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 Une vie détruite, une renaissance, un nouveau départ [One-post]

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MessageSujet: Une vie détruite, une renaissance, un nouveau départ [One-post]   Une vie détruite, une renaissance, un nouveau départ [One-post] EmptyJeu 4 Nov - 16:10

Angleterre, à quelques kilomètres de cette ville qu'on appelle aujourd'hui Londres, à l'aube de l'année 1706.
Un nouveau jour d'hiver, un nouveau jour de neige, un nouveau jour, encore et toujours. Les flocons recouvrent la terre d'un voile blanc velouté et glacé, gelant fleurs et bourgeons, causant la perte de nombreux insectes, entraînant le long sommeil de certains mammifères qui iront se prostrer dans de sombres grottes, aux milieux de chauves souris et autres créatures caverneuses. Un homme aux cheveux presque aussi blanc que la neige regardait ce spectacle saisonnier depuis une fenêtre, perchée sur la tour d'un château, masse sombre de pierre qui trônait au milieu de nombreuses terres. L'homme, plutôt jeune, les yeux profondément bleus, fixait le ciel, sans bouger, tel une statue de glace. Glacé, sa peau l'était en effet, aussi froide que la mort et blanche comme la neige qu'il était en train d'observer, une peau de vampire.

Deux bras sortirent de l'ombre et entourèrent le buste du buveur de sang. Des mains douces toutefois glacées elles aussi, vinrent caresser le visage du vampire.

- Le froid s'infiltre de par la fenêtre, Shirogane. Tu risques d'attraper froid.

Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Deux canines apparurent discrètement.

- Comment le pourrais-je ? Je ne suis pas de ce monde.

Il saisit la main qui se déplaçait sur son visage, la serra tendrement, puis se retourna pour voir le visage qui correspondait à ces avants bras. Le visage d'un jeune homme se fit voir à travers les faibles rayons lumineux de cette fin de soirée reflétés par le miroir de neige. Il était jeune, beau, avait des cheveux courts noir de geai, doux et soyeux, des yeux noirs eux aussi, mais lorsqu'il se nourrissait, ses yeux se teintaient du même rouge pourpre que le liquide qu'il ingurgitait. Un sourire chaud et affectueux se dessina sur son visage lorsque Shirogane fit glisser à son tour ses doigts sur la joue du vampire en face de lui. Celui-ci se rapprocha, passa son bras autour de la taille du vampire blanc, resserrant son étreinte, puis effleura légèrement les lèvres de Shirogane, pour enfin coller les siennes contre elles. Shirogane s'accrocha plus fermement aux bras de son amant, poursuivant le baiser, appréciant la douceur des lèvres du jeune vampire. Leurs lèvres se séparèrent, et les deux amants de la nuit reprirent leur souffle.

-Shirogane...Je t'aime

La force quitta ses jambes, et il dut se rattraper en tombant dans les bras qui le tenait. Aucun souci, le Sébastian en question le rattrapa et l'empêchât de se vautrer devant lui. Puis, toujours sans un mot, il souleva sont amant blanc, le portant comme une belle princesse, se dirigeant vers le lit se trouvant dans la chambre d'où il observait la saison neigeuse. Il le posa délicatement sur les draps, sa longue chevelure s'étalant sur les tissus recouvrant ce moelleux matelas, puis s'assit à côté de lui. Son regard était rempli d'amour pour Shirogane, tous les mots de la terre n'était suffisant pour décrire la passion qu'il ressentait lorsqu'il le voyait, le touchait ou l'embrassait.

Il le fit de nouveau, de manière plus accentuée, passant la barrière de ses lèvres avec sa langue, mêlant leur souffles chauds, tout en le serrant aussi fort qu'il le pouvait. Shiro prit à son tour cet impatient de la luxure dans ses bras, ne brisant pas le baiser passionné qui avait lieu. La langue de Sebastian quitta celle de son amant pour descendre doucement dans le cou de celui-ci. Un petit gémissement échappa à l'attention de Shiro qui vit la chair de poule parcourir son corps, tel un courant électrique. Une main vint déboutonner rapidement la chemise que portait le vampire électrifié, puis, découvrit une zone toute douce et rosée, un petit monticule de chair édifié au centre de cet endroit et qui se durcit au fur et à mesure des roulades de pointes effectuées grâce aux agiles doigts de Sébastian. Celui-ci entreprit de poursuivre le travail grâce au muscle le plus puissant du corps humain, sa langue, qui passait et repassait autour du petit château de chair rose. Une main étant ainsi libérée, celle-ci ne se fit pas attendre sur le bas ventre du vampire dont les gémissements de plaisir devinrent incontrôlables et qu'il ne cherchait plus à retenir, se laissant emporter dans le désir et la passion de son amant. Cette petite exploratrice caressa doucement la peau ventrale pour descendre de plus en plus bas, pour arriver dans un endroit fort embarrassant à décrire. L'art de la métaphore nécessaire, cet endroit érigé en un mont dur, musculeux et nerveux, terminé par deux bosses remplies de mayonnaise ( c'est la sauce blanche pour les frites...), devenait étrangement mouillé. Les doigts froids et doués que le vampire aux cheveux noir venait de lécher, vinrent se réchauffer à l'intérieur d'un nouvel endroit embelli de métaphores et de synonymes. Les petits spéléologues se comptèrent maintenant à l'intérieur du boyaux au nombre de trois, accompagnés de mignons petits tremblements causés par ces aventuriers souterrains. Puis, ceux-ci laissèrent place à cette région montagneuse et musculeuse qui s'érigeait fièrement vers le ciel, et qui comptait elle aussi profiter du réchauffement intestinal. Elle se glissa alors dans cet endroit chaud et humide, un léger cri étouffé par un baiser se fit entendre. Sébastian recommença sauts et assauts dans cette zone glissante, s'accrochant à deux monts de chair tendre formant un tout d'où émerge la grotte ( de l'herpès écorché *SBAAF * ) toute chaude. Enfin, la mayonnaise décida d'aller éteindre le feu intérieur du boyaux glissant, qui vu ses parois recouvertes d'une substance gluante.

Les corps essoufflés par le témoignage d'amour des deux marcheurs de la nuits, se reposèrent, enveloppés das des draps de soie, épousant toutes leurs formes. Sébastian se leva du nid d'amour, pour aller se mettre quelque chose sur le dos, au moins un vêtement pour cacher sa virilité, pour l'amour de la pudeur je vous en prie.

Son intimité couverte, il quitta la chambre, laissant dormir son Adonis, épuisé par tant de passion. Il se dirigea vers un escalier en colimaçon, le descendit et arriva dans un grand salon. Malgré l'obscurité présente indiquant l'heure nocturne, celui-ci voyait parfaitement, quel belle invention que le vampirisme n'est-ce pas; il se dirigea alors vers un immense buffet en bois sculpté, où les domestiques rangeait vins et liqueurs, enfin toutes les bouteilles contenant une boisson magique. Il ouvrit une des portes du meuble, et regarda à l'intérieur. Il hésita longuement, se demandant quel bouchon il allait faire péter. Il se décida enfin sur un vin rouge, vieux de 11 ans.

-Mmmhmm....Belle année.

Il retira le bouchon de la force de ses doigts (agiles, on le sait tous, surtout Shiro), prit un verre à pied dans un autre compartiment du buffet, et se versa ainsi une quantité conséquente de bon rouge. Il alla déguster son liquide près d'une fenêtre, observant la nuit. Elle donnait sur une partie des champs, mais surtout sur le village que le château surplombait.
Il était un peu inquiet. Les villageois avait des doutes sur leurs seigneurs et des rumeurs sur leurs natures vampiriques commençaient à s'étendre à travers le peuple. Ces jours heureux arriveraient-ils à leurs fins ? Il reprit une gorgée de vin, le regard pensif et le cerveau rempli de scénarios possibles de fuites. Tant qu'il passait ses jours aux côtés de Shirogane, le lieu, le temps, rien n'avait d'importance à ses yeux. Il était tellement perdu dans ses pensées et dans les prospectives que lui offrait le futur qu'il ne sentit pas la menace qui s'approchait lentement, ces lueurs jaunâtres au loin et qui semblait se rapprocher du château, précédent les moments de terreur et de souffrance....

Les villageois craignaient le château qu'ils appelaient « le château en haut de la colline », ils ne l'approchaient presque plus depuis que des anciens domestiques avait affirmés que leurs maîtres se nourrissaient de personnes. Et, il est vrai que, maintenant qu'on en parlait, on notait des disparitions fréquentes et avec une grande régularité. L'église du village conclu que le mal avait envahi ce lieu, et que les seigneurs y habitant étaient des supos de Satan. Des chasseurs de démons, et plus précisément de vampires, furent alors contactés. On leur montra le château, leur expliquant les faits, les témoignages, les victimes... Ils les observèrent pendant des jours, notant les habitudes des deux créatures de la nuit, pour mieux les connaître, les attaquer, les éliminer...

Voyant des lueurs au loin, Sébastian pensant que l'aube pointait le bout de son nez, finissait sa bouteille de vin rouge, les yeux toujours perdus dans le ciel. Le ciel, la couleur si pure du ciel lui rappelait le bleu des yeux de son aimé. Il descendit de la fenêtre qui lui servait de perchoir, laissant le récipient linguiforme sur le rebord de celui-ci, et décida de regagner la chambre où dormait son amour. C'est en se dirigeant vers l'escalier colimaçon qu'il emprunta plus tôt qu'il entendit des bruits, infimes bruits, toutefois inconnus. Les récents événements du village le forcèrent à revenir sur ses pas pour voir ce qui ce passait à cette heure si matinale. Ne faisant plus de bruits, li écouta. Des pas, une personne, deux personnes, trois personnes...cinq personnes au total, à la lourdeur des enjambées, des hommes et de taille moyenne. Il fit demi-tour et commença à refaire le chemin en sens inverse, de la lumière provenant du salon, avançant discrètement, la démarche légère, caractéristique de son espèce, puis arrivant au seuil de la pièce, il aperçut les fauteurs de troubles. Eux aussi, l'aperçurent.

Shirogane récupérait de l'amour passionné du vampire qui vivait avec lui. Étendu dans le lit, sa chevelure flottant dans l'océan de soie, il s'endormit un moment avant de se réveiller seul dans ce lit. Il le trouva vraiment vide sans lui, il lui semblait si grand, sans limite, se perdant dans l'horizon de tissu. Il sortit de cette solitude pour passer quelque chose sur sa peau nue. Attrapant une chemise qui traînait, il l'enfila rapidement, et finalement, tressa ses longs cheveux argentés. Étant dans le même état que sa créatrice au réveil, c'est-à-dire, pas très beau à voir, il lui fallut un temps d'adaptation d'à peu près 10 min. Le brouillard matinal enfin dissipé, il se mit en tête de retrouver son amant disparu. Il essaya de penser comme lui pour le retrouver plus facilement, je veux bien vous y voir, avec un château de Dieu sait combien de mètres carrés, des escaliers et des portes donnant sur on ne sait combien de pièces, bref, un labyrinthe. Que faisait donc Sébastian lorsqu'il s'ennuyait ? A par montrer à Shirogane l'étendue de son amour.....Ah, oui. Il adore le vin. Peut-être est-il dans le salon où l'on range toutes les bouteilles ? Cette piste méritait d'être vérifiée.

Il descendit donc l'escalier qui y menait, ses pas accompagnés de toute la finesse qu'ils pourraient avoir. Alors qu'il arrivait a la fin de celui-ci, il aperçut une faible lumière provenant du salon en question. Un bruit. Une bouteille qui tombe, une bouteille qui se brise. Intrigué, il alla voir ce qui se passe. Une odeur. Une odeur de brûlé, une odeur de sang. Ce sang, il le connaissait, il en buvait de temps en temps, il était doux et sucré, il le buvait, dans le cou de son amant.
Le vampire se précipita à l'intérieur, l'esprit complètement vide, ne se préoccupant de rien à part le salon et la raison de ces odeurs. Il passa l'entrée, et, dès le premier pas, une chaleur intense l'envahi, une chaleur, un feu. Devant lui quatre hommes inconnus, tous vêtus de noir, une croix autour du cou, tenant dans leurs mains des pieux d'où dégoulinait un liquide pourpre. A leur pieds, deux corps, le premier était comme eux, habillé de la même façon, une marre de sang autour de lui, la gorge tranchée, ou plutôt à moitié arrachée; le deuxième, la forme de ce corps, sa corpulence, ses cheveux...tout ne lui était que trop familier. Il ne pouvait rien faire, paralysé, ne pouvant que parler.

- Sébastian....

Son amant gisait sur le sol, un pieu en argent en plein cœur, plusieurs poignards dans le ventre, le sang ne cessant de couler et d'élargir la tâche qui se formait sur le sol. Shirogane était arrivé juste avant qu'il ne mette le feu à son vampire, bien que celui-ci respirait sans doute encore, sa poitrine se contractait quelques fois, et à l'entente de la voix de son amour, avait réussi à articuler ,dans un soupir, quelques mots.

- Shiro..gane....Pardonne m....

Un éclair d'argent vint couper la phrase du vampire agonisant, finissant le travail, teintant sa gorge de rouge et de chair. Un filet de sang vint ,lui,colorer le visage blanc et quelques mèches de cheveux de Shirogane, les yeux écarquillés, immobile, sans voix.

- Brûlez le corps de ce démon. On s'occupe de l'autre.

Les quatre hommes, que la haine avait envahi si bien qu'elle le déformait le visage, le rendant difforme et inhumain. Les silhouettes sombres commencèrent à s'approcher de Shiro, les bras en avant, la colère dégoulinant, et lui, ne pouvait pas bouger. Paralysé, il ne se souciait que du cadavre de son bien aimé gisant sur le sol, baignant dans son propre sang. Ses pensées se limitaient à quelques mots, Sebastian, mort, sang, sang, le sang....

Un noir. Un long noir.

Shirogane reprit ses esprits. Tout est silencieux, seul le crépitement du bois qu'on brûle semble briser ce silence. Il est debout, les mains ensanglantés, elles dégoulinent de sang, mais pas son sang. Autour de lui, des corps, un amas de corps gisant sur le sol. Des membres manquent à l'appelle sur certains des corps, un est en train de brûler, laissant échapper une odeur de chair cuite, les cadavres sont en lambeaux, la peau déchiquetée, comme si un animal sauvage les avait attaqués, ne leur laissant aucune chance de survie.
Essoufflé par un effort qu'il ne se rappelle pas avoir produit, le vampire s'approcha du seul cadavre qui avait gardé une apparence humaine, le cadavre le plus important, Son cadavre. La vision de son bien-aimé dans un tel état le fit tomber à genoux, les yeux grand ouverts.

Les mains tremblantes, il les tendit vers le visage du vampire mort, et posa une sur cette joue qu'il avait caressé il y a seulement quelques heures. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, il ne pouvait pas y croire, ce n'était pas possible, pas Sebastian, il était le seul pour lui, sa lumière, sa vie, son cœur... Des perles salées glissèrent sur ses joues, elle tombaient à flots, traduisant ce que le vampire ne pouvait pas dire, montrant sa douleur. Puis, finalement, il parvint à dire quelque chose, enfin, c'est un grand mot, le mot hurler et plus approprié. Il criait, il expulsait toute sa tristesse, sa douleur, sa rage, il maudissait le monde et ses habitants, ces créatures qui lui avaient enlevé le seul être qui comptait pour lui. A présent, la vie n'avait plus aucune importance pour le vampire, la mort pouvait venir le chercher à tout moment, il ne sen souciait plus. Tout était noir, gris, sans couleur, sans vie, et froid, oui, tout était si froid....

Les villageois sortaient tous de leur maison, une chose étonnante se produisait. Au loin, sur la colline, on pouvait voir le fameux château « hanté » qui brûlait. Tout n'était que flammes, des flammes rouge comme l'enfer. Les habitants riait, exprimant leur joie et leur soulagement devant la destruction du bâtiment. Mais, en y regardant bien, on pouvait voir quelque chose qui bougeait, comme une tâche sombre. On plissa alors les yeux, et se dessina maintenant une silhouette d'homme qui avançait lentement et descendait la colline. Tous furent horrifiés de cette vision, il avaient échoués au massacre des deux démons.

Une nouvelle peur. Une nouvelle âme. Un nouveau départ...
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