Mise au point chlorée [PV Lilian]

Invité

Plus de deux cents ans, cela faisait plus de deux cents ans qu'il cherchait à avoir une personne, que de temps en temps, cela semblait bien aller. Il avait l'impression d'avancer et il en était heureux puisque c'était son but premier, c'est normal après tout. Et parfois, sans savoir pourquoi ni comment, ce qu'il s'est passer en moins de deux minutes il redevenait froid et distant, comme un retour brutal à la case départ. Et là ça avait le don de lui serrer la gorge et de le frustré, et quand je dis frustré c'est limite a aller tuer une colonie humaine entière pour essayer de faire passer cette sensation plus que désagréable. Généralement ça fonctionnait et il revenait après s’être fait bien engueulé par son père pour sa "malencontreuse" petite session de crime, il faut le comprendre le pauvre avec toutes ses responsabilité il avait parfois besoin de "relâcher la pression". Bien sur papa.

Enfin, voila, c'était un bon moyen de lui faire péter des câbles et sans aucun problème. Mais là, aujourd'hui il en a marre, il en peux plus. Mais vraiment plus, le voir fuir encore une fois, alors que mince il l'avait presque E N F I N embrassé, c'est plus que frustrant, et après deux cents longues années à se la mettre sur l'oreille, croyez moi qu'il a plutôt envie de la mettre autre part mais ça, c'est autre chose. C'est bien pour ça que depuis une semaine alors que l'incriminé faisait tout pour l'évité il essayais par tout les moyens de le rattraper, chose qui jusque là c'était avéré assez compliqué puisqu'il le manquait toujours de très peu.

Sauf aujourd'hui, la chance était peut être avec lui après tout pour une fois. Parce qu'il l'avait vu aller a la piscine. Il l'a donc suivi... généralement il n'y va pas, il n'aime pas les piscines, d'une part il nage très mal.. et d'autre part... bin c'est la piscine, c'est dangereux, mais là, c'est un cas de force majeur alors il faut y aller, et c'est après de longue minutes a fixé cette porte qu'il s'est décidé à entrer dans un silence absolu. Et il sais bien que Lilian, ce satané lilian est aussi fuyant qu'un courant d'air dans un rayon de soleil. Et ça l'emmerde parce que lilian, il est beau, lilian il le connais, lilian il l'aime comme il est. Donc Teruki il aime lilian aussi.. enfin ça... il s'en ai rendu compte qu'il y a peu, au bout de la énième fois ou il s'est fait jeté.

Donc il entre dans cette foutue atmosphère saturée de chlore et autre sel des plus horribles pour les cheveux. Et lilian est là, à coté de la porte, prêt a courir. Et il fit donc ce qu'il s'était promis de ne pas faire. User de son don personnel, celui de contrôler le sang, le sang de lilian, celui des jambes il le figea, pas assez pour détruire les vaisseaux, juste assez pour qu'il n'arrive plus a les bouger.

Lilian, restes là pour une fois. Il faut qu'on parle.

Cette phrase, cette mythique phrase qui veux dire qu'on est mal, très mal, surtout le ton dont lequel il a prononcé le prénom du blond. Oui il faut parler, et ça ne va pas être sympathique pour tout le monde, il a conscience que le blond et lui, leur amitié peut finir a cause de ça, mais il en a marre de courir après un courant d'air qui joue de ses sentiments.

Invité

Comme à son habitude, le blond avait choisit de changer d'air en apperçevant un certain sang pur entrer dans la pièce. Déjà d'ordinaire il était assez fuyant, quoique cordial, mais là... les derniers évènements l'avaient, non pas refroidit, mais totalement fermé à toute approche. Il ne faisait plus le moindre effort pour entretenir la moindre conversation ni même tenter de se rendre agréable. Il ne faisait que laisser transparaître son désir le plus violent de mettre le plus de distance possible entre lui et Teruki, aussi bien physique que émotionnelle. Le pire dans tout cela, c'était que ce n'était même pas de la faute du brun dans l'histoire. Simplement qu'il n'avait pas le choix. Du moins que ses sentiments le poussaient à prendre de la distance. Pour une fois ce n'était même pas seulement vis à vis de Terui, mais c'était une volonté d'isolation généralisée. Le chantage affectif, c'est moche, mais quand en plus c'est un salaud qui le fais pour que lui ne perde pas ceui qu'il aime et la face... oui, cela fait maintenant un mois que sa fierté est piétinée et digérée, et pour ses pauvres petits nerfs, ca en fait beaucoup à supporter quand même. D'ailleurs, déjà que de base il a du mal à contrôler son alimentation, là c'est devenu carrément chaotique. Il mange n'importe comment, n'importe quand, et malheureusement ca ne suffit pas à le nourir, loin de là même.

En plus d'avoir peur, maintenant il était mort de honte et avait, en prime, un semblant de rancune à l'encontre de Teruki. Après tout c'était parce qu'il était amoureux de lui et que Teruki était Teruki qu'il en était arrivé à cette drôle d'impasse.

Lilian n'aimait pas la piscine du tout. L'odeur était forte, surtout pour ses pauvres sens sur dévellopés de vampire, encore que là Eden l'avait faite spécialement traiter pour que les non humains ne meurent pas d'asphyxie. Il savait cependant que Teruki l'avait en sainte horreur, pour lui c'était comme de se baigner dans de l'eau bénite, et ca c'était un avantage qui écrasait tous les inconvénients. Il s'y était donc rendu, s'était mis en maillot et avait piqué une très longue tête, espérant trouver dans l'effort un petit peu d'oubli. Sans trop de résultats.

En pime de cela, rapidement il se mit à crever la dalle. Il avait beau nager avec la prestance d'un sous-marin nucléraire, il n'arrivait pas à se sortir Hadès, son rire moqueur et ses nuits passées avec lui de l'esprit, et ca l'irritait plus que beaucoup très fort. Et avec l'irritation, c'était la faim qui était revenue la plus vite.

Pochette en main, il fut donc prit par surprise en sentant l'odeur du vampire de ses cauchemars emplire l'air. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il s'était levé, prêt à fuir. Et ses jambes ne répondirent pas. Il le connaissait depuis assez longtemps pour savoir ce qu'il lui arrivait, et cela lui arracha un grondement de bête furieuse.

-Il n'y a rien à dire, ca ne t'es pas venu à l'esprit? Je n'ai peut être simplement pas envie de te parler.

Il le noyait du regard. Il s'en voulait d'agir ainsi, mais il se devait d'être le plus désagréable possible pour que, écoeuré, il s'en aille et ne revienne plus vers lui... Si il le laissait encore approcher, il allait tout découvrir, et ca c'était une vraie catastrophe. Plutôt se noyer dans une baignoire d'eau bénite.

Invité

(ouais c'est nul mais j'ai pas l'inspiration)

Il aurais pu le laisser partir c'est vrai, après tout c'était lilian, lilian il avait l'habitude de fuir, après tout la fuite c'est dans ses gênes. Ça il l'avais bien compris oui. Mais là ça faisait presque trois mois qu'il ne voyait presque plus le blond. Il l'évitait le plus possible, et il n'aimait pas ça. Parce que s'il était fuyant d'ordinaire, la c'était presque trop. Du coup, il aurais pu le laisser tranquille c'est vrai il aurais pu, mais voir ça ainsi, être évité si longtemps, ça le mettait dans un état de nerfs proche de l'implosion. Du coup il contrôlait moins son propre pouvoir.

Il n'y a rien à dire, ca ne t'es pas venu à l'esprit? Je n'ai peut être simplement pas envie de te parler.

Rien à dire? Excuse moi de vouloir savoir ce que tu as. J'ai l'habitude que tu aie des périodes de fuites. Mais là ça fait beaucoup trop longtemps.

Il était venu se placer devant lui et refermer la porte de sortie, c'est vrai après tout, on ne va pas lui laisser l'occasion de partir. Il le pris par les épaules pour l'emmener s'assoir sur un des sorte de transat et se placer devant. Il le fixa un long moment, c'est bizarre, mais il n'avais pas vu son visage depuis un long moment du coup il se repris a l'admirer. C'est dingue, il se souviens la tout de suite pourquoi il lui cours après depuis deux cents ans et si son visage a du exprimé durant un temps la tendresse et l'admiration il repris son air sérieux.

Il s'est passé quelque chose, de ma faute ou non, qui te donne envie de me fuir. Et je veux savoir ce que c'est.

Et là il ne le laissera surement pas partir tant qu'il ne lui aura pas cracher le morceau, il soupire un fois de plus face a lui avant de regarder le sol, le relâcher, non surement pas, il le bloque toujours sur place pour qu'il puisse demander des réponses et surtout les avoirs.

Je t'en prie, dis moi ce qu'il y a... Je n'aime pas que tu me fuie aussi longtemps.

Invité

Lilian se sentait tristement et irrémédiablement coincé. Et la chose lui plaisait vraiment pas. Il savait aussi que, sur un coup de colère, Teruki aurait été capable de changer ses jambes en une mixture à la texture semblable à des carottes râpées sans même le faire exprès, et ca non plus ca n'était pas pour l'aider à rester détendu. Il le regardait avec méfiance et une petite mine revêche, attendant de voir ce qui allait bien lui tomber dessus. Ne jouons pas les idiots, il savait très bien ce qui l'attendait. Ce n'était pas pour autant qu'il l'attendait avec une impatience débordante, loin, très loin de là même. Il était plutôt d'avis à s'en aller et faire comme si de rien n'était pour sa part... Du moins c'était ce qu'il aimerait énormément faire dans l'état actuel des choses... Dommage que ce soit impossible. Pouvoir de merde. Japonais de merde.
Ainsi il préparait sa défense en marmonnant dans sa barbe. En plus il lui jetait des regards étrange. Pas de la colère, pas de la moquerie, pas de la neutralité non plus... Juste étranges. Et ca non plus il n'aimait pas ca.

-Tu contrôles pas ma vie. Si j'ai pas envie de te voir, je te vois pas.

Il s'en voulait. Il s'en voulait parce qu'il savait qu'il était excessivement blessant et que, en prime, ce qu'il disait, ce n'était pas vrai. Parce que le Teruki, il était heureux de le voir. Il l'aimait, clairement, depuis très longtemps maintenant, mais il savait que ce n'était pas possible. Leurs clans et le bon sens étaient des obstacles assez présents entre lui et son fantasme. Alors il essayait toujours de garder ses distances, mais la chose devenait de plus en plus compliquée. Enfin, maintenant elle ne l'était plus. Il couchait avec Hadès... Il savait que si il le lui avouait, il se détournerait définitivement de lui. Après tout il avait assez souvent marqué son dégoût envers eux pour savoir ce qu'il penserait d'interactions charnelles, surtout avec un type comme lui.

N'ayant plus ses jambes au moins avait il croisé les bras d'un air revêche, gonflant les joues avec irritation. En même temps, il sentait sa poitrine se serrer douloureusement et l'air commencer à lui manquer... Ah... Oui, forcément...

- Teruki... Je te rappelles que mon coeur bat normalement... Si tu gardes le sang immobile trop longtemps je vais... Tourner de l'oeil...

Il voyait déjà de très grosses tâches noires danser devant ses yeux. Si il avait été humain il serait déjà pas loin de tutoyer les anges, très loin après le cumulonimbus. Par chance il n'était pas idiot, ainsi il recommença à se sentir vaguement glorieux. Heureusement d'ailleurs... Certes, comme moyen de torture c'était sans doute efficace, mais pour parler avec quelqu'un ca posait d'autres menus soucis déjà moins évidents.

- Ca me regarde. Ce que je fais de ma vie et de mon corps me concerne.

Intérieurement il se gifla. Il fallait qu'il surveille plus attentivement ce qu'il disait. Teruki était loin d'être con et très habitué à décrypter la moindre de ses expressions et paroles pour obtenir des atouts. Idiot. Triple idiot. Mais en même temps.... Avec son coup de stress, son corps avait cru qu'il était au moins blessé voire mourant, et quand un vampire est blessé il fait quoi? Il bois, précisément. Déjà que Lilian avait grand faim, maintenant c'était pire. Il acheva promptement sa pochette et soupira. C'était du sang de sang pur, un vrai délice et supposé le nourrir pour au moins une semaine... Et il avait encore soif. Saleté de corps.

- Et puis ne viens pas me faire croire que tu manques de partenaires. J'ai eu vent de tes "exploits".

Forcément, cet immonde salaud de Hadès ne s'était pas gêné pour se faire le brun. Ni pour tout lui raconter dans les moindres détails histoire de piétiner les rares morceaux de coeur qui pouvaient lui rester. Et en rajouter ensuite. Poru ca aussi, Lilian en voulait à Teruki.

Invité

Il l'entendait marmonner, rien qu'avec ça il savait que ce serait long, très très long. Et dur, ô combien dur ça pouvait être et ça serait. Il en était déjà fatigué d'avance, mais il fallait bien le faire, parce que s'il y a une chose qu'il ne supporterais pas c'est de le perdre, si ça arrivait, il y aurais surement un massacre massif d'humains, et de vampire par la même occasion le temps qu'il se calme les nerfs, si ils se calment un jour.

Tu contrôles pas ma vie. Si j'ai pas envie de te voir, je te vois pas.

Bon d'accord celle-là elle fait assez mal mais dans un même temps ça lui apprends une chose importante, lilian ne l'avais jamais blessé sciemment. Il le blessait parfois c'est vrai, mais généralement il ne le savais pas, il s'en rendais compte après coup alors qu'un voile de doute s'était installé dans ses yeux, alors que là il fixait avec détermination, une détermination qui cachait une certaine peur. C'est pourquoi il se contenta de soupirer avant de répondre avec calme.

Je ne contrôle pas ta vie c'est vrai, mais ne dit pas que tu ne veux pas me voir alors que c'est faux, il y a autre chose et je veux savoir ce que c'est.

Il le vit faire une moue étrange et pencher la tête, et lorsqu'il lui en donna la raison il le libera instantanément et le pris dans les bras pour lui éviter la chute

Pardon... je n'y ai pas penser...

Il le tenait donc contre lui et si oui son corps le concernait, il voulais aussi que ça le concerne, depuis prêt de deux cents ans, alors il n'allais pas laisser tout ses efforts partir dans une fumée lointaine et volage. Et d'ailleurs, personne ne toucherais plus son corps, parce que oui il avait de fait confirmation que le pauvre et chaste lilian ne devait plus trop l'être. Et ça lui posait un ou deux soucis, parce que lui il veux mettre le grappin dessus depuis un petit moment. Alors OUI ça l'emmerde.

Et puis ne viens pas me faire croire que tu manques de partenaires. J'ai eu vent de tes "exploits".

Mes exploits? Depuis que je suis parti du clan j'ai touché personne. Rien ici, a part toi ne mérite que je m'y intéresse, alors ne me parle pas d'exploit. Et dit moi donc ce que tu as fait de ton corps pour parler ainsi jalousement de tout ça.

Invité

Lilian commençait à sentir la moutarde lui monter au nez. Il savait que Teruki était quelqu'un de colérique prompt à se mettre en colère. Et il avait beau l'asticoter et se montrer le plus froid et ignoble possible avec lui, il continuait de s'accrocher et semblait même au contraire réussir de mieux en mieux à le lire alors qu'il l'envoyait sur les roses. On peut comprendre que c'est une chose tout de même assez perturbante voire extrêmement frustrante. En même temps, il trouvait ca flatteur... Ca montrait bien, après tout, qu'il avait toujours su se montrer attentif à ses actes et ses réels désirs. Le problème était qu'il arrivait le mieux à le lire quand il tentait vainement de le cacher. On pouvait, sans trop se tromper, dire que la chose en était extrêmement... étrange. Ca lui faisait des papillons dans l'estomac en même temps qu'il avait l'impression qu'une pierre brûlante y tombait avec pertes et fracas.

Mais à force de lutte et remarques accerbes, il semblait enfin y avoir eu une réaction. Pas celle attendue, certes. Il avait prévu qu'il abandonne et s'en aille, à la place de cela, voilà que sa liberté lui avait été brusquement rendue, et, ne s'y attendant absolument pas, il était tombé comme une feuille fraichement cueillie par la bise hivernale. Bon, ca montrait bien qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Pas intentionnellement du moins. Il soupira et le repoussa légèrement. Être serré contre sa poitrine était très mauvais pour lui, surtout si il fallait réfléchir.

Il avait follement espéré que ce petit intermède suffise comme diversion histoire qu'il puisse être tranquille à nouveau, qu'il oublie ce pour quoi il était venu, mais non. C'était un peu trop facile comme histoire ca. Il rougit donc et détourna le regard. Il détestait ce "pouvoir" qui le rendait aussi vulnérable et transparent qu'un humain normal. Certes, grâce à ca il pouvait se cacher et se faire passer pour l'un d'entre eux, mais c'était là le seul effet notoire.

- Cette question est indiscrète. Je ne veux pas y répondre.

Tout ce bordel... il était en train de faire le radical opposé de ce qu'il aurait rêvé faire avec son ami, et malheureusement rien de plus. Il le repoussait alors qu'il mourrait d'envie de se réfugier dans ses bras, il l'insultait là où il voulait lui hurler qu'il l'aimait... mais sérieusement, comment avouer qu'on couche avec un parfait salaud par amour pour la personne qu'on repousse maintenant depuis des années? Ce n'est pas possible. Il ne se voyait pas comment le dire, il ne se voyait pas le dire tout simplement en fait. Et tout cela le lassait atrocement.
Cela se vit sur son visage. D'une mine froide et revêche, on pu admirer un passage rapide à la fatigue et la résignation. Et une légère lueur de supplication dans le regard, également.

- Ecoute, Teruki... Cette histoire m'épuise... Pourquoi ne pas simplement abandonner? Le lilian après qui tu cours n'existe plus...

Après tout, même si il avouait tout, rien ne serais plus comme avant... Et puis Teruki ne voudrait plus de lui, lui qui s'est tant "souillé" avec cette race inférieure alors que lui reste parfait et innaccessible... Autant renoncer

Invité

Transparent ça oui il pouvait l'être, pas autant qu'il le croyait non. Seulement, après presque 200 ans à lui courir après, il commençait à le connaitre le petit blond, et ça faisait assez longtemps qu'il l'intéressait au point de déclencher des sentiments plus qu'humain en lui pour qu'il le laisse aller comme ça. Oui, Teruki a des tendances colériques, mais Teruki est aussi une personne qui recule difficilement lorsqu'il à une cible, il peut agir en silence, sournoisement. Mais là, il en avait marre, 200 ans de travail gâché, depuis qu'ils étaient ici, c'était donc un problème récent en rapport avec ce qu'il se passait là et des personnes qu'il fréquentait ici.

Malgré le fait qu'il le tenait et qu'il aurait voulu le garder contre lui un bon moment encore, il le laissa reculer, le retenir ne ferais rien de bien productif. Parler dans les yeux de quelqu'un était tellement plus pratique pour avoir des réponses, il l'avait appris a force d'essai, mais il avait appris qu'il possédait une sorte d'autorité naturelle qui, par ses yeux, forçait bien souvent les refractaire à lui répondre, et vite.

Cette question est indiscrète. Je ne veux pas y répondre.

Alors laisse moi comprendre. Tu as changer depuis quelques mois... J'en conclue que ça viens d'ici.. et d'une personne que tu fréquente depuis ce temps là.

Il marqua une longue pause, il pris le temps de réfléchir, s'il y a une chose qu'on ne peux lui refuser c'est une capacité extraordinaire d'observation, de déduction et tout ce qui suis. C'est pourquoi, tout en le fixant, comme s'il cherchait à lire dans les yeux de son vis à vis. Sans même chercher à le retenir, il savait qu'il resterait. Parce qu'il n'avait pas le choix, il l'avait capturé dans ce regard, il le sentait, et lilian le sentait aussi, s'il partait ce serais la pire erreur de sa vie, vraiment la pire.

Ecoute, Teruki... Cette histoire m'épuise... Pourquoi ne pas simplement abandonner? Le lilian après qui tu cours n'existe plus...

Tu crois ça lilian? Non, je n'y crois pas. Tu n'a jamais été du genre a agir comme ça. Si tu dis ça c'est qu'une chose te blesse, tu as peur d'un rejet, visiblement de ma part, et si j'en crois tes fréquentation récente c'est la faute de l'humain.. chose, Hadès.

Il soupira lourdement avant d'approcher pour prendre le visage de lilian, chaud et doux dans ses mains gelée mais non moins douce et le fixé dans les yeux, le front collé au sien et surtout dangereusement prêt du bord, qu'il n'avait pas calculé.

Lilian, j'aimerais vraiment que tu me dise. Ca fait presque 220 ans qu'on se connait, plus de 100 ans qu'on passe la plupart de notre vie ensemble.. et quelques années que je ressens des choses étranges pour toi, assez étrange pour me faire venir dans cet horrible endroit, pour vouloir tuer ceux qui t'approchent. Je ne sais pas comment qualifié ça lilian, mais je t'en prie, je ne supporterais pas ton attitude si longtemps, explique moi.

Invité

Il voyait bien que le Teruki il utilisait son regard. Il savait très bien qu'il était tristement faible face à lui et qu'il n'arrivait, en général, pas à garder un secret bien longtemps quand il voulait obtenir quelque chose. Et ca aussi, ca l'angoissait. Ses questions montraient clairement qu'il tournait de plus en plus autour du pot, et surtout qu'il en était de plus en plus prêt. Il ne voulait pas qu'il trouve. Il voulait régler cette affaire lui même, et surtout il ne voulait pas que Teruki y soie mêlé plus qu'il ne l'était déjà dans les termes mêmes du chantage. Il pinca les lèvres et tenta d'atîser quelques relens de jalousie nés des paroles de Hadès. Comment avait-il pu oser coucher avec lui? Salaud, menteur...

- C'est peut être tout simplement moi. Peut être que j'ai toujours été comme ca et que tu ne l'as jamais remarqué.

Encore un très gros et très vilain mensonge, mais il ne voyait pas quoi dire sur le coup. Lilian a toujours été un bon menteur, mais seulement quand il n'est pas émotionnellement impliqué dans l'histoire. Quand ce n'était pas le cas, il était aussi froid et imperturbable qu'une mer glacée. Quand c'était le cas, ses réponses étaient maladroites, précipités, et pas aussi imparables que ce qu'elles eurent pu être.

D'ailleurs l'évocation du nom de ce connard nationnal tomba comme un pavé dans la marre. Entendre ce nom dans sa bouche le fit sursauter, trembler légèrement et fit passer en un temps record ses joues du simple rosé d'un humain en pleine forme et discussion au rouge éclatant d'un coquelicot fraîchement éclos. Et non, il ne faut absolument pas prendre une telle réaction pour un oui, qu'allez-vous imaginer là.
D'ailleurs pour le calmer, le brun ne trouva rien de mieux à faire que de l'attraper et coller son visage au sien. Au cas où son trouble n'était pas assez visible, son coeur avait commençé à s'activer, battant très fort au point de lui faire mal à la poitrine et assez vite, comme si il venait de monter deux étages sans s'arrêter.

Surtout que sa déclaration avait tout de même de quoi troubler. Le regard fuyant, il avait baissé ses yeux vers le sol en se mordant la lèvre, secoué la tête pour essayer de se remettre les idées en place... Que dire... Sur le coup il n'en avait pas la moindre fichue idée.

- De la possessivité... Je ne suis plus ta proie rien qu'à toi... Ca arrive à tout le monde.

Il inspira comme il peut. Le vampire tentait de lui faire comprendre qu'il pouvait lui faire confiance, et il avait beau essayer, il n'arrivait tout simplement pas à se soustraire à son regard aussi hypnotique qu'un cobra en chasse. Il savait le piège dangereux. Il voyait bien qu'il était au bord de faire une connerie.

- Mes sentiments pour toi ne sont pas ce qu'ils devraient être... Et c'est pour ca que je ne peux pas te le dire.

C'était une façon de botter en touche. Et de dire la chose sans la dire réellement. Dans l'ensemble il ne trouvait pas ca mauvais comme plan.

Invité

Il n'aimait pas cette situation, vraiment pas, c'était comme si il se retrouvait avec une carapace qui ne voulait pas s'ouvrir. Comme si on lui mettait un coffre à trésor sans lui avoir donner la clef. Sans même lui avoir expliquer comment l'ouvrir. Si même on pouvait l'ouvrir, ou si il devait l'ouvrir. Tout en sachant qu'il y a un trésor qui nous fait plus qu'envie à l'intérieur. Et cette situation, il ne l'aimait pas, mais vraiment pas du tout, parce que c'est comme si on lui interdisait un bonheur qu'il pourrais trouver, et visiblement, c'était la faut d'Hadès. Ce foutu truc même pas humain, ni même d'une vraie race.

C'est peut être tout simplement moi. Peut être que j'ai toujours été comme ca et que tu ne l'as jamais remarqué.

Non, tu n'est pas comme ça. Je te connais lilian, tu n'est pas comme ça, tu ne l'a jamais été. Sauf si tu as des problèmes. Alors arrête de me mentir.

Les mensonges il pouvait les supporter parfois, mais pas à ce point, pas un mensonge de cette taille, de cette envergure et de cette couleur aussi. Un mensonge qui lui hérissait le poil et qui lui donnait de salle envie de l'égorgé en ce moment mais ce n'était pas vraiment possible là de suite, et puis c'était lilian et il ne voulait pas lui faire de mal. Mais quand même, ce genre de mensonges c'était comme si il le regardait, le tentait, lui souriait et l'embrassait jusqu’à lui mettre la trique, le déshabillait et l'allongeait, et au moment de passer à l'action il reculait et il lui disait "non mais tu sais, je te hais, c'était juste pour te faire du mal". Et ça, il avait salement du mal à le digérer. Il ne dit rien mais quand même, il n'en pensais pas moins.

Ce qui le surpris en revanche c'était sa réaction vis à vis de ce simple nom, Hadès. Pour lui ça suffisait à confirmer qu'il avait raison, et l'envie de meurtre se reporta justement sur le dit truc humanoïde. Il allait l'attraper, le dépecer, l'écarteler, lui arracher chaque morceau du corps pour les plonger un à un dans un bain d'acide avant de terminer le tout en cramant les bout restant dans un courant électrique digne d'une centrale en pleine activité.

De la possessivité... Je ne suis plus ta proie rien qu'à toi... Ca arrive à tout le monde.

Plus ma proie a moi? Tu te fou de moi lilian?

Oui ça faisait très mal, et il ne l'accepterais pas. D'accord il faut savoir donner sa chance aux autres, mais pas avec le blond, ce blond là il était a lui rien de plus. Il ne savait plus quoi en penser, parfois lilian semblait lui dire qu'il l'aimait aussi, le jeu de fuite approche recommençais, sans qu'il n'en connaisse les nouvelles règles.

Mes sentiments pour toi ne sont pas ce qu'ils devraient être... Et c'est pour ca que je ne peux pas te le dire.

Qu'est ce qu'ils devraient être lilian? Les miens sont clair, je t'aime. Je t'aime depuis deux foutus siecles ou j'essaye de te le faire comprendre. Pourquoi tu ne veux pas le savoir? Je t'aime lilian, alors peut importe la nature de tes sentiments, je veux savoir ce qu'il en est, je t'en prie.

Invité

Plus ca allait, moins il y arrivait avec Teruki. Plus les choses avançaient plus il sentait sa détermination qui vacillait, clignotait comme une étoile mourante dans le lointain et lentement s'éteignait. Il en avait envie. Ces mots brûlaient sa langue. Mais en même temps, il savait très bien que les prononcer marquerait le début de sa fin. Et la fin d'un jeu de chassé croisé qui avait duré si longtemps qu'il ne savait plus quoi en faire ni comment le faire s'arrêter. Oui, Lilian avait peur, il était même terrifié, et il vous emmerde. Il restera couard mais à l'abri.

Le souci était bien qu'il était dur d'y rester, à l'abri, avec Teruki. En effet, le vampire avait la fâcheuse manie de le connaître par coeur et sous toutes les coutures. Ainsi il entendait le moindre de ses mensonges avant même qu'il ne le prononce. Et c'était encore le cas ici. Il avait beau tout faire pour le garder à distance, il revenait à la charge et s'engouffrait dans la faille. C'était hautement désagréable, et surtout c'était extrêmement inconfortable. Il n'arrivait tout bonnement pas à mentir. Ni à lui tenir tête, or maintenant tout de suite il avait besoin de ces deux facultés.

D'ailleurs il s'en voulait d'avoir réussi à le toucher. Sa réaction maintenant n'était pas celle qu'il avait espérée. Il ne savait même pas ce qu'il voulait en fait. Il n'en savait rien, mais le voir blessé ainsi n'était certainement pas ce qu'il avait voulu. Il se mordit la lèvre, assez fort pour qu'une goûte de sang perle doucement et baissa la tête. Son coeur, son traître de coeur s'était emballé. Il lui martelait la poitrine et les tempes, l'empêchant de réfléchir correctement.

- Je t'en supplie... ne dis pas ça... pas sur ce ton.

Mal. Ca faisait mal. Il avait le coeur en miettes et une voix au fond de lui qui lui murmurait de laisser tomber la lutte, se laisser faire, renoncer à tout. A son amour pour lui, à son respect, à son amitié. Tout avouer et passer à autre chose. Tout s'emmêlait dans sa tête, il ne savait plus quoi dire ou penser. D'ailleurs il n'arrivait même plus à penser correctement, tout était confus, beaucoup trop. Tous les scénarios possibles et imaginables lui venaient à l'esprit, mais pas un seul ne le satisfaisait quant à la suite.

Et puis... le coup de tonnerre. Il leva la tête et le regarda. Dire qu'il était surprit était un odieux euphémisme. Il n'était pas surprit, il était anéanti par l'effarement. Il le fixait, aussi pâle qu'un vampire, les yeux équarquillés à un point qu'il en devenait presque comique alors que son cerveau activait la fonction replay à l'infini. Il ne l'avait pas rêvé, si? Non.... Il ne savait plus...

- Comment... non... Tu peux pas dire ca !!

Face à la fin de tout un monde, son monde fait de poursuite, de jeu et de cachettes, il y avait la colère et le déni. Ah tiens, et deux petites larmes infiltrées par ci, par là.

- Tu peux pas dire ca! Pas alors que c'est toujours moi qui te repousse ! C'est moi qui suis amoureux de toi ! Moi qui ne dis rien, moi qui te regarde de loin, moi qui te repousse, moi qui couche avec Hadès.... C'est moi qui t'aime, pas toi !!

On pouvait dire clairement qu'il paniquait, et ce n'était pas faux du tout. D'ailleurs, avec la panique, il en était venu à taper du poing avec toute sa force incroyable (ironie mes amis) sur cette belle poitrine si ferme, musclée, nue et près du bord.

Invité

Je t'en supplie... ne dis pas ça... pas sur ce ton.

Alors sur quel ton je dois le dire lilian? Tu te rends compte de ce que tu dis? Tu te rends compte du mal que tu peux me faire? C'est comme si tu me disais que tu m'avais toujours suivi juste pour mon rang, comme n'importe quel autre, sans m'apprécier. Tu te rends compte de ça?

Oui il était brisé, oui ça faisait mal, oui il lui en voulait un peu. Un peu seulement parce que quand même c'est lilian et que peut importe pourquoi il le dit il y a une raison à ce changement soudain et blessant. Alors il lui laissait le bénéfice du doute. Et puis après tout, qui peux en vouloir a quelqu'un de paniquer et de dire ce genre de chose, car il est évident que c'est une situation extraordinaire n'est-ce pas? Lilian n'est pas comme ça, il n'aurais pas dit ça autrement.

Mais le fait est, qu'il avait préféré avouer la vérité, le premier, il n'aurait peut être pas du. Il ne savait pas pourquoi, peut être que lilian prendrais peur, c'est une des plus grandes possibilité d'ailleurs. Et c'est ça qui le retenait de venir lui parler depuis un moment parce qu'il ne voulait pas le voir partir, pas le moins du monde même, c'était la dernière chose qu'il voulait. Mais là. le choix n'était plus une option, pas maintenant qu'il avait réussi à l'acculé au mur.

Peut importe ce que tu en pense.. je t...

Tu peux pas dire ca! Pas alors que c'est toujours moi qui te repousse ! C'est moi qui suis amoureux de toi ! Moi qui ne dis rien, moi qui te regarde de loin, moi qui te repousse, moi qui couche avec Hadès.... C'est moi qui t'aime, pas toi !!

La révélation le sécha sur place, enfin la.. LES révélations. Il eu du mal à tout analyser d'un coup c'est vrai. Il pris un long, très long moment avec un demi pas vers le bord pour analyser et écouter. Bon reprenons, deux morceaux tournaient en boucle dans sa tête. "C'est moi qui suis amoureux de toi". Bon d'accord, respire doucement, il viens de dire qu'il t'aime la non? Il viens de le dire?

Tu.. m'aimes? Vraiment? .. J'en serais tellement heureux...

Bon.. ce morceau c'est fait, par contre, le deuxième.. "Moi qui couche avec Hadès"... "avec Hadès" ... "Couche".. "Hadès".. "Moi.. couche.. Hadès". BIIIIIIIIIIIP, reboot necessaire.. après deux longues minutes il eu enfin une réponse a donner

Mais si tu m'aime et que je t'aime, tu me permet de tuer Hadès? Je refuse qu'il te touche encore une fois. J'ai remarquer que tu ne l'aimais pas, j'en conclue qu'il te force a coucher avec lui. Donc je vais le réduire en bouillie.

Il l'avait dit d'un ton calme autant que définitif, c'était de nouveau SON lilian, et on ne touche pas son lilian, la seule chose, c'est qu'il était encore plus près du bord et qu'il aimait pas ça, les coups de lilian étaient loin de pouvoir l'envoyer a l'eau, a moins qu'il le prenne par surprise mais...

Invité

Les mots du vampire dardaient dans son coeur un millier de petites flèches nommées "culpabilité". Tête basse, il fixait le sol en se tordant les doigts, ne sachant trop quoi faire ou dire. Dans un sens c'était là un moyen de s"extirper de cette situation, mais dans un autre il savait qu'un mot de trop signifierait la fin définitive et ô combien douloureuse de toute relation avec lui.

Et ca il ne le voulait pas. Il avait beau se disputer souvent avec lui, l'envoyer sur les roses avec la maestria d'un chef incontesté en la discipline, jamais au grand jamais il ne veut (et peux) se permettre de le perdre. Il sait qu'en restant ainsi dans son sillage sans jamais réellement l'atteindre, c'est comme de s'enfoncer et trifouiller un clou en eau bénite dans la main sans jamais cesser, mais tant pis. La situation le fait souffrir, mais au moins il garde un semblant de lien avec lui, quelque chose qui le rattache et lui permet de ne pas le perdre. Ou du moins ne pas le perdre de vue.
Et puis voilà où il en était. Danser sur cette corde si raide qu'il en avait les pieds en sang et les larmes aux yeux. Parce que oui, ces traîtresses jouaient les filles de l'air sur ses pommettes.

- Et bien si ca se trouve...

Tenant son poignet dans sa main, il n'avait pu se résoudre à mentir, affirmer ce qu'il lui disait. De toute manière, son mensonge n'aurait même pas convaincu un enfant de coeur. Hésitant, joues légèrement rouges, regard fuyant, il n'avait vraiment rien du salaud intéressé qu'il aurait pu tenter de se faire passer pour.

Et d'ailleurs après sa bombe lancée, il n'avait plus du tout moyen de sentir quoi que ce soit. A mi chemin entre la panique, la colère et une pointe de désespoir, tout ce qu'il avait accumulé sur le coeur sortait en cascade sans qu'il puisse rien contrôler et encore moins nuancer. Il s'en rendait bien compte puisqu'il le reprit, le regardant avec surprise et une certaine nuance de joie qui fit monter un peu plus la rougeur à ses joues.
La panique fut à son comble quand il se mit à parler de Hadès, et ainsi, la seule chose qui lui vint à l'esprit en ce moment fatidique fut d'exercer une pression sur sa poitrine et ainsi le faire choir en arrière.

Bon, certes, voir cet air choqué, paniqué et légèrement outré qui s'afficha en un quart de seconde sur le visage du sang pur habituellement froid, imperturbable et si beau et sans le moindre défaut était particulièrement risible. Il eut l'impression d'entendre une insulte dans sa voix au moment du contact fatidique entre son corps et le liquide chloré en dessous, mais il n'avait point le temps de s'appesantir. La colère du dragon allait s'abattre sur lui, et si il voulait en réchapper, il devait commencer par s'échapper, et vite. Ainsi il partit vers la porte.

Invité

Il était heureux notre Teruki mine de rien. Heureux et en colère. Heureux parce que lilian avait avouer un amour, des sentiments plus que positif. Quelque chose qu'il n'attends plus. Il savait bien qu'il fallait forcer lilian. Forcer les gens a avouer il savait le faire mine de rien, il maniait ce genre de manipulation d'une main de maitre. Il avait surtout la faculté de pouvoir faire parler les gens qui ne veulent pas, faire avouer ce qu'il veux à qui il veux. Assez utile contre ses ennemis, après tout, tuer un ennemi sans avoir de preuve ça le foutrait mal, mais si ils avouent c'est beaucoup plus justifiable et facile à vrai dire. Mais lilian est loin d'être un ennemi, très très loin. Il en est l'opposé même. Un ami qui tends a devenir plus que proche. Alors il ne voulais pas le forcer a dire ce que lui voulait. Il voulait entendre la vérité. Oui il l'avait un peu pousser mais parce que lilian en avait besoin. Teruki avait l'habitude que son blond ne parler pas. Il avait aussi appris très vite comment l'emmener vers le chemin de la parole. Et il était heureux d'avoir entendu ça. Puisqu'il l'aimait aussi, il s se devaient d'être ensembles désormais.

Malgré cela il ne pouvais se dépêtré de cette teinte de colère. Une colère contre un être qui ne méritait même pas d'être appelé humain. Puisque, pour que lilian se braque ainsi, il devait y avoir un problème, et le problème avait un nom. Et d'ailleurs, puisque tout ça c'était la faute de l'autre chose. Il allait trouver un moyen de le détruire. Et il lui en voulait profondément, mais d'un autre coté, pour que lilian soit ainsi c'est que ce truc le faisait chanter et au vue des révélation récente, c'était indirectement de sa faute. Et pour ça il s'en voulais aussi. Et sa haine envers cette chose qui osais s'accaparer un espace d’oxygène grandissait. Parce qu'il faut se l'avouer, si les humains sont insignifiant ils ont au moins le mérite d'avoir droit a un peu d'air. Mais ce parasite, il ne la méritait même pas.

Et c'est tout en fulminant contre cette saleté de résidu cramé de poussière d'insecte bouilli et plonger dans un bain d'acide qu'il senti l'étrange pression d'une main sur son torse, et compris une seule chose c'est qu'il tombait en arrière, il fut vraiment surpris, il ne s'y attendait pas, et suite a cette surprise il compris, le cerveau travaillant formidablement vite qu'il entrerais bientôt en contact avec cette chose infâme qui s'appellait eau de piscine. Quelqu'un le connaissant verrais la panique dans ses yeux. C'est lorsque son corps entra en contact avec l'eau qu'il poussa un juron.

Salet....

On se doute de la fin mais le bruit de l'eau fut plus fort malheureusement, et il se débatit avec cette traitresse qui l'avait enfin attrapé et tentait de le ramener vers les profondeur, il haissait ce truc, surtout que le chlore lui rentrait désormais dans le nez et la bouche. Il mis moins d'une minute avant de se remettre droit et sauter hors de l'eau, toussant bien sur, même si il ne respire pas, il n'aime pas spécialement avoir de l'eau dans les poumons. Et sa colère déjà bien présente redoubla. Il fixa les jambes du blonds qui venait d'ouvrir la porte et lui bloqua la circulation a ce niveau, le temps de se remettre, ce qui lui pris un petit temps il vint a sa recontre et lui attrapa le menton entre les mains, le libérant de son pouvoir.

Ne fait plus jamais ça!

Une autre personne a ce moment serais déjà démembrée. La il se contentait de le tenir et plonger les yeux dans les siens.

Maintenant tu va m'écouter attentivement, je ne veux plus un seul mot dénué de sens de ta part. Je t'aime, tu le sais maintenant. Alors ce soir je veux tes affaires dans ma chambre. Tu emmenage avec moi, tu reste avec moi. Et je ne veux plus jamais, j'ai bien dis J A M A I S *tout en prononçant les lettre il le reculait contre un mur* que tu approche cette raclure humanoïde. Si il a encore quelque chose pour te faire chanter, tu me le dit maintenant, il n'aura plus aucun pouvoir sur toi, c'est clair? Tu est à moi. Tu retiens?

Invité

Lilian avait disjoncté. Il savait pourtant que c'était une très mauvaise idée et qu'il ne devait surtout pas faire ca, mais sur le coup ca avait été la seule chose logique qui lui sois venue à l'esprit. Il se doutait bien qu'il devait le regretter d'ici peu, qu'il le regrettait déjà aussi, en fait, mais bon, qu'est ce que vous voulez, il a paniqué, c'est pas sa faute. Il panique toujours d'ailleurs, et il sait pas comment se tirer de la situation dans laquelle il se trouve.

Parce que oui, d'un côté, il crève de désir pour Teruki et ne rêve que de pouvoir enfin se serrer dans ses bras et y rester, mais d'un autre il sait que avec leurs clans respectifs les choses ne peuvent pas être aussi simples et que, donc, inévitablement, ils vont se retrouver dans la merde. Et pour ne pas à avoir à mourir d'une rupture qui le détruirait, il se blesse à petit feu en prévenant tout problème.

Sauf que voilà, maintenant les choses ne se passent pas du tout comme prévu. C'était "trop" beau, et surtout c'était un scénario qu'il n'avait strictement pas prévu dans l'affaire. Il se retrouvait dans ce moment sans avoir la moindre idée de comment le gérer, et du coup il paniquait et faisait de grosses conneries. Comme celle de l'avoir balancé dans l'eau sachant qu'il déteste tout particulièrement ca.
Sa tentative de fuite faila lamentablement alors que son bientôt futur cauchemar sortait de l'eau et marchait vers lui.

Il cru bien qu'il allait se faire arracher les yeux, mais par un excès de chance soudain, il n'en fut rien. Il en était le premier surprit, il rougit, baissa les yeux et le regarda timidement. Il n'allait pas s'excuser par fierté, et surtout parce que, avec un Teruki en colère il est conseillé de parler le moins possible. Et comme il s'était accroché à lui le temps que ses jambes répondent à nouveau correctement...
Et tant mieux d'ailleurs, parce qu'il y avait beaucoup d'informations à traiter d'un coup là... Trop même. Le visage pareil à un lever de soleil, il l'avait écouté dans sa tirade avec des yeux qui s'écarquillaient de plus en plus alors qu'il lui annonçait la suite des évènements.

Il réussi à se reprendre et se recula en baissant la tête, et s'attrapa le poignet pour se concentrer sur autre chose, le regard résolument rivé au sol. Il savait qu'il suffisait qu'il croise son regard pour qu'il ne dise plus que "oui".

- Ne décides pas les choses pour moi... Je ne suis pas un bout de viande qu'on se dispute...

Il disait non et se rebiffait par habitude. La vérité était qu'il n'avait pas la moindre idée de quoi faire ou dire. Il disait non par sécurité, parce que c'était tout ce qu'il avait dit depuis le début... Mais il savait que ce n'était pas la bonne réponse à donner maintenant.

- Tu sais tout... Tu sais que... que je t'aime... C'est tout... Je... Je sais pas... Vivre avec toi... C'est un peu brusque.

Son ton était hésitant, il n'arrivait pas à se convaincre lui même, et il trouvait ça ridicule... Et en même temps, dans un coin de sa tête, il y avait un grondement satisfait. Hadès allait se faire piétiner, et il aimait cette idée.

Invité

Allez tous les deux vous faire empapaouter par un bonhomme de neige avec les skis et les bâtons *_*

Invité

(nous aussi on t'aimes Hadès)

Il le tenait toujours, il n'avais pas besoin d'user de son don de contrôle, il savais qu'il le controlait uniquement a la voix depuis un moment, bien qu'il se rebiffe, le lilian, a force de l'observer, de le cotoyer il avais appris a lire en lui. Il savais décelé sa joie dans ses excès de colère, il voyais la tristesse dans ses sourires, il sentait son acceptation dans ses fuites, il n'y peux rien, mais c'est son lilian, il ne peux pas lui cacher grand chose... même si il a réussi a lui cacher qu'il l'aimait, et ça, c'est très bien jouer parce que difficile a cacher, lui non, il l'avait jamais dissimulé, mais le lilian est parfois un peu aveugle si ce n'est un peu con sur le sujet. Et pour le coup, vu sa tirade, Teruki s’attendait a un oui, un oui a demi soufflé, contraint, faussement. Mais un oui quand meme, alors que encore une fois il lui disais gentiment d'aller se faire mettre.

Et au vu de la lueur des plus agacée qui pointait dans son regard, et la main sur la gorge qui serra un peu son étreinte c'était une mauvaise, très mauvaise réponse. Déjà que le blond s'en sortait sur une coup de chance.. Teruki tout en essayant de relégué son envie de meurtre au loin essaya de caler ses pensées sur le bruit de cette saleté d'eau chlorée qui tombait au sol par ses cheveux. Ploc... ploc.. bon c'est lilian en même temps.. il peux pas décemment le tué de sang froid. Ploc... ploc.. non et puis il a juste paniqué hein? Ploc... ploc... pl.. Bon respire... enfin autant que possible... bien... La main se desserra aussi doucement qu'elle était venue se serrer, en moins d'une minute.

Bon.. je vois que tu ne veux décemment pas comprendre...

Il lui releva la tête pour le forcer a le regarder dans les yeux

Alors je me répète une toute dernière fois. Je t'aime, et je vais te protéger. Alors tu va déménagé dans ma chambre, ou moi dans la tienne. Et nous serons ensemble, tu sera mon lilian. Ne dis pas non, je sais que tu le veux aussi. Voila le contrat, si tu fais cela, tout ira bien. Si tu ne le fait pas, tu me perd a tout jamais, tu as compris cette fois?

Tu sais tout... Tu sais que... que je t'aime... C'est tout... Je... Je sais pas... Vivre avec toi... C'est un peu brusque.

Oh la ça changeait tout et il eu un sourire, au moins il commençait a être honnête, et pour réponse, puisqu'il lui avait déjà relevé le visage il vint l'embrasser, apposant ses lèvres froides sur celles bien plus chaudes du blond pour lui prouver tout cet amour.

Brusque peut être, mais nécessaire. Alors penses-y, tu veux me garder, ou me perdre?

Bon okay... c'est un peu salaud, il en conviens mais discuté ne servira pas a grand chose, par expérience, le lilian réagis mieux en situation de stress, et surtout il laisse plus parler son cœur dans ce cas la. Donc, autant provoqué la réponse positive non, et si ça foire et qu'il dit non? On changera la méthode jusqu'à ce que ça passe.

Invité

On pouvait dire que Lilian était maintenant à un niveau de panique avancée. Désespoir aussi, pour d'excellentes raisons, et il ne savait proprement pas quoi faire. Se mordant la lèvre à sang, il baissa la tête... On pouvait dire que ca n'allait pas beaucoup et on n'était sans doute pas très loin de la réalité. Tout ca, c'était la faute de cette raclure de résidus de serviette usagée d'Hadès... Si seulement il avait pu ne jamais le rencontrer, sans doute que cette situation hautement gênante ne se serait jamais produite.

Son ultimatum lui fit l'effet d'un véritable coup de poignard plongé dans son estomac. Il s'attendait à beaucoup de choses, mais pas à pareille vilenie. Il se mordit la lèvre, tremblant, et sursauta encore en sentant sa bouche effleurer la sienne. Trop d'informations à gérer d'un coup, c'était un petit peu ..... trop. Sa voix fit encore vibrer ses tympans.... Il devait apporter une réponse, impérativement, maintenant.... Toute la frustration retenue en lui, sa peur, sa colère, sa honte, sa tristesse, tout lui péta à la gueule à ce moment précis... Et puisqu'une réaction était attendue, il y eut réaction. Il fondit en larmes.

Ecoutez, hein. Lilian a un quotient émotif assez élevé et une gestion des émotions très fortes assez catastrophiques, suffit de voir comment il arrive à se rendre malade lui même. Le problème, c'est qu'il a été élevé en bon Awyn, et un bon Awyn ne révèle pas ses vraies émotions en public, et jamais au grand jamais ses larmes. Il le repoussa sommairement, recula et cacha son visage dans ses mains.

- Je..... je suis désolé... C'est pas toi c'est...

Un autre sanglot lui coupa sa phrase. Il ne savait pas comment expliquer que c'était par panique, joie et peur mélangée qu'il s'était transformé en fontaine, et principalement motivé par la peur de le perdre, tout spécifiquement. Il était bien infoutu de l'expliquer, sincèrement.

- C'est ma faute... Tout est ma faute alors oublie moi tu seras mieux comme ca.

Il ne pensait pas le moins du monde ce qu'il disait, il n'en avait qu'à moitié conscience. Il était trop paniqué, et le premier réflexe était de mettre un peu de distance entre la raison évidente de son trouble et lui... Tout en pensant le contraire puisqu'il ne voulait qu'une chose : se perdre dans ses bras et ne jamais en repartir.

Invité

Il attendait une réponse, n'importe quoi il l'observait presque comme un lion observe sa jolie petite proie, le lèchement de babine en moins, faut quand même pas trop déconner. Cependant le voir se décomposer ainsi il ne l'avait pas vraiment prévu. C'est vrai qu'un choc, il s'en doutait, c’était parfaitement normal et disons le, absolument volontaire, mais pas a ce point, il ne supportait pas de voir lilian dans ces états, c’était presque comme si, en le voyant, il prenait un couteau dans le coeur et que chaque grimace, chaque larmes, chaque onces de tristesse s'amusait a retourner cette lame chargée d'eau bénite jusqu’à ce que sont coeur soit totalement liquéfié et prêt a retourner dans les abysses de la mort qu'il a jamais vraiment quitté puisqu'il sers plus de déco que de véritable organe.

Cela dit, le fait qu'il se cache ainsi pour pleurer lui fit amèrement regretter son ultimatum, et directement chercher une autre manière de le convaincre et de l'extraire des griffes de la peur et du chantage. Il eu un grand temps de latence si on puis dire avant d'avancé et serrer le blond contre lui, assez fort pour que toute tentative de fuite soit vouée a un échec cuisant et mémorable, et pas encore assez pour l’étouffer, ce serais trop bête de le tuer maintenant après tout.

Je..... je suis désolé... C'est pas toi c'est...

C'est toi c'est ça? Non mais il le prenait pour un débile, il avait déjà compris que tout venait d'imploser grâce au léger malencontreux coup de pouce qu'il avait donner, il avait aussi piger que dans cette situation un gros câlin serait le bienvenu, ce qu'il faisait maintenant d'ailleurs, et il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, car malgré l'odeur de chlore absolument insupportable, cette odeur de javel résiduelle, il y avait l'odeur de lilian, qui se dégageait depuis cette nuque plus que tentante et.. merde c'est pas le moment de penser a ça. Mais il avait soif maintenant.

Chhh ça va aller, calme toi lilian. J'ai compris, calme toi..

C'est ma faute... Tout est ma faute alors oublie moi tu seras mieux comme ca.

Il eu un rire, un rire pas franchement sympathique, plus jaune et ironique qu'autre chose même et le serra un peu plus fort en mettant la tête dans le cou et se gavant de cette odeur enivrante, venant de la main enlever une ou deux larmes.

Lilian, peut importe ce que tu peux dire, je resterais accrocher a toi, avec une détermination pire qu'une sangsue. Je suis bien avec toi, c'est tout. Alors je me fiche de tout ce qui s'est passé, remettons tout a zéro et soyons ensemble, c'est simple non? Je t'aime, toi aussi, alors c'est tout ce qui compte tu ne crois pas?

Avant qu'il y est une réponse encore aussi bête que celle d'avant il se pencha a l'oreille pour murmurer un "je t'aime, reste je t'en prie" des plus vicieux mais possiblement efficace.

Invité

Teruki est grand, Teruki est fourbe. Et en plus ce traître choisissait de le faire baliser un petit peu plus en le prenant contre lui. Certes, ca lui faisait plaisir, mais ca ne l'aidait pour ainsi dire pas à réfléchir, si vous voyez ce que je veux dire è_é. Dans le fond, certes, ca lui faisait du bien, depuis qu'il rêvait de ca... Mais il avait peur, il exhudait la panique pas le moindre de ses pores, et le vampire qu'était l'objet de ses désirs le savait, le sentait pertinemment. Ces mots infâmes et délicieux murmurés à son oreille furent le coup de grâce. Ses épaules se relachèrent, et il soupira longuement en le repoussant doucement. Il ne chercha même pas à se forcer à sourire, il y avait simplement un côté résigné, de même qu'une expression plus apaisée dans le regard.

- Allons nous doucher... Je suis pas beau à voir, et te connaissant, l'idée du chlore attaquant tes pointes est en train de te filer un ulcère.

Il connaissant ce fétichiste de son apparence, et tout particulièrement des cheveux. Ce n'était pas pour rien qu'il pensait à lui comme à un lion. Rien n'est plus important que la crinière. Certes, avec Hadès ca aurait pu être pareil, mais ce résidu d'éjaculat tenait bien plus de la hyène que de ce magnifique et noble animal... Et puis comparer Teruki et cette petite frappe le mortifiait bien trop pour que ce soit envisageable.

Outre cette proposition de paix, la douche avait également pour but de cacher les ravages de sa récente crise de larmes. Yeux rouges et gonflés, joues cramoisies, traits tirés, il tenait plus de la loque qu'autre chose, et avoir l'air aussi pathétique n'aiderait en rien pour son éventuelle mise en couple...

Couple. Cette pensée lui fit piquer un fard mémorable, et il choisit de fuir sous le délicieux jet d'eau qui lui apportait chaleur et propreté. De plus il pourrait ainsi mettre sa rougeur sous le compte de la chaleur et cesser de ressembler à une pucelle connaissant ses premiers émois. Oui le blond ne se faisait strictement aucun espoir à ce sujet, il faut parfois savoir rester lucide.

- Calme toi Lilian...

Oui, parmi ses moindres défauts il parle tout seul. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a souvent tendance à adopter tous les chats errants qu'il croise : pour faire croire qu'il leur parle à eux, et donc cesser de ressembler à un schizophrène de niveau 8. Mais le fait est qu'il ne voulait pas se donner de faux espoirs. Certes, il était éventuellement envisageable, que peut être Teruki nourrissait quelques sentiments chaleureux à son égard, mais de là à s'imaginer en couple, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, la chute promettait d'être rude. Ce n'était qu'une illusion née de l'attente. Au mieux, il lui avait dit quoi? Qu'il était à lui et qu'il ne devait plus aller voir ailleurs... Ca pouvait être un relation de possession, un peu comme un maître et son chat, ou l'inverse, un lion et son esclave... Enfin, quoi que... Un petit jeu pervers avec le maître et l'esclave, ca pouvait être b.... STOP !!!

Il se claqua doucement les joues pour mettre fin à ce fantasme aussi soudain qu'indésirable. Le moment n'était pas à ça. Eteignant l'eau, il s'enroula dans sa serviette et se changea rapidement, utilisant ce moyen légendaire pour cacher ce que la décence interdit de montrer. Une fois couvert, ses cheveux connurent la séance de frottement intensif et sauvage; communément appelé séchage, et il regarda l'objet de tant de trouble émotionnel avec un sourire simple et gentil. Avec ce fourbe, les faux-semblants ne duraient pas longtemps, du coup mieux vaut économiser ses munitions.

- C'est mieux comme ca... je sens enfin ton odeur. Et tu as l'air moins grincheux.

Et puis un compliment, avec ce monstre d'orgueil, ca passe toujours bien.

Invité

Il le sentait, il la tenait enfin sa proie, après des années d'approches infructueuses, de chemin sinueux, de détour, de cadeaux et autres petites attention détournée afin de pouvoir ne serait-ce qu'approcher la proie sans qu'elle ne fuit a son regard. Et il devait dire que Eden, l'avait beaucoup aidé dans l'entreprise, indirectement bien sur, et il n'irai jamais. Ô grand jamais le lui dire, donner de l'importance à cette engeance de laboratoire, étrange et ma foi plus ou moins dangereux même pour un sang pur tel que lui c'était suicidaire.

Mais la question n'est pas là, il avait sa proie, en face de lui, serré sans aucun échappatoire, sentant la moindre respiration et le moindre battement de coeur. Même si ça n'aurais pas dû être possible. Et lorsqu'il le senti soupirer et se détendre, ce fut une grande joie en son fort intérieur, ainsi qu'un sentiment de victoire et d'accomplissement qui enroula un baume cicatrisant autour de son égo surdimensionné. Être repoussé ainsi il n'en avait plus peur, il savais que la chaine qui le liais au blond était désormais tangible et efficace.

Allons nous doucher... Je suis pas beau à voir, et te connaissant, l'idée du chlore attaquant tes pointes est en train de te filer un ulcère.

Point taken pensa-t-il bien fort à propos de ses doux, soyeux et magnifiques cheveux désormais ruiné comme n'importe quel autre ramassis chevelu et hirrustre qu'ils osent appelé masse capillaire. C'est donc avec un calme olympien ainsi qu'un contrôle parfait de son émotion qu'il attrapa la main du blond, responsaaaaable de ce malheur chloré sur ses beaux cheveux pour le trainé dans SA chambre à LUI. Après tout, après avoir capturé une proie pareil il faut lui montrer le nouveau territoire qu'elle DEVRA occupé et ne surtout jamais, JAMAIS quitté.

Prenons la dans ma chambre, ma salle de bain est bien plus grande que la tienne, ce sera plus agréable.

Il passa donc sous la douche, que dis-je, il usa du plus d'eau et produit lavant possible pour nettoyer ce que l’innommable avait fait. Et il réussi a rattraper la chose, heureusement, le temps n'était pas assez rapide pour totalement anéantir sa crinière. Il sorti enfin, voyant le blond déjà habillé et sec et lui plein de goutellette tombante et ma foi dans le plus simple appareil. Disons que penser a s'habillé alors que le blond lui offre un de ses plus beaux sourire c'est un peu superflu, il répondit donc avec ce tout petit sourire, simple, gentil, efficace, et connu de maximum deux personnes.

C'est mieux comme ca... je sens enfin ton odeur. Et tu as l'air moins grincheux.

Bien sur, je suis propre, dans ma chambre, et avec la personne que j'aime. Je ne pourrais pas, présentement aller mieux je pense. Quoi que...

Son esprit eu un mini bug, en pensant a toute, je dis bien T O U T E S les possibilité d'occupation qui s'offrait à lui actuellement, la totalité de celles ci comprenait lui, le lit et lilian. Avec parfois quelques variantes attachées... Enfin, il secoua la tête pour essayer de se remettre dans l'actualité et fixé donc le présent objet de ses.... perversions.

Lilian, je sais que ce connard d'Hadès à du te dégouté à un point que si je le trouve je lui brise le fondement avec une masse en fer cloutée mais.... veux tu sortir avec moi?

Invité

Il fallait avouer que le fait de se faire imposer un autre terrain, par ailleurs absolument pas neutre et encore moins en sa faveur du point de vue de répartitions des forces n'était pas pour le chauffer à bloc. Seulement il savait qu'il n'était pas non plus en position de négocier... Pas maintenant que Teruki savait quel aval psychologique il avait sur lui, et pas après l'avoir balancé dans une piscine. Il avait beau prétendre (un vampire, ca ment souvent, il faut rester méfiant) l'aimer, il ne fallait pas déconner avec la sacro-sainte crinière, et du coup le jeune anglais préférait se la jouer courageux mais pas téméraire et se montrer coulant.

D'ailleurs, parlant d'aval psychologique, avoir Teruki à poil dans la chambre ne l'aida pas beaucoup, pour employer un doux euphémisme, à garder les idées claires. Dans les yeux. On le regarde dans les... Ah non, son regard aussi est dangereux... Le cou... Non. Il avait soif. En fait il n'avait pas soif, mais à regarder sa gorge, il avait eu soif. Saleté d'appétit trop conséquent. Il se lécha les lèvres nerveusement, concentrant son regard sur l'oreille de son compagnon. Zone sans danger ni distractions et assez ridicule (réfléchissez y quelques secondes, c'est pathétique une oreille) pour empêcher son cerveau de partir au quart de tour.
Par contre il ne contrôlait pas son teint. Déjà d'un joli rose soutenu, il vira au rouge à la remarque de ce fourbe qui décidément le connaissait trop bien.

- Idiot... La flatterie te servira pas tu sais.

Tout ca le gênait. Pas parce que ca le dérangeait ou qu'il ne voulait pas l'entendre, c'était là tout le contraire. L'attention de Teruki à son égard continuait de le surprendre par delà tous les égards, et avec Hadès, on pouvait dire qu'il n'attendait plus beaucoup de respect et d'affection de grand monde... Recevoir ces deux choses de la part de la personne qu'il désirait le plus créait un beau bordel émotionnel en lui, joie, peur et envie à la fois, et il ne savait juste pas comment réagir, recevoir le compliment ou le rejeter.... Non, il ne savait vraiment pas.

Bras croisés et debout dans une attitude de défense, il avait observé le manège du vampire à crinière. Il savait, à force de le cotoyer, qu'il s'apprêtait à faire une ultime manoeuvre, une capture sans égale... Et, par la force de l'habitude, il se préparait à fuir.

D'ailleurs le début de sa phrase avait provoqué une torsion dans son estomac... présenté comme ca, il s'attendait à ce qu'il lui demande du sexe... or ce n'était pas la relation qu'il voulait... Enfin, oui, mais plus tard... Il avait besoin d'être sur de leurs sentiments, de leurs volontés, d'affermir leur relation... Et alors peut être pourra-t-il laisser libre cours à tout ce désir qui lui saturait proprement le cerveau.

Mais non. Sa demande, aussi brusque, inattendue et inespérée pour le blond le désarçonna totalement. Il songea l'espace de trois secondes à le pousser et fuir,mais le seul truc sur quoi le pousser était son lit, et il n'était pas certain que l'idée soit très bonne. Tremblant, la tête tournante, il se posa sur le lit sans même y penser, tête baissée.

- Il m'a..... Mon amour propre a prit un très sale coup .... j'ai l'égo en miettes et je me sens plus bas que terre... Mais si tu m'estimes encore digne de toi, c'est la chose qui me rendrait sans doute le plus heureux au monde...

La déclaration, sans fuite ni esquives lui avait presque brulé la gorge, peu habitué à ce genre de chose... Il leva timidement les yeux et tomba sur... sur le... enfin..... le tit oiseau du vampire. Il devint plus que rouge et fixa résolument le sol.

- Maintenant je sais que le but est de montrer à quel point tu es beau et viril, mais je te serais reconnaissant de mettre un pantalon... Un calecon tout du moins...

Lilian est anglais, c'est le pays qui a inventé le concept de balais dans l'arrière train... Et en l'occurrence, il avait besoin de réfléchir, et l'homme qu'il aime nu en face de lui, ca l'aide pas à penser correctement. Non, les positions du kama sutra ne sont pas une pensée correcte.

Invité

Lui ça le gênait pas vraiment d'être nu, surtout dans sa propre piaule, du coup il attendait, bien placé devant le blond. Oh il savait tres bien ce qu'il faisait, et il savait également comment l'atteindre, ce depuis des années, tout autant que le lilian savait le faire, c'était un peu une condition de leur survie mutuelle et de leur amitié, voir plus maintenant. La révélation effectuée n'avais que précisé les choses, et Teruki savait desormais qu'il avait plus de pouvoir psychologique sur lui que ce qu'il n'espérait. Il suivit son regard, d'abord en le fixant comme il le faisait, le voyant se detourner vers le cou, il sentit l'attirance que le blond tentait d'excercer sans s'en rendre compte, signe d'une faim lattente. Il le nota dans un coin, il étancherais cette soif, il aurais chaque parcelle du corps présent, chaque millimètre, chaque once de son âme également. Le regard enfin fixe sur l'oreille il retint un rire, et observa la rougeur se formée, parfois il l'enviais. Lui ne pouvais veritablement rougir alors forcément, ça revêtait quelque chose de fascinant cette particularité, tout comme cette douce chaleur résiduelle sur les doigt apres l'avoir toucher.

Idiot... La flatterie te servira pas tu sais.

Qui as dit que c'était de la flatterie? Je le pense.

C'est vrai, il ne parlait jamais à la légère, même lorsqu'il s'agissait de mensonge. Surtout lorsqu'il s'agit d'un mensonge, car un bon mensonge doit bien être calculé. Il faut en dire assez pour convaincre l'interlocuteur de manière efficace. Manquerais plus qu'on se prenne la tête et qu'on perde de l'énergie pour mentir. Non mais ou va le monde. Enfin, donc, convaincre de manière éfficace mais aussi en dire assez peu pour ne pas se perdre dans ses mensonges et ses propres fil tortueux de fausses idées et manipulations. Bref, un sport des plus divertissant, lorsque l'on sait le manier et il en était devenu maitre. A un point qu'il ne parle que rarement sans but. Et qu'il ne flatte pas. Tout a ses pensées il observa son cher et tendre s'assoir sur le lit et s'écorché la gorge à essayer de sortir ce qu'il avait sur le coeur.

Il m'a..... Mon amour propre a prit un très sale coup .... j'ai l'égo en miettes et je me sens plus bas que terre... Mais si tu m'estimes encore digne de toi, c'est la chose qui me rendrait sans doute le plus heureux au monde...

Il retint un doux rire et vint devant, en s'accroupissant juste devant lui il passa la main sur la joue, savourant la peau chaude et douce de son jeune anglais. Il mis cette main sur la nuque et l'autre resta dans le cou, il vint planter le regard dans le sien avec un demi sourire. Le fixant un petit moment, dans un silence religieux, choisissant soigneusement ses mots.

Lilian, peut importe ce qu'il s'est passé, ce qu'il t'a fait. C'est du passé, tu est lilian, le vampire qui à su faire battre un coeur inexistant.. Tu est le plus digne pour moi, le seul que je veux aupres de moi... Tu comprends?

Oui, c'était des mots soigneusement choisi, soigneusement employés, calculés. Il savait que le moindre faux pas serais en sa faveur. Il connaissait liliant, il savait qu'en se moment il avait d'une part besoin de réconfort, et de l'autre de confiance. Et c'est ce qu'il voulais lui donner. Il avait confiance en lui, lilian est fort et il voulais l'aider.

Maintenant je sais que le but est de montrer à quel point tu es beau et viril, mais je te serais reconnaissant de mettre un pantalon... Un calecon tout du moins...

Oh.. oh euh oui... Pardon...

Il se releva pour allez enfiler un caleçon avant de venir s'assoir à coté de lui et lui serrer doucement la main.

Ecoute, je sais que à cause d'Hadès tu te sens sali, mauvais, faible et baffoué, et je veux t'aider.. Je souhaite juste que tu te remette, je t'aime et je veux ton bien. Tu me laisserais faire? Laisse moi essayer de t'aimer comme je le devrais, d'accord? Et j'ai remarquer que tu avais soif, tu veux me mordre?

Invité

Lilian savait que c’était la fin d’une époque qui se profilait maintenant à l’horizon. Et ce qui le dérangeait, c’était qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qui était bien ou mauvais pour lui en l’occurrence. Ayant toujours été craintif et méfiant de nature, il ne voulait, pouvait, désirait absolument pas connaître de changements trop radicaux… C’était bien trop risqué, et il ne contrôlait absolument rien. Et c’était bien là tout le cœur du problème : il perdait tout contrôle des évènements, et il se retrouvait ainsi soumis au hasard, ou pire, la volonté d’un autre. Et c’était bien trop dur pour ses pauvres nerfs.

Il voyait bien qu’il n’en sortirait pas gagnant. Rien que ce qu’il disait sonnait les prémices d’une reddition en bonne et due forme. Il soupira un petit peu, ne relevant pas son compliment à propos de la flatterie. Il n’y croyait pas. Il ne croyait jamais à quelque chose de gentil qu’on pouvait lui dire de façon désintéressée. Non pas qu’il se déteste au point de se voir comme un thon repoussant et sans charisme, mais simplement qu’il était tout bonnement incapable de croire que quelqu’un puisse faire quelque chose de gentil sans attendre quoi que ce soit en retour, que ce soit simplement de la reconnaissance ou un paiement plus matériel.

Il se tendit légèrement en sentant ses mains sur son cou. En l’état des choses, ils suffisait simplement qu’il resserre sa prise pour que, de suite, le geste devienne agressif… Et encore une fois, il ne savait pas comment le vivre. Le fait était, et c’est bien navrant, que Lilian aurait préféré une confrontation. Des menaces, une dispute, même une joute verbale gentille, n’importe quoi en fait, pourvu qu’on sorte de cet enfer qu’étaient pour lui les confidences et la mièvrerie. De la douceur et de l’amour, il était PEUT ÊTRE possible qu’il en ait envie. Ce qui était toutefois beaucoup plus certain, c’était qu’un excès de guimauve le mettait très mal à l’aise. Comme un chat, il préférait choisir quand et comment pour les câlins.

- Oui, je comprends.

Ce n’était peut être pas très loquace, mais le blond était en fait incapable de s’exprimer autrement. Il savait que Teruki savait, et il estimait qu’à partir de maintenant, il n’aurait pas à dire plus. Il fallait être un parangon de mauvaise foi pour ne pas admettre qu’il se passait officiellement quelque chose entre eux maintenant… Et connaissant Teruki, il était également conscient du fait que celui-ci n’hésiterai pas une seule seconde à prouver sa prise héroïque à toute la terre entière pourvu qu’il marque son territoire.

Ainsi, sa proposition suivante, bien que le mettant un peu mal à l’aise, lui arracha un regard de remerciement qu’il ne parvint pas à cacher totalement.

- De toute manière j’ai soif en permanence. Je préfère éviter pour le moment… J’ai besoin de toute ma lucidité.

Il eut un petit rire gêné, et tapota doucement sa main pour appuyer ses paroles. Ceci étant fait, il balaya la pièce du regard. C’était vrai qu’il n’avait jamais foutu les pieds ici… On reconnaissait bien la marque de l’occupant des lieux. De l’odeur aux bijoux luxueux en passant par le lit deux personnes qui trônait à côté de son cercueil, évidemment ici pour la décoration, même si il savait que parfois Teruki s’amusait à dormir dedans pour faire peur à ses visiteurs impressionnables. Il soupira encore. Une dernière chose à faire pour lui avant de ne plus parler de ça jusqu’à la prochaine confrontation… Il avait vraiment besoin de réfléchir correctement, ses pensées s’entrechoquaient dans son esprit.

- Ecoute… je sais que je suis pas facile à vivre. Non, le nie pas, ca fait plusieurs décennies qu’on en fait les frais tous les deux. Je suis instable, jaloux, possessif et fuyant… Donc je pense qu’on aura besoin de temps… Aussi bien toi que moi pour trouver nos marques… Ca te dérange pas ?

Il fit un petit sourire timide… il fallait avouer que, lorsqu’il n’avait pas l’air irrité ou sur le point d’exploser, il était sexy, aussi, son vampire.

Invité

L'avantage de Teruki, est qu'il est bon chasseur, et on ne parle que de chasse de nourriture, il est vrai qu'il sais très bien se débrouillé pour survivre, bon c'est contre les principes de la famille, mais si vraiment il le doit il sais comment charmé ses victimes, les choisir, d'ordinaire de jeune demoiselles, frêles et cherchant un jeune homme bien battit, beau et parfois mystérieux, ça marche bien, il l'attendrais devant l'école. Il la séduirais petit à petit, se faisant juste passé pour un admirateur, puis il l’emmènerais dans un coin plus calme, caché, lors d'un prétendu rendez vous, et viendrais boire, l'excitation de la demoiselle pensant a un baiser dans le cou donnant un léger gout sucré à ce sang offert, bien meilleur lorsqu'il n'est pas pris de manière brutale.

Malheureusement ce n'est pas de cette chasse que nous parlons ici puisque la chasse qu'il pratiquait présentement, n'était pas une chasse lui permettant de se nourrir mais de s'amuser, de manière correcte, parfois répétée et toujours profonde. Et la technique était similaire, seulement d'ordinaire il visait de jeunes gens, tout le temps des garçons, pas vraiment sur de leur alignement en la matière. Tout en sachant qu'il n'y retournerais jamais, parce qu'il ne voulais rien de sérieux.

Et pourtant, aujourd'hui, tout était complètement différent, il se sentait prêt à écouter ce que son coeur mort voulait lui dire, écouter ce que son âme immortelle voulais. Et tout ceci demandait Lilian, et le fait qu'il avoue tout.. il avait été heureux, de fait il voulais l'attraper, le ferrer, le mener dans une cage incassable dont il serait le seul maître. Tout comme Lilian l'avait déjà fait, inconsciemment. Il ne l'avait pas compris de suite, enfin, des que c'est arrivé mais il se savait condamné a aimer Lilian quoi qu'il arrive, lui courant après depuis, comme un homme suffoquant court après la seule source d'oxygène possible.

Oui, je comprends.

Le fait qu'il lui affirme detacha une tension de ses épaules, cela voulait dire que dans un sens il ne le rejettait pas. Qu'il avait enfin réussi a lui mettre une patte dessus, pas encore à le mener dans cette cage ou il se sentait bien en ce moment, rien qu'avec ce petit mot. Alors il se contenta de lui répondre d'un sourire, dévoilant légerement les crocs, c'est pas sa faute non plus si tout ce bonheur faisait ressortir ses attributs naturels. Bon, il savait aussi que lilian n'allait pas partir comme une vierge éffarouché parce qu'il avait compris que son vis à vis était pas tout a fait humain.

De toute manière j’ai soif en permanence. Je préfère éviter pour le moment… J’ai besoin de toute ma lucidité.

Tu n'a pas de honte a avoir, la soif est totalement naturelle. J'irai te chercher des poches si tu préfere.

Bien qu'il ne comprenne pas pourquoi il préférerait ce sang en sachet, pasteurisé, limite traité pour rester stable alors qu'il lui en offrait un frais, neuf et chaud... C'était comme si quelqu'un demandait volontairement un plat au micro ondes dans un restaurant gastronomique, ça n'a qu'entre très peu et aucun sens. Enfin de manière générale, Lilian avait tendance à faire des choix étrange mais quand même, là c'etait comme si il rejettait un peu ce qu'il était... Enfin il essaya de ne pas trop y penser quand même et se reporta sur la situation présente qui pouvais encore lui échappé.

Ecoute… je sais que je suis pas facile à vivre. Non, le nie pas, ca fait plusieurs décennies qu’on en fait les frais tous les deux. Je suis instable, jaloux, possessif et fuyant… Donc je pense qu’on aura besoin de temps… Aussi bien toi que moi pour trouver nos marques… Ca te dérange pas ?

Pas facile à vivre, ça oui il le savais, il le supporte depuis un moment et pourtant malgré tout, il adorais sa compagnie, même lorsqu'ils s'engueulaient comme les pire des suçeur de sang du monde. Instable et jaloux, ça il ne le savais pas vraiment, pour le fuyant, OUI, il avait BIEN remarqué. C'est pas comme si ça faisait quelques centaines d'années qu'il lui cours apres.. pas du tout apres tout.

.... Ca ne me dérange pas.. mais je veux que tu me promette quelque chose. Je veux que durant ce temps tu sois a moi, que personne d'autre ne te douche, je le supporterais pas. Et je tiens a évité une guerre avec les humains.. Tu peux me promettre ça? Même si au final tu decide de m'envoyer sur les roses... Laisse moi au moins esperer un peu.

Il préférerais se sentir bien, et aimé un tant sois peu de l'objet de ses désirs, même si ce n'était que quelque semaine et souffrir ensuite, il pourrais se relever, tres difficilement mais il pourrais. En revanche, que lilian se laisse aller avec d'autres durant la période ou ils sont sensé tenter d'être ensemble, la il ne s'en remettrait vraiment jamais.

Invité

La réponse de son ami... peut être petit ami en devenir en fait (ca faisait tout drôle de penser cela) lui déclencha de délicieux petits papillons dans l'estomac. Enfin, c'était pas sa réponse, mais plutôt le rouge de ses yeux. Ca, ca voulait dire qu'il avait envie de le mordre, chose très flatteuse pour un vampire. Et excitante également, mais pour le moment il essayait de se retenir. Depuis un moment d'ailleurs, mais il fallait discuter sérieusement. Il savait que beaucoup de relations s'effondraient à cause d'un malentendu sur le début, et c'était la dernière chose qu'il voulait. Après tant de temps à espérer et s'en priver pour ne pas souffrir, si il perdait tout, il savait qu'il serait à ramasser à la cuiller, et il préférait franchement crever que de vivre ça.

Parlant de malentendu, il sentait bien que son explication était loin de suffire pour Teruki. Il soupira. C'était un point qui, depuis très longtemps posait problème. Ce qui était logique sur sa soif et sa façon de la gérer était loin de l'être pour les vampires normaux. Ca le fatiguait de parler dans le vide sans jamais qu'on comprenne, mais il sentait également que, pour au moins cette fois, il faudrait qu'il fasse un effort... Il en allait peut être de la santé de son futur couple, et aussi bête que ca puisse sembler, il y tenait à son couple à venir.

- Tu sais bien que j'ai soif tout le temps... le truc, c'est que quand je commence à boire, je suis incapable de penser à quoi que ce soit tant que la soif n'est pas partie... Or elle ne pars jamais... Et le moment actuel est trop important pour que je me permette de griller mes neurones.

Donc oui, pour le moment, il buvait ses poches, qui avaient le mérite d'être assez mauvaises pour qu'il n'ai pas l'envie sauvage et incontrôlable d'en prendre encore. Il les buvait, mais sans devenir dingue, de façon mécanique comme pour un médicament.

Parlant de discussion importante, il avait fini par se jeter à l'eau et demander ce qui lui semblait être une condition nécessaire à leur bonne entente à venir. Ca lui pesait depuis un moment, mais il n'avait pas l'air d'être réfractaire à l'idée avancée... Grâce à Satan. Il sourit même, d'ailleurs.

- Tu sais... Coucher avec un humain, c'est pas possible pour moi, je le viderai de son sang en moins de quelques secondes... Quant à des nons humains... Ca ne m'intéressait pas beaucoup, et depuis un.... indicent détestable, ca m'a bien douché.

Il inspira longuement. Il fallait vraiment qu'il arrête de tourner autour du pot. C'était la première fois, et très certainement la dernière fois avant un long moment qu'ils jouaient tous les deux franc-jeu.

- Tant que la réciproque est vraie, je suivrai tes règles.

Il fit un sourire timide... Le silence s'installait, court, mais déjà très gênant pour lui. Se mordillant la lèvre jusqu'à sentir le goût du sang sur son palais, il finit par prendre son courage à deux mains, s'approcher, poser ses mains sur ses épaules et se pencher sur lui, trèèèès lentement et yeux dans les siens, prêt à s'enfuir... Avec la lenteur d'un battement d'ailes, ses lèvres finirent par se poser sur les siennes, son souffle faisant écho à son coeur qui battait la chamade, trahissant assez facilement l'état nerveux dans lequel il était.