effet elle avait sentis une odeur mais il ne s'agissait pas de bêtes affreuses non, c'était deux jeunes savant de l'institue qui expérimentaient des boules puantes a vertus hallucinogène.
Lucy avait été mis dans la bonne voie par l'appel de son ami, il ne reste plus qu'a sortir de la transe d'où l'expérience des deux chimiste l'avait mise.
Lucy suivis la voix d'Akira; elle était somnambule; son rêve n'était pas loin de le réalité question paysage. Elle sauta dans l'eau glacée dans laquelle se jetaient les cascades et repris enfin tous ses esprits.

-euh oui.... Akira... je suis là... enfin je crois... je suis là dis?

Stéphane Philibert était toujours allongé sur le sol suite au terrible coup de pied d'Akira. Lucy s'approcha de son ami et lui boucha le nez, elle en fit de même pour elle (oui une fois lui avait suffit...)

-Des boules puantes hallucinogènes...

Les deux savants fous sortirent des buissons, l'air complètement satisfait de leur travail; SP fut réveillé par l'odeur... Lucy n'avait pas prévus son réveil, qu'est ce qu'un fou peut faire lorsqu'il est sujet a des hallucinations...

Lucy s’était conduite de façon tout à fait étrange. Pour ne rien vous cacher, elle s’était tout bonnement mise à courir dans tous les sens en promenant des yeux affolés de part et d’autre de sa tête. Akira quant à lui, l’avait regardée, perplexe, pensant vaguement que les femmes étaient décidément des créatures fantaisistes jusqu’à ce qu’il comprenne que quelque chose ne tournait pas rond dans la tête de la jeune femme loup-garou. Précisément à vrai dire au moment où la chanson des toupoutous avait commencé à retentir dans sa tête.
Un loup-garou ne rêve pas de toupoutous, tout au moins pas s’il est dans un état normal, il s’agissait forcément d’un gaz pas naturel qu’elle avait respiré dans la forêt.

Alors qu’il l’appelait, elle plongea dans la cascade subitement. Elle se demandait encore si elle était là. L’odorat des loups est plus fort que celui des humains ce que devait expliquer sa plus grande conséquence sur Lucy.

Les savants fous sortirent de la forêt. Ils semblaient agir comme si c’était à leur tour de parler, mais apparemment Stéphane-Philibert ne l’entendait pas de cette oreille. Et tandis qu’ils commençaient leur tirade de méchant terrible…

-Grace à cet engin aux propriétés vertueuses ancestrales, nous pourrons contrôler le mond… !

Celui qui s’était pris pour un indien quelques instants plus tôt, entama la danse du lion. Les bras d’un côté, puis de l’autre, il prit les deux scientifiques qui auraient fait fureur dans une carrière publicitaire pour produits de beauté (nouveau produit fabriqué par les plus grands laboratoires, avec sa recette millésime, votre teint se rehausse et votre ventre disparaît, petit pot trois en un pour un résultat magnifique et éclatant pour toute la journée ! 58 euros le millilitre pour plus d’information nous contacter au trente-six vingt) par les pieds, et les secoua comme les pruniers. L’avenir devait nous accorder de savoir que SP les avaient pris pour des radis et essayait en fait de leur enlever la terre qui les recouvrait.
Eh oui, Stéphane-Philibert était un lion végétarien.

Les deux gugusses à lunettes ne comprirent rien, mais rien du tout, et pour ce qui est de notre pauvre petit Akira, bienheureusement pour lui celle qui avait été traumatisées par ces terribles visions la première avait compris la leçon et prit la bonne initiative de lui boucher le nez.

-Viens, dit-il après que les trois fous à lier furent partis, sors de là, tu vas choper froid.

Au loin les cris des deux pauvres savants aux expériences douteuses retentissaient, augmentés du terrible rire de Stéphane-Philibert, « MUHAHAHAHAHA WAHAHA HAAAAAAAAAAAAAAAHHAHAHAHAHA !!!! ».

Ca donne la chair de poule quand même…