Un coin de pelouse pour lambiner [PV SEnji]

Invité

La journée ne pouvait pas être meilleure ! Mon colocataire s'était fait des amis, et donc, sans doute aussi un peu à cause de moi, il s'évadait de la chambre autant que possible. Ouais mais du coup je n'avais plus personne a emmerder ! Et du coup je m'ennuyais énormément !

J'enfilais des vêtements. Juste un pantalon et une chemise, que j'attachais sur seulement trois boutons, j'avais la flemme d'être présentable aujourd'hui. C'était comme si je sentais qu'aujourd'hui allait être un jour sans. Les vampires ont le nez, l'oreille, la langue et des tas d'autres parties du corps capables de sentir ça. Je sais pas, aujourd'hui était une journée qui risquait de rester marquée au fer blanc dans les anales. Les miennes ou celle de quelqu'un d'autre j'en sais rien en fait, mais qui resterait donc marquée.

Et c'est donc dans cette optique d'aller emmerder les gens avant qu'ils ne m'emmerdent que je me rendit au jardin. Oui au jardin. La bas il y avait de quoi s'installer pour prendre un bon thé tranquille si j'en avais envie. Et surtout il y avait un immense par terre de fleur où je pouvais me prélasser tranquillement.
C'est donc, en ayant cette idée en tête que je m'y rendis. Et comme j'avais lancé le plan sociabilisation 100%, je m’arrêtais assez souvent pour discuter avec machin ou avec truc...

Je me souvenais du nom de ton le monde. Après tout, vu la taille de mon clan il le fallait bien, que je retienne des tas de visage et des tas de noms. C'était barbant, c'était chiant, c'était...vraiment pas pour moi. Je voulais m'amuser, j'avais encore la vie devant moi, avant de choisir d’épouser, a contre cœur ma petit sœur, a qui je n'avais jamais eu le droit d'adresser la parole. Il y a de quoi vous pousser au libertinage quand vous devez épouser votre propre sœur. Oh ce n'est pas qu'elle était moche, c'est ma frangine après tout...j'avais l'impression de me regarder dans un miroir, la robe en plus...et la longueur des cheveux peut-être...enfin bref...ce n'était pas pour ça que je ne voulais pas...mais épouser ma sœur...devoir lui faire un gosse...C'était pour moi juste contre nature. Certes, c'est pour préserver le sang pur de ma famille...mais non. J'avais été catégorique avec mon père il a cinq ans de cela, lorsqu'il m'avait annoncer, alors que j'allais tout juste avoir quatorze ans, que je devrais me marier, avec un enfant pour prendre la tête du clan, et que ma sœur avait surgit dans mon champ de vision...

Mais pourquoi est-ce que je repensais à tout celui aujourd'hui ? Mais parce que cela, faisait exactement 6 ans que mon paternel m'avait sorti cette absurdité. C’était pour ça que ce jour me semblait signé sous une mauvaise étoile. Quelle tuile allait me tomber dessus aujourd'hui ! Je n'avais pas encore déflorer mon paysan roumain de colocataire, je ne pouvais donc pas quitter cet endroit.

Je sortis donc du bâtiment, suivant l'allée de pierres qui menait au jardin en traversant la cours. J'étais passé devant le jardin japonais aussi, CET endroit où j'avais fait ma première victime dans ce lieu. D'autres avaient suivit, et je ne comptais pas m'arrêter en si bon chemin.
DONC, je traversais l'allée de pierres et arrivais au jardin paradisiaque...enfin, le jardin quoi.

Et je posais mes divines fesses sur le sol. Il n'y avait pas beaucoup de soleil aujourd'hui. Je pourrais faire une sieste dehors. Tranquille. Cette tranquillité, c'était le pied total !

Je me laissais tomber sur le sol, les bras croisés derrière la tête, et je fermais les yeux. Je poussais un long soupir.

« Sanosuke-san ! S'il vous plaît vous devez rentrer, votre père m'a donner l'ordre de... »

« Ferme-la Senji ! »

« Mais... »

« Va dire à mon père que j'ai encore un ou deux a visiter ce soir »

La rougeur sur la joue du gosse qui avait pourtant le même âge que moi, soit seize ans à cette époque là...étaient juste adorables. Lui ? C'était Senji...mon bouc-emissaire souffre-douleur tête de turc favoris. Mon père me l'avait collé sur le dos, et ailleurs, en espérant qu'il soit capable de me surveiller, et de me faire revenir das le droit chemin. Sauf que c'était sans compter sur ma collaboration !

Le pauvre en avait dégusté. Mais d'ailleurs pourquoi, je pensais à lui là tout de suite ? C''état la journée souvenirs ? Il était mort et il venait me hanter pour tout ce que je lui avait fat enduré c'est ça ? Mais je ne voulais pas me rappeler de lui...sinon j'allais aussi ma rappeler de la raison qui avait que mon père m'avait envoyé ici « C'est pour que tu change mon fils, et que tu revienne sur le droit chemin ». Je lui avait gentiment dit que mon chemin n'avait pas besoin de lui, ni d'une quelconque école pour être droit...mais il m'avais quand même envoyé là.

Je poussais de nouveau un soupir.

-D'ici qu'il vienne ici...j'ai le temps de coucher avec l'école entière !

Sur de cette idée, je continuais donc de me prélasser sous la grisaille des nuages.

Invité

Chier, journée de merde.
J'avais été envoyé ici afin de retrouver cet idiot de gamin de la famille Namikawa, encore une fois, il avait été envoyé dans cet institut pour "changer", mais non, rien à faire, il était toujours un bouffeur de bites affamés et incapable de se retenir, et maintenant .. je devais tenter de rattraper tout ça parce que des parents avaient copulé comme des lapins et n'étaient pas capable de gérer leur gamin.

Rhhhaa ! Ce que ça pouvait m'énerver, vraiment ! Je détestais ça.
Cet institut était .. bizarre à souhait. Je venais de passer ma première nuit seule dans une chambre bien plus confortable et tranquille que celle que je squattais d'habitude, et c'était véritablement agréable.
J'avais d'ailleurs pu emporter mon skateboard, mon inséparable meilleur ami avec lequel je pouvais fuir ou rattraper toutes sortes de proies.

Soupirant, je profitais donc de cette radieuse journée pour commencer à faire un peu le tour du propriétaire, je n'avais pas eu la foi de le faire hier soir, j'étais fatigué de ce voyage un peu mouvementé .. déjà que j'avais eu un mal de chien pour fermer les yeux.
"Lui" .. je n'aurai pas pu avoir pire comme mission, je le haïssais comme jamais, ce n'était qu'une .. qu'une bite à poil bleu et à lunette, voila !

Posant mon skateboard au sol, je m'élançais sur celui ci en regardant autour de moi, curieux et en même temps fasciné par l'immense bâtiment qui s'éloigner progressivement. Bon, je devais retrouver l'autre chieur à lunette .. mais ça attendrait cet après midi, là, j'avais envie de profiter de mon temps libre pour moi. Et puis, poursuivre et espionner quelqu'un sans connaitre au préalable les lieux, ça ne servait tout simplement à rien.

A force de tourner en rond et de découvrir des tonnes de nouveaux endroits, j'avais fini par atterrir dans une sorte de jardin, très grand et coloré .. c'était juste magnifique !
Ça contrasté d'ailleurs tellement avec l'intérieur de l'institut que je ne pouvais pas quitter les arbres du regard. Il y en avait tant .. et de toutes les couleurs, des fleurs recouvraient également le sol, des arc en ciel de couleurs m'emplissaient les yeux; c'était ... renversant ?

Alors que je continuais de regarder bêtement autour de moi, mon skateboard buta contre quelque chose d'assez .. gros, trop peut être pour que je puisse garder l'équilibre. Basculant en avant, je posais un premier pied dans l'herbe mais le choc de cette collision m'empêcha de garder l'équilibre, et mon corps qui était attiré vers l'avant continua de basculer. Sautillant sur ce pied en avançant de quelques centimètres, je perdit rapidement l'équilibre par delà une sorte de .. haie de fleurs.

Le casque qui se trouvait sur mes oreilles roula un peu plus loin lorsque je m'affalais par terre telle une grosse merde .. quoique .. étrangement, le sol était bien moins "dur" que ce que je pensais. Il était même étrangement mou et .. et .. une fermeture éclaire ?

Ouvrant grand les yeux, je du faire face à un pantalon, deux jambes aussi ... et ma tête se releva péniblement de .. de ... oh bordel de merde.. je venais de foutre le nez sur l'entrejambe de quelqu'un !
Rougissant comme pas deux, je me redressais aussitôt, c'était déjà horriblement gênant de se vautrer, alors tomber en plus sur le sexe d'une personne .. c'était juste hors de ses forces, il était incapable de contenir cette honte qui colorée son visage.

-Ah ! Désolé ! Je suis vraiment désolé, je voulais pas vous ...

Mais alors que je tournais la tête vers la personne, je restais.. pétrifié de ce que je vis.

Invité

Je paressais tranquillement dans mon champs de fleur, je rêvais de la vie que j'avais eu avant d'être obligé de venir ici. Mon père avait vraiment de l'espoir de me voir changer, de quitter les sentier de la dépravation, et de me ranger comme un gentil petit garçon bien élevé. Mais il avait du rater un truc quand il m'avait fait, parce que j'avais envie de tout, sauf de ça. J'étais même près a m'enfiler 18 femmes, et autant de mec devant lui s'il le fallait pour lui prouver que ce mariage, même sous la torture -et encore il faudrait réussir à me mettre en position de torture hein- je ne dirais jamais oui à ce mariage qu'il avait arrangé pour moi. Même dans trente ans, même dans cent cinquante ans, je ne dirais jamais oui.

Cette vie que j'avais avant. Je me souviens encore le jour, où Senji était arrivé dans mon clan. Le pauvre enfant était bien mal tombé. Mais quand mon père m'avait regardé en souriant, avec cette expression de jouissance absolue, ce pauvre gosse avait perdu le peu d'espoir qui devait lui rester.

« Ta mission dans ce clan, sera de surveiller mon fils héritier, afin qu'il reste dans les sentiers battus et qu'ils honorent et respectent les règles qui régissent notre clan »

Le rouquin avait alors tourné la tête vers moi. Son regard n’exprimait pas grand chose, sinon de l'ennui. J'étais le gosse de riche bien habillé, qui ressemblait vraiment à un fayot de premier ordre...les lunettes en moins, à l'époque je ne trouvais pas ça nécessaire. Et surtout, je ne m'étais pas encore vraiment aventuré sur les chemin dangereux de la dépravation. Je n'avais pas encore quatorze ans.

« Et ce jusqu'à son mariage, qui aura lieu le jour de ses vingts ans »

Là j'avais tourné la tête vers mon père.

« Je vous demande pardon ? »
« Sanosuke, mon cher enfant, nous avons déjà trouvé ta promise »

L'idée de me marier ne me dérangeait pas plus que cela. Sauf que...

Mes idées s'embrouillèrent tandis que j'entendis un bruit de planche à roulette. J'avais une bonne ouïe. Je n'étais pas encore capable de relever les différent sons que pouvait produire les différents skate, mais pour avoir entendu celui de Senji qui me courrait après pendant des années, je commençais a reconnaître ce son. Mais j’essayais de replonger dans mes pensée, quand ce bruit de Skateboard ce rapprocha. J'entendis le bruit d'un choc sourd. La planche passa au dessus de ma tête tandis que j'entrouvrais à peine les yeux, suivit d'un casque, pour écouter la musique.

A peine le temps de comprendre que c'était pas normal, que, alors que je ne suis pas sous l'emprise d'une drogue fournies par Hadès je vois ce genre de chose, qu'un truc non identifié me tombe dessus, le nez en plein dans mes bijoux de famille ! Quelle pie celui là, même pas bonjour...les gens n'ont plus aucun savoir vivre je vous assure ! Pas que celui de me dérange de m'envoyer en l'air avec le premier venu, surtout si ça fait chiez mon père mais...j'aimais bien, au moins, voir la tronche du mec à qui je prêtais mon corps durant un instant.

-Ah ! Désolé ! Je suis vraiment désolé, je voulais pas vous ...

-Toi...

Cette voix. Je l'aurais reconnue entre mille ! Vu le nombre de mots adorables qu'elle avait prononcer à mon encontre, je l'aurais reconnu au milieu d'une foule bruyante avec un casque de musique comme celui qui m'était passé sous le nez deux minutes auparavant. J'ouvris complètement mes yeux bleus, que je posais sur le rouquin coiffé d'un bonnet. Je n'avais pas besoin de voir son visage pour savoir que c'était lui. Je l'avais assez souvent serrer dans mes bras pour l'emmerder, je l'avais assez souvent pousser à bout, au point qu'il n'était pas loin des larmes, assez souvent poussé à commettre une faute pour laquelle il était sévèrement réprimander...d'ailleurs si le joli plongeon qu'il venait de faire se savait auprès du paternel, s'en était fini de lui. En pensant cela, je pensais aussi, que je le faisait tellement chanter avant que...

Il releva la tête, entièrement rouge. Il avait encore les réponses corporelles d'un être humain. Il rougissait quand il avait honte, il pleurait quand il était en proie a une émotion trop forte, ou hurlais quand il pétait un plombs, il frappait -ou en tout cas il essayait- quand je ne l’écoutait pas. La dernière fois que je l'avais vu aussi rouge, c'est quand il était rentré dans ma chambre comme une tornade, alors que j'étais mieux occupé avec un bel inconnu.

-Tu ne voulais pas fourrez ton nez dans mes parties intimes ? Vraiment ?

Je lui adressais un sourire calme et posé. Presque comme si j'avais changé en fait, je donnais cette impression sereine. J'étais certes habillé décontracte aujourd'hui, je n'avais ni lunettes ni longue veste classieuse.

-Je t'ai tant manqué que tu te jettes sur moi...Senji...

Invité

Et merde !
Il ne pouvait rien m'arriver de pire que ÇA, tomber droit dans les .. les .. trucs mous d'un homme.
J'étais déjà assez traumatisé par mes précédentes années passées au service de la famille Namikawa, l'idiot aux cheveux bleu m'en avait fait voir de toutes les couleurs .. homme, femme .. il ne faisait pas dans la dentelle.
J'étais devenu .. "anti-sexe" à cause de lui .. toujours puceau .. toujours vierge .. jamais de premier baiser .. jamais de sexe, rien . J'étais traumatisé par cet idiot .. j'avais peur de ça .. mais on finit par s'y habituer ..

Bref .. me retrouver donc la tête la première entre les cuisses d'une personne me fit voir la vie en rouge, surtout sur mes joues, et j'étais tétanisé par la peur d'ailleurs. Si seulement mon coeur battait, celui ci serait désarçonner par la situation et frapperait terriblement vite et fort dans ma poitrine. Bien que malgré ma raideur je pu me redresser et m'excuser de ce terrible affront, la voix que j'entendis me paralysa vitesse grand V.

Je .. je connaissais cette voix !

Alors que je retournais ma tête vers le sommet du corps de ce ... de ce plus inconnu du tout, je reconnaissais sans le moindre mal le visage de cet imbécile de gamin qui m'avait traumatisé pendant des années. Poussant un cri (presque comme une pucelle), je me retrouvais soudainement plein d'énergie, assez d'ailleurs pour me propulser en arrière et atterrir sur les fesses .. avant de me déplaçait en rampant en sens inverse un peu plus loin de lui, pour reposer mes fesses à nouveau sur le sol.
La bouche grande ouverte, mon bras droit se releva et mon doigt le pointa en tremblotant*

-Tu .. tu ...

Je tremblais de la tête aux pieds, la surprise était beaucoup .. beaucoup trop grande à mon gout. Puis, une fois que je sa voix résonna encore dans mes tympans, je sentais une sorte d'instinct chat prendre possession de ma possession et tout mes poils se hérissait sur mon corps.

-Tu ne voulais pas fourrez ton nez dans mes parties intimes ? Vraiment ?

-Je t'ai tant manqué que tu te jettes sur moi...Senji...

-Ja... JAMAIS !

Haletant encore, mon cerveau avait fait une sorte de gros BOOM dans mon crane, un peu comme une balle de flipper avant d'arriver enfin dans le trou de game over.

-Et.. et puis c'est de ta faute si je suis ici moi aussi !

Invité

J'observais son visage d'ange se décomposer avec un sourire moqueur. Comment n'aurais-je pas pu me moquer de lui ? Lui qui me suivait partout, comme un gentil petit chien sur les ordres de mon père. Lui qui usait toutes ses forces pour essayer de me faire comprendre que je n'agissais pas comme je le devais. Lui qui avait comprit qu'il sacrifiait sa vie pour une cause perdu, qu'il ne mènerait jamais sa mission à bien. Jamais...c'était peut-être mon deuxième prénom en fait.

Je savais que je l'avais traumatisé, et je m'en moquais royalement. Je n'allais pas changer ma façon d'être pour ses beaux yeux. Je n'étais pas comme ça. Et il le savait bien. Pour me faire changer d'avis il fallait qu'il y une bonne raison, et surtout que j'y trouve mon compte.

Je plissais légèrement les yeux. S'il était ici, c'est que le paternel avait eu vent que mon séjour ici n'avait pas encore porté ses fruits. En même temps, j'étais cloîtré dans un institut de recherche, où j'avais été un cobaye de laboratoire pour un jeu de survie. Que j'avais perdu, et cela ne me faisait ni chaud ni froid. Mon père avait-il eu peur pour moi ? Peur pour son fils héritier ? Je n'y croyais pas trop. Il y avait deux choix : soit il envoyait Senji me surveiller, comme toujours...soit, l'arrivée imminente de mes vingts ans et le soit disant mariage que j'avais refusé approchant, il commençait à sentir la pression sur ses épaules, car il savait très bien que je n'accepterais jamais.

Je reportais mon attention sur le petit rouquin, qui rampait aussi loin de moi qu'il le pouvait.

-Tu .. tu ...

Un nouveau sourire étira mes lèvres. Mes yeux bleus se moquaient affichaient cette lueur moqueuse que je ne cachais même pas. Je le regardais de haut en bas. Il n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. Quand j'avais tourné le dos, et que j'étais monté dans le train qui me menait dans cet endroit, son regard pétillait de joie. Je partais enfin, j'allais lui foutre la paix, il était libre, il avait gagné...j'allais être obligé de changer. LE Sanosuke Namikawa, allait dans un endroit qui allait me faire marcher au pas. Comme il avait du déchanté, quand mon père lui avait donné l'ordre de s'y rendre. J'imaginais très bien sa tête.

-Tu perds tes mots ? Je savais que tu serais heureux de me revoir...mais à ce point...j'en pleurerais presque.

-Ja... JAMAIS !

Et j’éclatais de rire. Il n'avait même pas besoin de me le dire qu'il aurait préféré se pendre plutôt que de me revoir, vivant, et exactement le même, si ce n'est pire que cette fois où, il m'avait surprit avec un homme dans mon propre lit. Il avait été faire son rapport. Je me souviens encore le choc dans son regard. Le dégoût. Les tremblements qui agitait son corps si frêle en apparence. Le même que celui qui l'agitait en ce moment d'ailleurs.

Je relevais une de mes jambes, posant un bras dessus pour soutenir ma tête, je lui adressait mon plus beau sourire. Moi, j'étais content de le revoir. Mais sans doute pas pour les raisons que vous croyez. Je n'étais pas du genre à tomber amoureux. On s'y laisse prendre une fois, pas deux. J'avais décidé de vivre comme un véritable salaud, et j'y étais bien. Pourquoi changer quand on est bien dans sa peau et dans sa tête ?

-Et.. et puis c'est de ta faute si je suis ici moi aussi !

Je haussais un sourcil, en plongeant mes yeux dans les siens malgré la distance.

-Que veux-tu que j'y fasse si tu n'es pas capable d'envoyer mon père sur les roses.

Je poussais un soupir, et me relevais. Je lui tournais le dos, et allait ramasser son casque et sa planche à roulettes. Toujours la même d'ailleurs. Sans doute avait-elle une quelconque valeur à ses yeux. Des tas de petites choses dont j'étais bien incapable. Changer de maison, de pays, d'amis, de lit, de copain ou de copine dans la même journée me laissait totalement indifférent. J'avais quitter mon clan sans l'ombre d'une larme, j'avais quitté ma famille sans l'once d'un regret...J'étais un gros dépravé, et je ne comptais pas changé.

Je me retournais et avançais lentement vers lui. Et je m'accroupis près de lui. Je plaçais les écouteurs autour de son cou, avec un sourire calme. Presque comme si j'allais m'excuser. Et je tirais sur le câble pour l'attirer vers moi.

-Tu sais...tu m'as quand même un peu manqué.

Je posais le skate et m'assis dessus, sans le lâcher du regard.

-Quelle est la raison de mon père pour t'avoir envoyé ici, cette fois ? Je doute que ma présence ait manquée à qui que soit...

J'avais dit ça avec une pointe de regret dans la voix. Même si je m'en foutais royalement.

Invité

Cet .. cet abrutit avait raison, sur toute la ligne, mais j'avais toujours détesté le reconnaître.
De toute façon cela n'aurait rien changé à ma vie, ni avant, ni maintenant. J'étais condamné à être manipulé, utilisé puis jeté par des autorités plus hautes et je ne pouvais rien faire, c'était comme ça, ma naissance avait été tracée de façon à ce que .. je me tape du baby-sitting toute ma vie.

Mais alors que je continuais de tremblais, mon bras s'abaissa lentement lorsqu'il s'approcha. Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur et de déglutir en le voyant s'approcher de moi.

Silencieux, mes yeux ne le lâchait pas une seule seconde, prêt aussi à bondir n'importe où pour ne pas me faire piéger par sa personne, je fus surpris lorsqu'il se dirigea vers la planche de Skate et mes écouteurs.
Même si je ne manifestais rien oralement, il était très facile de lire ma surprise sur mon visage, surtout "lui". "Il" pouvait lire très facilement en moi, et je n'avais jamais réussi à me camoufler de son regard de prédateur.

Lorsqu'il s'approcha de moi pour glisser les écouteurs autour de mon cou, j'ouvris la bouche afin de le remercier .. mais il fut bien plus rapide que moi. Poussant alors un son assez étouffé, je me retrouvais attirer vers lui pour mieux finir à quatre pattes entre ses jambes.

Sanosuke était assis sur mon skateboard et me tenait grâce aux écouteurs et au cordon qui lui donnait une prise parfaite autour de mon cou pour manipuler la partie supérieure de mon corps. Grognant, je fus tellement surprise d'entendre ses mots que j'en oubliais l'espace d'un instant de me débattre.

-Tu sais...tu m'as quand même un peu manqué.

... Je lui avais manqué ? .. même un peu, c'était déjà un véritable miracle. Je n'avais pas le moindre souvenir venant de sa part qu'il est déjà pu éprouver ce genre de choses . Etre en manque de sexe .. et être en manque d'une personne, c'était DEUX MONDES DIFFÉRENTS. Surtout avec lui. Alors oui, j'étais estomaqué par ce que je venais d'entendre.

Mais lorsqu'il fit mention de son père, un courant désagréable descendit de ma nuque à la naissance de ses mes reins et je pus ainsi reprendre un peu mes esprits.

-C'est .. toujours la même raison.. enfin, il veut être sur que cet établissement te fasse changé .. et il était .. persuadé que me voir te ferait du bien.. mais je ne sais pas trop pourquoi ...

On pouvait entendre sa ma voix une sorte de dépit palpable. Parfois, je me demandais si son père n'était pas lui aussi un monstre de sadisme .. pour m'envoyer une nouvelle fois aux côtés de Sanosuke.

Invité

Évidement que j'avais raison. J'avais TOUJOURS raison, même lorsque j'avais tort. Je savais reconnaître mes tort, mais je ne le faisais pas souvent. C'était bien là, le propre des enfants gâté à qui l'ont passe tout ce qu'ils veulent non ? J'avais été élevé comme un petit prince, jusqu'à ce que je commence à m’intéresser au monde des hommes, et qu'on me colle Senji sur le dos.

Le changement de mon comportement, n'avait certes rien à avoir avec lui, mais parfois il m'arrivais de jouer avec et faire comme si c'était de sa faute. Je savais titiller la corde sensible du petit rouquin, avec simplement quelques mots. Autant vous dire que je m'en privais pas. Je savais très bien, que si un jour je venais à être vraiment sincère, il ne me croirait pas...mais j'étais comme ça. Je faisais ce que j'avais envie...peu importe les conséquence.
Je savais aussi très bien que de devoir me surveiller tout le temps l'emmerdait profondément. Tout comme d'être surveillé sans cesse me faisait royalement chier. Mais j'avais eu beau lui dire d'aller voir ailleurs, il était toujours là...comme quoi ma présence était plus attrayante que les punitions que devait lui concocter mon père a cas où il échouait ou tentait de se faire la mal.

Il déglutit alors que je me levais. Cette peur presque panique qui s'emparait de lui alors que je réduisais la distance entre nous. Elle me plaisait. J’étais un gros salopard sadique, il le savais. Mais il était incapable de contrôle ce qu'il ressentais quand j'étais dans le coin. C'était justement cette sensibilité à fleur de peau qui me plaisait chez lui. Parce que pour cacher tout cela, il passait son temps à brailler. Et que surtout, il m'amusait. Le voir se débattre dans un bassin d'eau qui lui arrive au genoux, pour tenter de me faire dire un simple « oui », c'était vraiment hilarant.

Il était sur le qui-vive. Et je me mis à rire. Il avait l'attitude, le regard et l'odeur d'un proie acculée au pied d'un mur trop haut pour qu'elle puisse sauter par dessus et sauver sa peau. Mes gestes, semblaient l'avoir surprit. Je fi comme si je n'avais pas vu cette surprise, ou comme si elle m'était totalement indifférente -c'était le cas après tout. Il savait aussi que de toute façon, il ne pouvait rien me cacher. Sa tête était un livre dont j'avais quasiment parcourus toutes les pages. Je savais qu'il ne m'aimait pas, qu'il désespérais de remplir sa mission, et le dégoût profond que je lui inspirait.

Quelques minutes plus tard, il était dans un position assez délicate, a quatre pattes devant moi, comme le fidèle tout qu'il était à mes yeux. Il grognait, et je m'en moquais tout autant que je moquais de la surprise qu'il avait pu éprouver, ou du dégoût que ma proximité lui inspirait. Il ne lui restait plus qu'à remuer la queue, la langue pendant et la comparaison serait parfaite.

Je savais que mes mots, étaient en train de faire un ravage dans sa tête. La preuve, il était toujours à quatre pattes, il ne tremblait plus, il ne grognait plus, et il n'essayait même pas de regagner sa liberté. Cela lui ressemblait tellement peu de se laisser faire sans rien tenter pour se libérer. J’éclatais de rire, le faisant sursauter tandis que je glissais une main sous son menton pour lui faire relever la tête. Et je plongeait mon regard dans le sien.

-C'est tellement bizarre que tu en perds la parole mon chou ? C'est presque mignon...

Je me moquais de lui, il le savait. Mais la limite entre la sincérité et la moquerie était si mince et surtout si malléable avec moi, qu'il ne savait jamais sur quel pied danser. Et je jouais avec ses hésitations, comme un chat, joue avec la vie d'une souris, qui crois pouvoir lui filer entre les pattes, alors qu'elle est prise au piège depuis un moment déjà. Seulement, j'avais fini, par m'habituer à le voir partout derrière moi. Cela faisait cinq ans qu'il me suivait, aussi collant d'un chewing-gum...et tout autant de temps que je jouais avec lui. Il aurait pu être un de mes amis, mais j'étais trop retors, trop tête de mule, trop volage pour qu'il s'attache à moi. Et je n'avais pas besoin d'amis comme lui...

Et j’évoquais mon père, en lui demandant la raison de sa présence. Son corps se remis à trembler et il sembla de nouveau en état de réfléchir. Son regard se reposa de nouveau sur moi, tandis qu'il ouvrait la bouche, pour prononcer ENFIN des paroles, presque intelligentes.

-C'est .. toujours la même raison.. enfin, il veut être sur que cet établissement te fasse changé .. et il était .. persuadé que me voir te ferait du bien.. mais je ne sais pas trop pourquoi ...

Je le regardais un instant...impassible. Je lâchais un peu le cordon de son casque, juste assez pour qu'il puisse changer de position, mais je le gardais entre les mains. Mon visage était impassible tandis qu'il parlait, et il devenait de plus en plus inexpressif a chacun de ses mots. Lorsqu'il eu fini, je baillais à m'en décrocher la mâchoire, allant jusqu'à essayer une larme au coin de l’œil droit.

-Mon père est de plus en plus gâteux.

Je poussais un soupir.

-C'est lui qui m'a envoyé ici. Il avait l'air si sur de lui et si fier quand il l'a fait...cela ne lui posait pas de problème d'envoyer son fils héritier dans un nid de frelons. Maintenant, il a peur que même les fous d'ici ne viennent pas à bout de mon caractère ? Il a raison...j'ai pas envie de changer...ni de comportement ni d'avis sur ce mariage...

Pour ce qui était de mon « bonheur » de revoir Senji. Tout était relatif. Comme je le disais plus tôt, malgré mon caractère de merde, je l'aimais bien. Il y a des tas de gens que j'emmerdais juste pour les faire craquer, prenons exemple du paysan qui partageais ma chambre. Mais Senji c'était différent. J'avais fait l'effort d'essayer de le connaître, et j'avais laisser tomber, car il n'avait en tête que cette idée de me faire devenir l'héritier idéal parce que mon père le lui avait demander. Et plus on me disais de faire une chose, et plus je faisais le contraire. Il le savait. La note de dépit dans sa voix en disait long.

Je posais ma main sur sa tête, avant de me mettre à rire.

-C'est bien le genre de cette vieille chauve-souris de dire des choses pareilles. Tu ne pourras jamais faire de moi le fils prodigue dont il rêve...tu le sais très bien mais...ouais, ça me fait plaisir de te revoir. Même si ce n'est pas réciproque.

Est-ce que j'étais sincère ? Peut-être...Comme je l'avais dit, quitter ma famille et ma ville, mon clan et mes attaches ne m'avait aucunement chagriné. Senji m'avait manqué, car je n'avais plus personne a qui faire perdre son sang froid. J'avais trouver une nouvelle victime avec mon coloc', j'avais pris des habitudes ici, qui seraient loin de lui plaire.

-Quelles sont tes instructions cette fois ? Me convaincre de me marier ? C'est toujours non. M’empêcher de m'envoyer en l'air avec n'importe quelle femme ou n'importe quel mec ? Je crois que mon coloc' commence à s'habituer à ma présence dans son lit...

Et mes yeux bleus étaient sérieux. Je guettais la moindres de ses réactions. Vraiment, j'allais bien m'amuser avec lui dans cet institut.

Invité

Ma vie n'était qu'un immense cauchemar .. qui ne cessait de s’accroître à chaque seconde. Sano faisait partie de ce genre de créature que l'on ne souhaite plus jamais revoir de sa vie .. parce qu'elle vous traumatise toujours.

Alors que je l'entendais parler de son père de cette façon là, je sentais mes cheveux se dresser sur la tête, comment dire .. son "paternel" était mon patron en quelque sorte, et il me faisait vachement plus peur que Sano lui même.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il avait plus d'autorité que n'importe qui autour de moi, qu'il était plus vieux .. donc vachement plus grincheux .. et forcement plus chiant, qu'il avait des idées totalement hors de leur temps .. et vachement contraignantes ... et tout un tas d'autres choses .. d'ailleurs.

Ceci dit .. j'aurais surement pu apprécier de revoir Sano si cela avait été dans d'autres circonstances .. et surtout si je n'avais pas à passer mon temps à sa suite comme une sorte de fidèle toutou qu'il fallait surveiller toutes les trente secondes afin qu'il n'aille pas pisser sur la jambe d'une autre personne dès qu'on aurait le dos tourné.

Soupirant, je finis cependant par ouvrir très grand grand la bouche, il .. il venait de me dire quoi ? Il partageait son lit avec ... avec une personne ... et UN HOMME en plus !
C'était .. c 'était ... la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

Prit de frissons, un grand stress grimpait dans mes membres et avec une détente aussi agile qu'un chat, je lui sautais dessus afin de le renverser en arrière.
Ceci fait, je posais mes fesses sur son ventre et attrapait alors le col de sa chemise blanche pour avoir une prise susceptible de m'aider à le secouer comme un bananier géant.

-Tu .. tu ... tu partages ton lit avec un mec ?

Un ange passe.

-Mais BORDEL .. tu ne sais pas garder ta queue sagement rangé dans ton pantalon !!!!! Espèce de pervers .. HENTAI ! bouffeur de queue !

J'étais haletant .. mais la nouvelle tout simplement de me sidérer .. bordel, je l'avais quitté si peu de temps et .. et .. le voila déjà entrain de roucouler comme un animal en rut avec tout et n'importe quoi. J'avais juste envie de pleurer maintenant que je savais ça .. et l'immense masse de travail qui m'attendait.

Pourquoi .. pourquoi j'étais un vampire, un être pseudo immortel qui peut pas se suicider gentiment afin d'échapper à cette merde ?

-Je vais te foutre une muselière .. !

Je me penchais au dessus de lui, faisant tomber ma veste pour tenter de l'étouffer avec, sait-on jamais .. si ça pouvait marcher !

Invité

Tout se passait comme je le voulais. La surprise son visage. Elle m'avait même manquée. En fait, même si je e le dirais jamais par fierté, je l'aimais ce petit gars. Il savait, sans même le savoir, ni le vouloir, chasser mon ennui. bon d'accord, il fallait dire que je le cherchais beaucoup, et il était si...sensible.

D'ailleurs en pensant à sa possible sensibilité, je me mordillais la lèvre, en lui lançais un regard plus lubrique que jamais. Je savais que ce regard le ferait rougir. Mais il se trouve, que j'avais apparemment dit la phrase en trop. Oh je n'aurais pas lui cacher bien longtemps, s'il était vrai qu'il devait me suivre dans cette école, les rumeurs iraient bon train. Autant que ce soit ma bouche de pervers qui lui déballe le pot aux roses après tout.

Je le vis ouvrir de grand yeux, et se redresser. J'aurais pu éviter si j'en avais eu mais, je me contentais de lui adresser un sourire, et de me laisser emporter par sa force de moineau. Le skate roule sous mes fesses et je me retrouvais à même le sol, avec un incroyable cavalier.
Il agrippait fébrilement le col de ma chemise en me lançant un regard qui aurait sans doute du me faire peur. Mais ça c'est une chose qu'il n'avait jamais réussi à faire. Me faire peur.

-Tu .. tu ... tu partages ton lit avec un mec ?

Je claquais doucement la langue contre mon palais, en poussant un petit soupir. Cette manière de dire que les sermons n'auraient aucun effet sur moi. Mais je l'écoutait quand même. Je continuais de sourire, en le regardant. Il était passablement choqué.

-Oui je partages mon lit avec un mec...il n'y a rien de dramatique là-dedans...ce n'est pas la première fois, tu le sais très bien.

Ce n'est pas comme s'il ne m'avait jamais en pleine action avec un homme. Cette fois qui l'avait sans doute encore plus dégoûté du sexe que n'importe quelle autre fois où il m'avait surpris en plein acte charnel avec quelqu'un. L'envie me démangeait de dire une connerie...mais il prit la parole avant que je puisse le faire.

-Mais BORDEL .. tu ne sais pas garder ta queue sagement rangé dans ton pantalon !!!!! Espèce de pervers .. HENTAI ! bouffeur de queue !

J’éclatais simplement de rire. Lorsque j'eux fini de me payer sa tête, je plongeais mon regard azur dans le sien, qui me fusillais du regard. Et je poussais de nouveau ce petit soupir si caractéristique de celui que j’étais devenu. Un petit tic qui me restait du temps où les ordres de mon père me cassait les pieds et d'autres choses.

-Tu te trompes. On est pas dans un bordel ici....mais dans un institut de recherche...et je fais donc des recherches...actives diront nous...

Je levais les bras et les posais sur ses cuisses, accentuant mon sourire sadique.

-Et puis...tu sais il faut bien que je comble le trou de ton absence tu sais.

Puis en passant ma langue sur mes lèvres je fis remonter doucement un main sur sa cuisse. Mon sourire se fana durant une demi seconde, mais je lassais ma main là où elle venait de se mettre...sur son joli petit postérieur.

-Je vais te foutre une muselière .. !

Je me mordis l'intérieur des joues, pour ne pas rigoler...mais c'était plus fort que moi. Est-ce qu'il se rendait compte des doubles sens qu'il faisait en ma présence. Ce n'était pas bon...pas bon pour lui tout ça. Je ne l'avais pas vu depuis quelque mois, mais notre relation ne s'était pas du tout améliorée dans le bon sens.

-On appelle ça un capote...mais en général...je préfère foutre les chose moi même...je suis dubitatif quand au fait que tu sis capable de me foutre quoique ce soit Senji chéri.

Oui j'avais bien dit "chéri". Mais c'était pour l’embêter encore plus. Ma main qui était sur son joli petit cul s'envola pour attraper son poignet, afin qu'il ne s'en aille pas...il fallait couper toute possibilité de retraite pour ce petit.

Invité

.. Que .. que .. QUEUWA !??

La situation était de plus en plus étrange, terrifiante même selon les angles sous laquelle on la regardé. J'avais encore agis sur une pulsion .. et je chevauchais promptement Sanosuke d'une façon relativement ambiguë ..

La bouche ouverte, mon cerveau s'était partiellement déconnectée de la réalité, et de la notion de moralité par la même occasion. Mes instincts de survie étaient en veille, et ça, c'était très mauvais pour ma survie !

-Et puis...tu sais il faut bien que je comble le trou de ton absence tu sais.

... Mon visage se fit encore plus rouge qu'un bon piment mûr à point. Je sentais le feu monter sur mes joues, même si j'étais un vampire, j'avais gardé des reflexes humain, enfin .. je les avaient copiés à force de les voir autour de moi. Et donc .. en plus de rougir, me voila entrain d'éprouver une forte chaleur au niveau des joues .. et subitement aux fesses aussi .. mais ça, ce n'était pas pour la même raison !

- Que .. quel trou tu dois combler ?! Ne te fou pas de ma gueule ! ...

Alors que je lui répondais, le sous entendu foireux et sexuel qu'il venait de faire me monter au cerveau. Ouvrant grand les yeux, je m'empourprais davantage avant de le secouer dans tous les sens une nouvelle fois.

-Ca... ça suffit avec tes sous entendus sexuels !!! ... et puis .. et puis .. on a jamais rien fait ensemble, et encore moins couché ensemble .. alors tu as pas de trou à combler avec moi ! ..

Je m'arrêtais un instant de le secouer .. mort de honte. Relâchant son col de chemise, je poussais subitement un petit son de surprise en sentant ses mains bien se lover contre mon arrière train. Semblable à une sorte de pucelle, je me cambrais contre lui, et cela .. contre mon gré.
Mon bas-ventre frotta contre son ventre, me faisant par la même occasion gémir et frissonnait de façon incontrôlée.

-On appelle ça un capote...mais en général...je préfère foutre les choses moi même...je suis dubitatif quand au fait que tu sois capable de me foutre quoique ce soit Senji chéri.

- .... !

Je ne pu répondre tout de suite, j'avais juste une idée, fuir loin de lui, et rapidement d'ailleurs. Mais alors que je me redressais vigoureusement, son bras attrapa le mien et m'empêcha ainsi de prendre la fuite comme je le souhaitais au départ. Poussant un nouveau son de surprise, la force que j'avais mise dans mon geste pour me reculer et sa main me stoppant me fit faire l'inverse de mon souhait d'origine. Me retrouvant donc la tête dans son cou, le corps lové contre le siens, je grognais tout en essayant de me relever .. et sans avoir dit mon dernier mot !

- Espèce de .. ! ... tu vas voir !

Et là .. je tentais de plonger mes crocs dans son cou .. juste pour essayer de me venger.

Invité

Vraiment, un vampire qui devient tout rouge c'est une chose qu'il n'est pas donné de voir à tout le monde. Même quand on est un vampire pur sang et qu'on à l'habitude de voir des tas de choses bizarres...Mais Senji battit, à lui seul pas mal de records. Un vampire qui sait copier les humains au point de rougir comme une écrevisse, et de pleurer comme une madeleine.

Alors vous vous douter bien, que rien que pour se spectacle, je n'allais pas échanger ma place avec un autre. C'était bien trop amuser de l'emmerder et de le voir changer de couleur comme ça. J'allais peut-être même réussir à le faire devenir aussi orange que ses cheveux aussi. Voilà un objectif idiot que j'étais bien capable de me lancer juste pour voir si j'en étais capable.

-Que .. quel trou tu dois combler ?! Ne te fou pas de ma gueule ! …

Je me contentais de lui sourire. Pas la peine de répondre à ça. Il allait fini par comprendre tout seul ce que je voulais dire. Ou pas. Les jeunes pucelles effarouchées étaient parfois un peu dur de la feuille. Mais non il fini par comprendre. Il devient encore plus rouge...il venait de passer du stade de la tomate à celui du piment. Je me demandais s'il était aussi que le dit piment...une idée graveleuse d'essayer pour confirmer cette idée vint me titiller le cerveau...

-Ça... ça suffit avec tes sous entendus sexuels !!! ... et puis .. et puis .. on a jamais rien fait ensemble, et encore moins couché ensemble .. alors tu as pas de trou à combler avec moi ! ..

Je posais mon regard sur lui. Je ne souriais plus. Et mon regard était des plus sérieux. Non je n'avais rien fait avec lui...mais on ne dit que plus la proie est inaccessible et plus l'envie de l'attraper est présente. Il me secouait comme un bananier, mais il n'y avait qu'une seule banane sur moi, et aucune qu'il puisse faire tomber malheureusement. C'est peut-être pour cela qu'il avait fait fait tomber sa veste. Se déshabiller pour me secouer c'était vraiment logique...mais seulement dans sa tête.

Mais je posais mes mains sur ses jolies fesses et...au delà de son joli petit cri de surprise, il se cambra. Les gens normaux m'aurait mit une claque. En tant normal il aurait fait un bond pour s’éloigner de moi autant que possible. Mais je le connaissais. J'avais fait une chose que personne n'avait jamais prit la peine de faire avec moi : je le connaissais. Assez bien pour savoir le genre de réaction qu'il aurait à chaque de mes paroles. Connaître aussi bien les mots qui font mal que ceux qu'il aimerait entendre de ma bouche.
A se cambrer comme ça, c'est une autre parte de son corps qui se frotta contre moi. Et un sourire se dessina de nouveau sur mes lèvres.

-Non...on a jamais rien fait...mais ça peut changer ça tu sais...

Et j'avais aussi deviner qu'une fois qu'il aurait tout réaliser, le sens de cette phrase et des précédentes, il allait essayer de s'enfuir. Et j'avais retenu son bras pour qu'il ne puisse pas s'enfuir. Et c'est d'ailleurs ainsi qu'il se retrouva allonger sur moi. Et sa tête dans mon cou. Une vagues de légères secousses secoua mon corps, tandis que je poussais de nouveau ce petit soupir d'agacement. Je lui lâchais le bras, et glissais l'un des miens dans son dos, pour le maintenir dans cette position.

-Espèce de .. ! ... tu vas voir !

-Je me demande bien ce que tu veux me montrer ? Ton corps mon petit Senji ?

Ce qui bougea contre la peau de mon cou se fut sa bouche. J'aurais pu me marrer, et me foutre de sa gueule si j'en avais eu l'envie. Non. Je n'en avais pas envie. Mais de l'autre main je tirais sa tête en arrière et ...je lui léchais l'oreille. Pourquoi aurais-je fait autre chose ? J'avais pas dans l'optique de l’abîmer mon jouer. Le jouet a mâchouiller, il se nommait Shuki, et c'était plutôt une grosse peluche.

J'attrapais sa chemise, et après avoir une jambe entre les siennes, l'obligeant à se frotter un peu plus contre moi, j'inversais nos situation respective. Et je me retrouvais de nouveau dans la position qui me convenais le mieux : celle du dominant. Allongé contre lui, le poids de mon corps sur le sien, rien n'indiquant que cette position m'excitait plus que celle de tout à l'heure, je lui adressais un grand sourire.

-Cette situation est plutôt agréable...Seeeen-jiii

Cette façon, bien à moi que j'avais de prononcer son nom, ne lui plaisait pas tant que ça. Je le savais. Je l'usais quand généralement je lui préparais une surprise dont il allait se souvenir.

Je posais ma tête sur son torse. Il y a des choses auxquelles on pense mais qu'on ne peut même pas s'autoriser à esperer.

-Dis Senji...tu m'aimes ? Lui demandais-je tout doucement, tout près de l'oreille.

Et j'enfonçais mes canines dans son cou. Boire le sang d'un sang pur, normalement c'est dangereux. Moi je m'en foutais. Je l'avais déjà fait...je n'étais jamais devenu calice de personne. Sans doute les don que mon sang et mon appartenance au clan Namikawa en tant qu'héritier direct m'offrais une sorte d'immunité. Je n'en savais rien. Je m'en foutais aussi. Par contre, l'emprise que je pouvais avoir sur les autres vampires, et sur les autres personnes tout court d'une simple morsure...était bien plus dévastateur. Ma langue lécha le sang qui coulait de sa plaie. De cette simple morsure j'avais acquis le droit de le faire bander si je le voulais. Mais cette partie de mon pouvoir n'étaie connue que de moi, et de ce qui avait partager mon lit. Celle que tous connaissais c'était que je pouvais prendre le contrôle de l'esprit d'une personne et faire d'elle ce que je voulais durant quelques heures. Bien assez pour leur faire faire des tas de choses qu'ils ou elles n'auraient jamais accepté de faire de leur plein gré. Mais ce pouvoir là, je n'en fit pas usage sur Senji...non je lui envoyais juste assez de toxine excitante pour le faire bander...et je relevais la tête, avec un air presque surpris sur le visage.

-Ooooh ~

Invité

N..noonnn, noonn nooonnn nooooooon !
Rien ne pouvait être pire que .. ah si, c'était possible en faite.

J'avais dans l'idée de le mordre, juste pour pouvoir me venger et lui infliger une petite punition, mais ..

... Agréable ? qu'est ce qui était agréable dans le fait de se stopper dans votre manoeuvre pour vous venger et d'être ensuite attraper par les cheveux et tiré en arrière pour ne plus pouvoir recommencer.
Je grognais, les yeux mi clos. J'étais dans l'impossibilité de me débattre, sa main retenant mes cheveux était forte et je n'arrivais pas à bouger.
Quand sa bouche s'approcha de mon oreille, mon regard tenta de voir ce que son visage envisageait de faire, mais ce fut en vain. En revanche, je sentis pleinement sa langue effleurer et jouer sur mon oreille, ce qui eu d'ailleurs l'effet de me faire gémir de plus belle.

-Mhh.. ! n..non..! vire ta langue ..de.. là

Je n'arrivais pas à parler, la présence de sa langue m'avait perturbé au plus haut point. Mais ma voix se fit encore entendre, mais pour une autre raison, je basculais soudainement sur le côté pour finir dos contre l'herbe, et bloqué par la même occasion par le corps froid et imposant de ce vampire. Mon corps avait d'ailleurs frissonné très fortement lors de ce changement de situation .. mon entrejambe s'était .. frotté de façon assez langoureuse contre sa cuisse, installée à son aise entre mes cuisses. Rougissant à nouveau, je fus perturbé par la présence de son visage contre mon torse.

-Dis Senji...tu m'aimes ?

Les yeux grand ouvert, je le fixais soudainement avec un étonnement sans fin. J'en avais gardé la bouche ouverte. Heureusement d'ailleurs que j'étais un vampire, sinon j'aurais sans nul doute oublié de respirer ..

-Je .. je ..

Je n'arrivais pas à parler, mais je n'eu pas non plus la chance et le courage de continuer, car soudainement, ses crocs se plantèrent dans ma gorge sans que je ne puisse faire quoique ce soit.
Me cambrant aussitôt en sentant ses dents transpercer ma chair, je m'agrippais alors à sa chemise de toute mes forces. Mon corps quitta au trois quart l'herbe, se collant contre le siens jusqu'à ce qu'il relâche enfin ma gorge pour mieux en lécher la plaie.

Haletant .. comme un être humain, les yeux mi clos, de petites larmes étaient présentes au coin de mes yeux, la morsure était douloureuse, et je ne m'y attendait tellement pas que la surprise fut tout simplement énorme.

-Ooooh ~

Alors que j'entendais ce petit son sortir de sa bouche, je ré-ouvrais les yeux avec dans l'idée de le repousser .. de le frapper aussi, mais .. mais .. je n'arrivais pas à bouger mes jambes.
Surprit par ce manque de réaction de la part de mon corps, je baissais un peu la tête avant de sentir une puissante vague chaude et électrisante se perdre dans mon bas ventre. C'était une sensation tellement puissante que mon sexe était plus que réactif, bien trop d'ailleurs. Alors que je bandais malgré moi, mon visage retrouva son habituel couleur rouge vif.

-Que.. qu'est ce que .. !

J'étais .. choqué de sentir mon sexe poussé mes vêtements afin de se redresser encore .. encore et encore. C'était tellement gênant que j'en oubliais totalement le "à cause de quoi je bande", et je tentais alors de croiser les cuisses pour camoufler cette érection naissante et très .. très .. explicite.

-Ne .. ne regarde pas ! ...

Invité

Il y a tellement d'avantages à être un vampire. Mi je jouissais dans les sens du terme de ma nature. J'avais été capable, de développer un pouvoir dont je pouvais faire usage quand je le souhaitais sans que personne ne sois capable de prévoir son apparition. Ou peut-être étais-ce parce que j'avais bu le sang d'un pur qui étais capable d'user de ce don...Ce serait intéressant si j'étais capable d’absorber le pouvoir des sang purs avec qui je partageais mon sang. Enfin ce n'étais pas le sujet, là...

Là j'étais bien installé. Entre ses cuisses, contre son corps. Je pouvais respirer son odeur. L'odeur de Senji qui me suivait depuis près de cinq ans. Je le connaissais bien. Oh, pas encore en profondeur, mais je savais faire durer les plaisir...et comme on dit, plus on attends et meilleur c'est n'est-ce pas ? J'avais tellement d'occasion de le violer dans un coin depuis que mon père l'avait collé à mon service...encore plus d'occasion depuis que, comme des chiens il nous avait tatoué pour qu'on se souvienne -comme si c'était possible d'oublier ce genre de chose, surtout pour lui- qu'on était lié l'un a l'autre. Lié...

Je chassais de ma tête ce genre d'idée pour me concentré sur lui, sur la morsure douloureuse que je lui infligeais. Je savais qu'elle faisait mal, mais il était un vampire de sang pure et je ne pouvais pas roulé son esprit...en fait je n'en avais pas envie. Je n'avais pas envie de prendre possession de son esprit. Alors que je retirais mes crocs de sa chair, et que je me redressais, en appuis sur mes bras au dessus de lui, je vis les larmes perler à ses yeux. Ses petits gémissements alors qu'il essayait de me repousser avec si peu de force et de volonté que j'aurais pu me poser des questions si je n'avais pas su. Pas su quoi ? Mais qu'il aussi pure qu'un bébé qui vient de naître, et aussi anti-sexe que les anges les plus purs du paradis.

-Mhh.. ! n..non..! vire ta langue ..de.. là

-Non...tu as plutôt bon goût...

La tension dans son corps, était si bonne. Je savais qu'il n'était pas gay.
Mais je pensais qu'au moins, il connaissais certaines choses concernant son corps. Il devient soudain extrêmement rouge alors que son regard glissais sur son corps pour se bosser sur la bosser caractéristique qui se formait au niveau de son entre-jambe.
Lentement je me redressais, à quatre pattes. Je l'observais. S'il avait été humain j'aurais pu sentir son cœur battre sur la langue. Apparemment c'était la première qu'une chose de ce genre lui arrivais. A 19 ans...il n'avais jamais...alors je restais bête moi même. Je venais de déclencher sa première érection. Qu'il ne soit pas gay c'est un chose...qu'il soit anti-sexe c'était une chose...mais qu'il n'ait JAMAIS rien fait...même tout seul relevais de l'impossibilité...à mon sens. Aucun homme normalement constitué ne pouvais pas apprendre à découvrir son corps.

-Ne .. ne regarde pas ! ...

Mais je ne détournais pas la tête. Non bien au contraire, je posais mes mains sur son ventre, pour l’empêcher de se retourner et de cacher cette réaction qui le gênait tant.

-Pourquoi ?

Évidement. J'étais bisexuel moi. Je m'en moquais totalement de voir un homme bander en ma compagnie. Bien au contraire. Que ce soit Senji, même si je ne le montrais pas, avait une signification un peu plus particulière pour moi...mais il ne pourrait le deviner sauf si je lui disais tout fort.

-Ce n'est pas la peine de te cacher...ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de spectacle.

Et un sourire se dessina sur mon visage. Lentement. Un sourire qui n'avait pas grand chose de rassurant. Mais il finissait par me connaître à force. Pas rassurant mais pas méchant non plus.

-Senji...tu n'as jamais...

En fait j'étais tellement surpris, que je ne parvenais même pas à le lui dire. Mais si je semblais surpris je n'en perdais pas moi de vue, que c'était moi qui avait provoquer ça. Et ma main glissa le long de son ventre doucement, et vint se poser sur cette bosse. Ma tête se plaça au dessus de la sienne, et mon autre main sur sa joue. Et je plongeais mon regard dans le sien. Et je me penchais sur lui, avec une expression tellement sérieuse qu'elle devait être bizarre à voir sur mon visage. Et je posais mes lèvres sur les siennes, lui volant sans doute ce qui devais être également son premier baiser vu que c'était la première fois qu'il bandait.

Invité

J'avais ... chaud, terriblement chaud !
Même si je ne savais pas réellement pourquoi mon corps était aussi sensible et brûlant, je ne me sentais plus à cet instant précis, semblable à un vampire .. mais plutôt semblable à un être humain.
Les sensations que je ressentais étaient fortes, la chaleur .. les frissons .. la sensibilité de ma peau .. les gémissements que ma bouche n'arrivait pas à empêcher .. mes membres qui se raidissaient malgré moi, mes reins qui se cambraient sans relâche .. et .. et surtout, ce foutu bas ventre qui me faisait désormais mourir de honte.

Alors que je haletais .. je gardais obstinément la tête tournée, je ne voulais pas voir le visage de Sano qui devait arborer un sourire d'une fierté carnivore.

-Pourquoi ?

Il osait me demander en plus de cela, pourquoi je n'osais pas me confronter à son regard ? ... à cause des réactions traîtresses de mon corps bien sur !
Je ne comprenais pas ce qu'il était entrain de m'arriver, je ne voulais pas vraiment comprendre non plus .. parce que c'était effrayant, vraiment effrayant, de perdre aussi vite le contrôle de soi même !

-Mh .. !

Je n'arrivais pas à retenir ce énième gémissement, c'était plus fort que moi.

-Ce n'est pas la peine de te cacher...ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de spectacle.

Comme si c'était .. facile pour moi !
Je gardais obstinément mes cuisses serrées .. enfin .. de moins en moins. Je sentais celles ci s'écarter progressivement .. et cela malgré moi.
Même ma main qui tentait de cacher cette bosse douloureuse et épaisse semblait être toute petite par rapport au gonflement de mon pantalon. Je n'étais pas prétentieux au point de prétendre que j'avais un sexe avec des proportions effrayantes .. mais la bosse qu'il faisait naître en tirant sur les tissus, elle, elle l'était en tout point !

-Tais-toi.. !

....

-Senji...tu n'as jamais...

Jamais quoi ?
Cette phrase me fit finalement tourner la tête afin de jeter un petit coup d'oeil vers Sanosuke. Mais l'expression que je vis sur son visage me choqua presque tout étant qu'il semblait déjà l'être.
J'avais .. fait quelque chose qui l'avait troublé.. c'était évident. Je ne sais pas pourquoi je pensais cela en cet instant .. mais quelque chose dans mon esprit me disait que c'était le cas. En revanche .. il n'éclairait aucune de mes lanternes concernant le "pourquoi" et le "comment".

Alors que je voulais ouvrir la bouche pour lui demander "jamais quoi ?" ... je fus stopper net par une main qui glissa tout d'abord sur mon ventre à moitié nu. A force de me tortiller dans l'herbe et contre lui, mon haut blanc avait dénudé le bas de mon corps et je pu ainsi sentir sa main fraîche glisser le long de ma chair. Elle glissait .. encore et toujours jusqu'à parvenir sur cette bosse à l'origine de mes gémissements incontrôlés.

Mais alors que je tentais de protester, pour qu'il retire cette main de là, car elle faisait grossir encore un peu plus la bosse et la douleur qui électrisait mon bas ventre, je fus surpris de ressentir sa main sur ma joue. Mon regard croisa alors le sien et nos lèvres furent scellées. A ma plus grande surprise d'ailleurs.

En tant normal, j'aurais protesté et je me serais débattu comme un beau diable afin qu'il dégage de là, qu'il ne m'embrasse pas .. mais en cet instant .. j'étais tout simplement incapable de le faire. Que ce soit physiquement ou mentalement, je n'en avais pas la force .. et l'envie.

C'est ainsi que mon premier vrai baiser me fut dérobé par Sanosuke Namikawa. Et ma première érection aussi, d'ailleurs ...

Mes yeux se fermèrent progressivement, alors que je tremblais de la tête aux pieds, je laissais mes cuisses s'écartaient un peu plus. Elle semblait l'inviter d'elles même à continuer, à se faire plaisir.
Ce baiser était .. étrange. Je n'avais jamais embrassé quiconque avant aujourd'hui .. et j'étais encore troublé par la présence de ses lèvres sur les miennes. Il pourrait très bien glisser sa langue dans ma bouche que je serais capable de ne pas trouver ça .. dégueulasse. Contrairement à mes habitudes, ou je rejetais tout ce qui venais de lui. Mais .. qu'est ce qu'il avait bien pu me faire ?!

Invité

Dire que j'avais juste titiller un peu sa libido. Bon d'accord, un petit peu beaucoup, mais juste ce qu'il fallait pour qu'il soit un bon petit soldat au garde à vous. J'étais bien loin de penser que, s'il n'avait jamais couché avec personne, il n'avait rien fait tout seul dans son coin. Oui j'étais encore sous le choc de cette découverte pour le moins -à mes yeux- inattendue.
Son corps réagissait donc de manière totalement anarchique à ce petit coup de pouce que j'avais enclenché, sans peser les conséquence de ce dégoût du sexe que j'avais fait naître chez lui avec mon attitude d'homme en rut.

Et cette découverte, loin de faire naître en moins ce sadisme qui me caractérisait me fit prendre conscience de plusieurs choses. La première, c'est que j'avais provoqué sa première érection, et que s'il avait autant honte, c'est parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. La seconde c'est que...j'étais ou j'allais être sa première fois. Que soit pour ce genre de sensation, pour le baiser, pour les caresses. D'un coté j'avais envie de d'éclater de rire...un rire nerveux. De l'autre...j'avais envie de prendre mes jambes à mon cou, et d'effacer tout ça de sa mémoire. Cinq ans que je le connaissais et je ne l'avais jamais toucher autrement qu'avec les yeux...parce qu'il était le chien de mon père...rien de plus à mes yeux. Et pourtant, il était toujours là...et cette sensation qu'il faisait naître en moi chaque fois qu'il me fusillait du regard, avec lui. Et je le détestait pour ça.

Mais je morfondrait sur ce que je ressentais ou ce que je ne ressentais pas plus tard, lorsque je serais seul dans mon coin. Pour le moment, il fallait profiter de ce que la nature -même si on lui a un peu forcé la main- a a nous offrir.

-Tais-toi.. !

Cette fois, je ne put retenir un de mes sourires. Ce n'était pas celui torturé que je lui offrais d'ordinaire, mais plutôt d'un homme qui a découvert une chose merveilleuse et qui ne peut s’empêcher de toucher du bout des doigts, et d'observer sous tout les angles.

-Non...je ne me tairais pas...

Mais je ne lui dit pas non plus qu'il ne devait pas avoir honte. Pas maintenant. Est-ce qu'il allait comprendre tout seul que c'était une réaction normale de son corps, qu'il aurait déjà du approfondir tout seul dans son lit au moins une fois ? Que cela aurait été moins gênant ? Ou peut-être plus, vu que c'était avec moi ?

Une de mes main délogea la sienne sur cette bosse qui devait douloureuse. Une furieuse envie d'y planter mes ongles travers mon esprit, et mes doigts se crispèrent légèrement...mais je me retint juste à temps. Il n'était pas l'un de mes jouets...il n’apprécierait pas cette douleur à cette endroit...déjà que ce n'était pas sur qu'il apprécie ce que je m’apprêtais à faire alors...

-N’aie pas honte...c'est une réaction normal chez un homme...

Mon autre main sur sa joue, et je posais mes lèvres sur les siennes. Je sentis plus que je vis la surprise. Mais il ne se déroba pas. Je pensais qu'il aurait réagit violemment, me repoussant avec toute la force que sa nature de vampire lui offrait. Mais il n'en fit rien. Je sentis même plutôt le bas de son corps m'accueillir comme si j'étais le bienvenue. Le mien réagit à cette appel.

Ma langue caressa sa lèvre inférieure, et comme sa bouche s’entrouvrait, elle se faufila à l'intérieur, pour aller se frotter à sa consœur. C'était son premier baiser. Avec moi. Est-ce qu'il en ferait des cauchemars ?
J'ôtais ma main de son sexe emprisonné, plaquant mon corps contre le sien. Maintenant il pouvait ressentir qu'il n'était pas le seul dans cet état. Est-ce qu'il allait avoir peur ? Je ne lui laisserais pas le temps d'avoir peur, et de me filer entre les pattes.

Mon corps se frotta contre le sien, avant de glisser tout corps. Nos bouches se séparent. J'embrassais la peau dénudée de son ventre, fourrant ma langue dans son nombril avant de poser ma tête sur cette bosse. Je pouvais sentir toute la tension de son corps vibrer à cet endroit. S'il avait été humain, j'aurais pu sentir le sang pulser ici. Ce n'était pas le cas, mais ce n'était pas loin. Que son cœur se remettre à battre, juste parce qu'il était totalement perdu.

-Laisse toi faire...Sen-ji ~

Et j'embrassais cette bosse. Avant de faire courir ma langue sur elle, à travers ses vêtements. Mes intentions étaient claires, pour celui qui comprenait quelque chose au sexe. Mais pas pour Senji. Cette idée même, pas de doute, qu'il la trouverais répugnante. Mais je ne le laisserais pas fuir. Quand bien même je devrais regretter mes actes par la suite.

Invité

Oh bordel .. oh bordel .. oh bordel !
Mais qu'est ce qu'il était entrain de m'arriver !?

J'avais chaud, terriblement chaud, trop pour que ce soit une réaction normale. Je suis un vampire, je ne devrais pas être aussi sensible, ni ressentir aussi facilement la moindre émotion, la plus petite sensation aussi fortement. Mais depuis qu'il m'avait mordu, c'était comme si toutes mes barrières s'étaient effondrées en une fraction de secondes.

Attendez .. depuis qu'il m'a mordu ? ...
Pourtant .. les vampires mordent les autres, peu importe leur race, et je n'avais jamais .. entendu parler de telles réactions ! Alors pourquoi moi .. j'étais tout à coup aussi réceptif, sensible !

-Non...je ne me tairais pas...

Ça .. ça m'aurait étonné tiens ! De toute façon, ce n'était pas vraiment comme si j'attendais une réaction positive à cette demande depuis que je l'avais formulé .. c'était même tout l'inverse.
Mais l'entendre le dire aussi franchement ne pu que me faire grogner un peu plus.

-N’aie pas honte...c'est une réaction normal chez un homme...

Hein ? .. avoir chaud et perdre les pédales était une réaction normale chez les hommes ? Je ne comprenais pas du tout pourquoi, mais sa main me fit perdre le fils de mes pensées pendant de longues secondes.
La mienne fut gentiment virée de MON bas ventre, et je me retrouvais à la place avec la sienne .. qui se referma un peu trop sur son sexe encore emmitouflé dans les couches de tissus pour que mon corps ne se cambre pas contre celle ci.
Je gémissais, et j'avais ainsi encore bien plus honte de mes réactions !

-Nor..normale... ?! ... c'est stupide .. ! les hommes ne se .. touchent pas comme ça ..! et ils .. ils sont pas aussi sensibles que moi .. !

Non, il n'arrivait décidément pas à y croit, à cette histoire de normalité dans ses réactions. Mais je ne pus continuer à lui exprimer mon désarrois et ma peur vis à vis de mes réactions, sa bouche se posa sur la mienne, encore une fois, et je fus totalement soumis à ce baiser.

Sa langue qui caressa ma lèvre me fit avoir chaud .. très chaud, et par un réflexe sortit de je-ne-sais-pas-trop-où, mes propres lèvres s'écartèrent faiblement et lui offrirent ainsi un accès VIP à ma bouche. Il fut rapide à saisir cette opportunité, et je sentis alors sa langue .. chaude.. humide.. agile !
Même si ce muscle devait être froid, chez un vampire, j'avais l'impression du contraire. J'étais choqué par sa présence dans ma bouche, mais je le fus encore plus quand ma propre langue bougea à son tour pour la toucher. Je pensais tout d'abord que j'agissais par instinct, j'étais entrain de me lover contre elle, je la touchais .. la caressais .. je la pressais contre la sienne pour la faire partir, c'était obligé ! ... mais .. lorsqu'il me rendit enfin l'usage de la parole ... je n'étais plus du tout convaincu que mes mouvements étaient sensés avoir cette signification là ...

Mais un nouveau problème fit son entrée, son corps .. froid, mais imposant qui venait de se glisser entre mes cuisses -par ma faute .. je l'ai avais trop écartées sans m'en rendre compte- et je fus alors prisonnier de sa présence.
Je bougeais alors mes mains pour m'agripper à son haut, mes cuisses se refermèrent étroitement autour ses hanches et la pression que je pu sentir contre mon sexe me fit gémir de plus belle.

-Sa .. Sanosuke.. ! Bordel de .. pourquoi toi aussi tu .. !

Mais je n'arrivais pas à exprimer clairement mon idée, ou juste constituer une phrase "audible et logique". Les frottements incessants, sa présence au dessus de moi .. ce baiser ou nos langues se sont mélangés .. pourquoi est ce que toutes ces choses me font aussi .. mal entre les cuisses !
J'ai l'impression que si j'avais un coeur encore en état de fonctionner, il exploserait dans les minutes qui suivent, que si je pouvais encore respirer normalement, j'aurais la gorge en feu et je manquerais cruellement d'air !

Alors que mes mains tentèrent de le repousser, je sentis son corps s'éloigner, j'avais enfin réussi !
Mais voila, alors que mon haut découvrait tout le bas de mon corps, laissant ainsi mon ventre nu et sans protection, Sanosuke bougea et posa sa langue dans mon nombril. La sensation me prit au dépourvu, et je sentis soudainement que cette zone était très sensible, trop pour que je puisse résister.

-N..non.. !

Mais c'était en vain, lorsqu'il quitta mon nombril, se fut pour poser son visage sur mon sexe .. gros .. gonflé, et douloureux.

-Laisse toi faire...Sen-ji ~

C'est déjà ce que je faisais depuis le début ! ...
Mais pourquoi me disait-il ça maintenant ? Il avait une envie en tête .. je ne savais pas du tout laquelle, mais je crois qu'elle commençait à m'effrayer.

Ah si .. je crois que je comprenais le fond de sa pensée !
Quand il embrassa la bosse épaisse que formait mon sexe tendu au travers de mes vêtements, je ne pu me retenir de hoqueter de surprise, mais ce fut en revanche un gémissement -trop explicite- qui s'échappa de ma bouche lorsqu'il lécha mon pantalon.

-Qu'est ce que .. tu fais.. !

Je ne comprenais pas, mais c'était .. c'était .. gênant .. et ça me donnait encore bien plus chaud. Mais la chaleur n'était plus qu'un problème secondaire, maintenant que je sentais le bas de mon corps réclamait encore de telles caresses.

-Ne .. ne lèche pas ici .. !

Mais pourquoi est ce qu'il léchait mes vêtements.. non, pourquoi léchait-il la bosse que faisait naître mon membre en érection ! .. mon.. mon quoi.. en é..érection ..?

Je .. j'AVAIS UNE ÉRECTION !
C'était tout simplement inconcevable ! Stupide ! Ça n'avait pas de sens !
Lorsque cette explication parvint enfin à mon esprit, je retrouvais -temporairement- un regain de lucidité .. et je tentais alors de me redressais sur un coude .. pour lever mon autre bras et le poser sur la tête de Sanosuke .. afin de le virer d'entre mes cuisses. Mais entre mon souhait, et la réalité .. c'était jamais vraiment à mon avantage ...

-Sanosuke ! ..

Invité

Forcement, je n'étais pas du genre à obéir aux ordres que l'on me donnaient. Sinon il y aurait longtemps que je serais un bon garçon, marié à sa frangine...et peut-être même papa. Cette idée me fit frissonner intérieurement. Jamais. MOI, père...ce serait la fin du monde. Je n'étais pas fait pour être père, ni même pour être sage. J'aurais pu l'être si on m'avait laissé vivre ma vie, sans me forcer à quoique ce soit...sans me mettre un chien de garde sur le dos, qui me criait dessus des que je faisais un pas de travers. J'avais fini par aimer entendre sa voix me crier que je n'avais pas le droit de faire telle ou telle chose...et je le faisais quand même.

Cette même voix qui, là tout de suite, gémissait à mes oreilles. Je n'avais pas de réaction aussi humaine que lui. Et pourtant...si j'avais pu, je crois bien que mes joues aurait été teinté de rouge. Juste parce que j'avais attrapé une proie sur laquelle je n'avais jamais mis la main jusqu'à présent. Que dirais mon père s'il savait que son gentil toutou avait succomber entre mes mains, sous les caresses de mes doigts, de ma langue ? Le pauvre petit ne reverrais jamais la lumière du jour, pas plus qu'il ne reverrait d'autres visages que le sien, déformé par la rage et la haine, et le dégoût.

J'avais amorcé cette réaction chez lui. C'était mon pouvoir. Celui de provoqué une réaction de libido chez mon partenaire quand celui-ci disait ne pas en avoir envie. Mais...je l'avais testé assez souvent, pour savoir, que, si la personne sur qui j'utilisais ce pouvoir n'en avais vraiment pas envie, son corps retournait à l'inactivité de laquelle je l'avais tiré.
Ce n'était pas le cas de Senji. Son corps réagissais à tout et n'importe quoi. J'étais quasiment certains que mon souffle dans son cou le ferait gémir de plus belle. Était-ce parce qu'il était puceau ? Je n'avais jamais mis dans mon lit un puceau qui ne soit pas consentant. Je n'avais jamais usé de ce pouvoir sur un puceau...mais maintenant il était trop tard pour faire machine arrière. Il fallait l'aider...le libérer de cette douleur, que je savais intense.

Je lui disais que c'était normal, qu'il ne devait honte de rien. Quel mal y a-t-il a bander pour une autre homme ? Hmmm...c'est vrai, qu'il était un poil homophobe notre petit rouquin. J'étais bisexuel, un corps, qu'il soit homme ou femme, restait un corps. Les réactions étaient les mêmes...à mon sens. Mais tout le monde de partageais pas cette « normalité » de la sexualité. J'avais tendance à l'oublier.
Il gémit de plus belle quand, je posais ma main sur son sexe. Quand je resserrais ma prise sur ce petit paquet de désirs dont il ne comprenait l'origine.

-Nor..normale... ?! ... c'est stupide .. ! les hommes ne se .. touchent pas comme ça ..! et ils .. ils sont pas aussi sensibles que moi .. !

Je secouais la tête, poussais un de ses petit soupir dont j'avais le secret. Il avait vraiment le cerveau lent parfois ce petit. Je me contentais de lui embrasser la joue, en lui glissant à l'oreille.

-Bien sur que si, les hommes peuvent se toucher comme ça...

Il y avait comme une note sévère dans ma voix. Cette façon de rejeter les hommes qui aimaient les hommes, c'était une façon de voir le monde trop semblable à celle de mon père.

-Non pas tous...mais ceux qui ne les ont jamais connus avant...si...

J'avais fait un effort pour ne pas dire, que les pauvre puceaux victimes de leur corps avaient les même réaction que lui. Je connaissais la moindre de ses réaction. Je savais très bien aussi que ce que je m’apprêtais à faire lui ferais retrouver le peu de lucidité que son corps en émoi lui avait fait perdre. Mais je n'avais pas envie de m'arrêter pour autant.

Pour un puceau il répondait plutôt bien à mon baiser. Peut-être que c'était son instinct qui le guidait. Et peut-être que ce genre de chose ne le dégoûtait pas autant qu'il le disait. Ce premier baiser, même si je menais la danse, n'était pas le plus ignoble que j'avais pu goûter. Sa bouche était chaude, sa langue, un poil râpeuse mais désagréable au toucher. Et son premier baiser était pour moi. Si je n'avais pas eu la main sur une partie très sensible de son corps, j'aurais resserrer ma prise. Parce qu'il était à moi. Cette pensée possessive me fit tiquer, mais je me contentais de mettre fin au baiser.

Je collais mon corps au sien. Mon corps réagissais à sa présence, à ses gémissements, à ses mouvements. Et cette réaction, que seul un tétraplégique aurait pu ne pas remarquer ne lui échappa pas.

-Sa .. Sanosuke.. ! Bordel de .. pourquoi toi aussi tu .. !

Je poussais un long soupir. Sentir cette pression autour de mes hanches, tout en sachant à qui appartenais le corps contre lequel je me collais ne pouvait être que délicieux. Durant l'espace d'un instant, avant qu'il ouvre la bouche, j'avais eu l'impression qu'il ne me détestait pas autant qu'il le disait depuis tout ce temps.

-Parce que c'est normal...chez un homme...quand un ou une autre lui fait de l'effet...idiot...

Et puis pour chasser cette déception qui grandissait petit à petit, comme une fleur qui s'éveille au grand jour, je me concentrais sur le reste de son corps. Et sur cette partie, que ses mouvements de poissons qui se débat dans un bassin où il n'y a pas assez d'eau, avaient dénudée.
Ma langue glissa sur sa peau, laissant un sillon humide, et s'engouffra dans le nombril. J’attrapais la peau entre mes canines. Et il gémis de nouveau. C'était un de ses points sensibles. L'oreille...le nombril...des zones érogènes chez quasiment tout le monde. Senji n'était pas différent des autres...mais pourtant de penser comme ça ne me réjouissais pas vraiment. Parce que ce n'était pas vrai. IL n'était pas comme tout le monde. Mais ça...je ne pouvais pas le dire. J'avais une réputation a défendre. Et avouer qu'une personne comptait un poil plus qu'une autre à mes yeux c'était presque avouer que je n'avais fait que mentir pendant des années...Et ce n'était pas le cas. Cette vie de salaud que j'avais embrasser ce jour là, j'avais appris à l’apprécier, et j'étais devenu celui que j'étais aujourd'hui...pour ça. Je n'avais pas envie de faire machine arrière...

-N..non.. !

Normalement, j'aurais du relever la tête, le regarder, me redresser et lui foutre la paix. Mais je l'avais dit. J'étais un salaud. Et ce corps, le corps de Senji était à moi. C'était un peu con de dire ça...mais la moindre de ses réaction, même si c'est moi qui lui avait forcé la main, était à moi, et pour moi. Alors, je n'allais pas m’arrêter là.

Son hoquet de surprise me fit sourire. Dieu que c'était bon de le voir avoir ce genre de réaction parce qu'il était son notre propre corps et pas parce qu'il me prenait en flagrant délit, sous ma couette avec une ou plusieurs autres personne alors que j'aurais du être sagement à table avec mon paternel a parler d'un avenir dont je ne voulais pas. Il poussa un gémissement bien audible. Il aimait ça. Quoiqu'il en dise, ce genre d'attention lui plaisait. Même si son esprit tentait de dire que non, son corps lui, appréciait.

-Qu'est ce que .. tu fais.. ! Ne .. ne lèche pas ici .. !

Et pourquoi est-ce que j'allais l'écouter ? Je me retenais déjà bien assez pour ne pas le brusquer, pour ne pas lui faire mal de manière irréversible. Je m'activais seulement à lui faire du bien. Mais il fallait qu'il me sermonne, qu'il me donne des ordre contraire à ce que son corps voulait. J'étais doux et patient avec lui.

-Si...laisse moi faire Senji...toi contente toi, d’apprécier...

Ma voix était un poil plus rauque que d'ordinaire. Je ne m'abaissais jamais à faire ce genre de chose à d'autre...sinon au femmes qui réclamais bien plus d'attention que les mecs. D'ordinaire c'est les autres qui me faisait bénéficier de ce genre d'attention pour me faire réagir quand je n'en avais pas envie, même si l'homme en question était appétissant. Il ne pouvait pas savoir que je lui faisait une fleur, il n'en avait rien a foutre. Rien...

Je le sentis bouger, tandis que mes mains glissaient sur cuisses, et entreprenais de défaire doucement le nœud qui m’empêchais de lui ôter son pantalon.

-Sanosuke ! ..

Il posa son bras sur mon front. Et repoussa légèrement ma tête. Je ne résistais pas, et relevais la tête. Je posais sur lui mon regard qui était assombris par le désir. Ce regard d'homme qui effrayait bien souvent les jeunes âmes innocentes.

-Quoi ?

Je fis glisser son pantalon vers le bas, et resservais le même sort à son caleçon, laissant son sexe respirait l'air frais du jardin qui nous entourais.
Je posais ma tête contre son bras, et fermais les yeux, avant de saisir ce même bras, et de faire courir le bout de ma langue sur son poignet. J'avais envie d'y planter mes crocs, parce que c'était une zones extrêmement sensible, et que ça ferait mal. Mais je me retint, encore une fois. Je ne voulais pas lui infliger une douleur inutile à cet instant. J'étais bien plus prévenant avec lui que je n'avais jamais été avec personne. Mon autre main effleura sont sexe au garde à vous. Et je fis glisser mes doigts sur ce bâton de chair, tout en plongeant de nouveau mon regard dans le sien.

-Laisse toi...non..laisse moi faire...

C'était tout ce que je lui dit, avant de poser mes lèvres contre son sexe, et de faire courir ma langue dessus. J'allais titiller ses bourse de la pointe de ce muscle mou que j'avais dans la bouche. Je jouais avec lui, plus que nécessaire. Il était dur et prêt pour bien d'autres chose, mais je n'étais pas l'homme qu'il fallait, pour ce genre de jeu. Mon corps aussi vibrait du désir d'aller explorer plus avant son corps. Mais ce ne serait pas pour cette fois.

-Désolé...

Et je le pris en bouche. Glissais son membre entre mes lèvres, l'avalant jusqu'au bout, avant de le faire glisser de nouveau dehors. Répétant ce geste plusieurs fois.

Invité

Dites moi que tout ceci n'est qu'un rêve .. qu'un long et puissant rêve et que j'allais finir par me réveiller.
Parce que .. si tout ceci était vrai, je n'oserais plus jamais regarder Sanosuke droit dans les yeux, et encore moins parler à son père qui m'avait envoyé ici, alors que je ne voulais pas.
Soyons clair, passer ma vie à poursuivre ce vampire pour le mettre dans le droit chemin, ça n'était pas mon passe temps favoris, et j'avais de moins en moins envie de le faire, mais à chaque fois que je me regardais dans une glace, je voyais un morceau de ce tatouage qui trône sur ma poitrine .. et je finissais par replonger.

-Bien sur que si, les hommes peuvent se toucher comme ça...

Vraiment ? ..

-Non pas tous...mais ceux qui ne les ont jamais connus avant...si...

Est-ce que cela voulait donc dire que j'avais des réactions normales ? Que je n'étais pas une sorte de crétin qui n'arrivait pas à se contrôler? Je pense que savoir cela finirait petit à petit par me rassure.

-Parce que c'est normal...chez un homme...quand un ou une autre lui fait de l'effet...idiot...

Co..comment ?
J'étais abasourdis par ce que je venais d'entendre. Je .. je faisais de l'effet à Sanosuke ! ..
Cette révélation me fit rougir vivement, assez d'ailleurs pour que je ne sois plus en mesure de bouger pendant de longues secondes.

Quelque chose n'allait pas. Pas du tout. Je n'étais pas sensé apprécier Sanosuke, son père me l'avait formellement interdit. Aucun droit d'amitié avec lui, aucun contact superflue, aucune gentillesse, j'étais comme muselé et enchaîné au désir de son paternel et je ne devais en aucun cas dérogé à ces règles très stricte. Ma vie n'était que poussière entre les mains d'un vampire aussi puissant.
Mais au fil du temps .. l'idée de vivre m'était apparut comme secondaire ..

-Si...laisse moi faire Senji...toi contente toi, d’apprécier...

Non.. je ne devais pas .. !
Je sentais au fond de moi que si je venais à céder, je plongerais dans un puits si profond que je ne pourrais sans nul doute plus en ressortir.
Mais.. serais-je vraiment seul à basculer dans cette immensité effrayante ?

Secouant la tête, je détournais le regard plusieurs fois, mais je n'arrivais jamais à le faire très longtemps. Mon regard se reportait toujours au final sur son visage.. au dessus de mon sexe et ..

-Si...laisse moi faire Senji...toi contente toi, d’apprécier...

Je déglutissais, j'avais l'impression que ma bouche était horriblement sèche, et je ne réussi pas à lui répondre.
Je sentis ses mains très agiles se poser sur mon pantalon foncé, et comme ci cela ne suffisait pas, mon adorable sous vêtement blanc à petites étoiles de toutes les couleurs se fit aussi la malle.
J'ouvrais alors la bouche comme un poisson, surprit par ce qui était entrain de m'arriver, mais en même temps, je gémissais de soulagement. Cette horrible pression qu’exerçait les tissus sur mon sexe fut enfin ôté .. mais cela impliquait donc que Sanosuke pouvait .. TOUT voir.
Mon membre lui, était véritablement heureux de pouvoir respirer l'air frais du jardin, il était d'ailleurs très fier entre mes cuisses et restait pour la peine droit comme un "I". Moi, j'étais mort de honte, et je ne pouvais plus me cacher avec mes mains .. il avait déjà son visage trop près de mon bas ventre.

-Laisse toi...non..laisse moi faire...

Le laisser faire .. hein .
Je ne savais pas trop si cela n'était pas comme me jeter moi même dans la gueule du lion, mais au point ou j'en étais .. ou aurais-je bien pu aller sans pantalon .. sans caleçon .. et avec une érection carabinée comme celle là ?
D'ailleurs, Sanosuke choisi pile ce moment pour me vider l'esprit de toutes questions, existentielles ou non.

Sa bouche était moite .. horriblement chaude aussi malgré ce que l'on pourrait penser. Ou alors peut être que c'était moi qui avait toujours terriblement chaud et je reportais cela sur cet antre humide qui venait de saisir mon sexe ..

Le sentir faire des vas et vient sur mon pieu de chair, gorgée de plaisir et tendu à l'extrême avait des effets multiples sur ma personne. Je tremblais, de plus en plus, mais je retirais également mes mains de son visage.

Elles se placèrent d'ailleurs sur mon propre visage, le recouvrant entièrement avec les deux paumes afin que je puisse tenter de me contrôler.
Sa bouche était juste fabuleuse sur mon membre, et c'était aussi la toute première fois que l'on me touchait à cet endroit là .. et que je ressentais de surcroît un tel plaisir, peu importe le façon dont il est né .. il était .. intense.

-C'est .. c'est bon..

Je me serais coupé la langue en tant normal pour ne pas avouer une telle chose. Mais je n'arrivais pas à garder "ça" pour moi. Je devais être un idiot encore plus grand que prévu.

Mes reins se cambrèrent encore une fois, je mordais d'ailleurs férocement ma lèvre inférieure pour ne pas gémir davantage.
Qui aurait cru que .. notre "première" rencontre dans cet institut .. après de longues semaines de séparation se seraient terminées de ... de cette façon.

-Bordel de .. Sanosu...mhh.. AH !

Je gémissais .. je me cambrais .. et mon sexe durcissait encore, me rendant horriblement impuissant.

Invité

Peut-être avais-je eu quelques mots en trop, peut-être qu'il n'oublierais jamais ces mots que j'avais pu dire et que je regretterais sans doute un jour. Mais on ne fait pas machine arrière. Il était si facile de réduire à néant les espoirs et les rêves de certaines personnes. Les siens aussi sans doute. Tout comme il serait facile de le garder loin de moi...

Enfin facile. Pour moi, qui était capable de feindre l'indifférence ce serait facile. Mais qui sait le genre de réaction qu'il pourrait avoir après ça. Mon père ne lui pardonnerait jamais, si jamais il venait à l'apprendre. Jamais. Parce qu'il n'avait le droit de poser sa main sur moi, que pour me gifler et me faire réagir. Pas pour m'offrir ainsi son corps. Mon père ne devais jamais l'apprendre. J'aurais aussi bien pu aller fouiller sa mémoire et lui arracher ses souvenirs, au prix d'une grand douleur, et d'un grand trou noir...mais je n'en avais pas envie. Je voulais qu'il se souvienne de mon regard, de mon souffle, de mes mains sur son corps, de ma bouche sur CETTE partie de lui, si intime. Je voulais qu'il rougisse en y repensant, qu'il rougisse en me voyant...et qu'il comprenne qu'il ne pourrait jamais me faire revenir dans le droit chemin...parce que celui qui m'en avait écarté c'était lui. Lui, et cet enfoiré de père qui voulait absolument que je sois le fils parfait. Que je ne pourrais jamais devenir comme ça...jamais à moins de changer mon chien de garde.

Je savais aussi très bien dans quelle position je le mettais en faisant ça. Mais pour le coup je m'en moquais. Je ne voulais qu'une chose...et c'était le corps de Senji, là tout de suite. Qu'il aille en Enfer par ma faute je m'en foutais. J'étais un salaud, je l'étais et je le serais toute ma vie maintenant. J'avais pris racine dans la luxure et dans cette vie de débauche que j'avais fait mienne. Et si j'avais pu renier mon clan, ma famille, mon nom, et même mon visage...je l'aurais fait. Je ne voulais pas hériter de ce clan, je ne voulais pas me marier, je ne voulais pas être père...je ne voulais pas ressembler au mien. Renier tout ce que j'aimais, renier toute les chose qui me faisait être moi pour finir vieux et aigri. Ce n'était pas un choix possible.

Et les yeux fermé, je pensais à tout cela, en glissant mes lèvres sur son membre durci par le désir. Je pouvais sentir la douleur qui l'habitait, je pouvais sentir cette envie qui pulsait dans sa chair. Mais je savais aussi, qu'il ne savait as comment réagir. Et qu’inconsciemment il résistait à tout ça. Parce qu'il avait peur de lâcher prise. Est-ce qu'il avait peur de sombrer ? Dans cet océan inconnu qu'étais le désir et le sexe ? Je savais qu'il trouverait un moyen de se raccrocher, à un rebord aussi mince soit-il. Je le savais...mais moi, je voulais qu'il sombre là-dedans...parce que si je ne pouvais pas l'avoir, je ne voulais pas qu'il soit à un autre. Cette possessivité ne me ressemblait pas. Mais j'avais eu deux mois pour y réfléchir pleinement. Et j'avais frôlé la mort durant ce jeu qu'avait organisé les scientifiques. J'avais eu le temps de penser que je l'avais laissé sur une violente dispute, ou j'avais failli le frapper. Et j'avais même eu le temps de le regretter un peu. Mais j'étais toujours vivant. Et c'était lui que j'avais dans ma bouche, dans ma gorge...ce n'était pas mon coloc', ce n'était pas un étranger dont je ne connaissais même pas le nom...c'était bel et bien Senji.

Son corps se mit à trembler. Ses glissèrent sur mon visage et s'envolèrent. L'air frais du jardin, mordit ma peau à l'endroit où demeurait encore la chaleur anormale de sa peau. Et c'est le sien qu'il cacha. Je n'avais même pas besoin de le regarder pour le savoir. Ses gémissements se firent étouffés. Il devait même se mordre la lèvres pour ne pas me montrer qu'il appréciait plus de raison ce que je lui faisait. Il devait avoir honte...avoir un homme...Et avec MOI qui plus est.

Comme ce devait être humiliant d'avoir son premier baiser, sa première érection, et sa première pipe avec le fils du patron. Ce n'était pas dans le contrat...il n'avait pas été engagé pour m'enfoncer plus encore sur le chemin de la décadence et l'homosexualité...mais pour au contraire m'en faire sortir. Mais cette mission là, il commençait à comprendre qu'elle était quasiment impossible. Une seule chose me ferait changer...mais je n'osais même pas y penser. Et si jamais elle venait à se produire, je crois bien que mon cerveau lui même cesserait de fonctionner. Je ne serait plus qu'un pantin sans aucune volonté. Mais cette idée je la chassais de mon esprit, augmenter le vite avec lequel je l'avalais et le recrachais, mordillant parfois la peau, pour le faire gémir, et me ramener dans la réalité présente. J'avais beaucoup trop de choses inutiles en tête. Je devais me concentrer sur ce que j'étais en train de faire...Et que je ne referais sans doute jamais, et arrêter de réfléchir.

-C'est .. c'est bon..

Arrêter de réfléchir. Cette phrase parvint à vider mon cerveau de toutes les pensées que je venais d'avoir. Et je dus me faire violence pour pas refermer mes mâchoires et mes dents sur son membres tendu. Si j'avais été humain, j'aurais arrêter de respirer. Il avait bien ce que je pensais qu'il avait dit. Je m'étais figé sur lui, ma langue se tortillait dans ma bouche, ne sachant pas trop où se mettre, ni quoi faire avec cette chose qui gênait ses mouvements. Poussant un grognement, je repris mes mouvement, descendant jusqu'à la naissance de son sexe, l'avalant en entier, jusqu'au point où votre gorge se resserre en voulant expulser cet objet qui vous empêche de respirer. Ma gorge convulsait autour de lui, se resserrant, comme s'il se trouvait ailleurs. Mais il ne connaissait pas cette sensation lui. Je la connaissais moi, trop bien...mais généralement j'étais celui qu'on essayait d’éjecter et pas celui qui avalait. Pour tout avouer, je ne pensais pas faire ça de nouveau un jour. La première fois que j'avais fait ça...je n'étais pas du tout consentant et c'était rester un mauvais souvenir...mais là aujourd'hui...j'avais à peine réfléchis.

-Bordel de .. Sanosu...mhh.. AH !

Il n'était plus capable de retenir ses mots, sa voix. Se mordre les lèvres ne l'aidait pas plus que ça a retenir ce qu'il ressentait.

Je continuais ce mouvement de va et vient, adoptant un rythme terriblement lent. C'était drôlement frustrant, avant de le relâcher. J'attrapais son sexe entre ma main et entreprit de faire de nouveau se mouvement de va et vient. Ma main glissait sur son membre humidifier par son petit séjour dans ma bouche.

-Laisse toi aller Senji...

Et j’accélérais encore le rythme, jusqu'à ce qu'il ne puisque plus se retenir. J'aurais pu passer à l'étape suivante. Le laisser souffrir encore un moment, et prendre mon pied en allant faire un peu de spéléologie. Mais j'avais déjà bien entamé sa carapace et sa fierté pour aujourd'hui. Et j'avais bien laisser se fissurer la mienne.

Ma chemise était blanche, et cette nouvelle décoration ne me gênait pas autant qu'elle allait le gêner lui. Mon tatouage, dissimulé sous cette marque de brûlure était bien visible maintenant, sous cette chemise froissée et entrouverte sur mon torse nu.
Mais au lieu de me redresser et le laisser tranquille, je me rallongeais sur lui. Moi j'étais toujours bien excité, et il pouvait le sentir. Mais je n'avais pas l'intention de bouger de là. J’ôtais ses mains de son visage. Lui léchais la joue, et fourrais ma tête dans son coup en poussant un long soupir.

-Tu es plutôt endurant pour un puceau...

Dedans ce tatouage gravé dans notre chair, était emprisonné une vieille magie. Elle lui permettait de me retrouver où que je sois, simplement en suivant les pulsation qui émanait de ce tatouage. J'avais brûler le mien et brouillé les ondes. Mais, avec ce que je venais de faire la magie c'était renforcé...et à moi de m'arracher la peau, il était de nouveau capable de me pister avec cette seule marque.

-Maintenant...tu peux me haïr autant que tu veux...

Pourquoi est-ce que je disais ça? Parce que j'avais eu une partie de ce que je voulais. Et que je savais très bien que ce genre de phrase le mettait en rogne...généralement.

Invité

Cette phrase .. résonnait dans ma tête ..

-Laisse toi aller Senji...

C'était étrange mais .. j'étais incapable de me retenir, ces sensations toutes plus étranges les une que les autres qui prenaient possession de mon corps me laissé bouche bée .. et Sano prononcé cette phrase .. pouvait-il lire dans mon esprit ?
Oui .. ce devait être ça .. c'était forcément ça !
Il était capable de lire dans ma tête .. alors .. bêtement, je me mis à penser à lui .. et à ce que je pensais de sa personne .. ce que je n'avais pas encore pu lui dire ..

Gémissant toujours sans relâche, je ne pu m'empêcher cependant de ré-ouvrir un oeil afin de le voir faire. Je n'étais pas vraiment maso, mais c'était la toute première fois que l'on .. me touchait, pour autre chose que me frappait, et ce qu'il était entrain de faire était tout simplement .. agréable.

Trop, car je sentais de nouvelles sensations très vives s'emparait de mon bas ventre, et cela m'obligeais à me cambrer plus souvent. J'avais peur de me cambrer .. peur de l'étouffer, de lui faire mal en me tendant aussi subitement alors qu'il .. avait mon membre dans la bouche, mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas contrôler mon corps. Mais il avait déjà relâcher mon sexe pour revenir s'allonger sur moi, c'était sa main cette fois ci qui gardait mon membre .. humide et encore plus droit prisonnier.

-Tu es plutôt endurant pour un puceau...

-Je .. je ne veux pas te faire mal ..

Ma réponse pouvait paraître horriblement stupide. Mais je le pensais vraiment. J'avais depuis un moment des réactions totalement incontrôlables, je me cambrais brusquement .. je bougeais parfois nerveusement .. et j'avais ainsi peur de le blesser ..
Mais maintenant qu'il était de nouveau à ma hauteur, je pus m'agripper de nouveau à sa chemise et fermer les yeux un moment, comme pour reprendre mon souffle.

Sentir son visage dans mon cou me fit soupirer .. je ne savais pourquoi je ressentais cela aussi subitement mais .. ma main fut plus rapide que ma raison. Bougeant, elle se lova contre l'arrière de son crane et pressa doucement sur celui ci afin qu'il reste dans cette position .. tout près de moi .. dans mon cou.

-Maintenant...tu peux me haïr autant que tu veux...

Le haïr ? Pourquoi me disait-il ça aussi subitement .. alors qu'il venait de me .. lécher le sexe, avant de se cacher dans mon cou. Sanosuke avait parfois ce type de réaction qui me laisser idiot, parce que je n'arrivais pas à suivre. C'était aussi ce genre de situation qui me faisait comprendre que nous n'étions pas du même monde, et que jamais, je ne pourrais m'agripper à lui bien longtemps, en dehors de ces situations là.

Mais.. j'étais en colère, je n'avais pas envie de l'entendre dire de telles conneries. Refermant mon poing, je frappais alors l'arrière de son crane avant de gonfler les joues .. pour ensuite appuyer ma tête contre la sienne.

-Je ne te haïs pas .. même si parfois j'en ai très envie ! .. alors arrête de dire des conneries pareil..

Et je ne pu m'empêcher de rajouter .. tout bas

-Surtout dans un moment comme celui là ..

Malheureusement .. même l'entendre m'énerver -volontairement ou non-, n'avait en rien enrayer mon .. mon envie étrange de libéré mon sexe de cette pression. Mais maintenant .. je n'osais plus du tout me "laisser aller", surtout après avoir entendu ça.
Mais sa main me faisait toujours du bien .. même si elle ne faisait pas grand chose .. sa tête dans mon cou m'excitait .. tout autant que son corps qui me surplomber ..

Je n'avais pas encore compris qu'il avait "réactiver" ce sceau .. qui nous unissait depuis des années .. cette précieuse marque gravée dans notre chair et qu'il avait choisit de "détruire" pour ne plus que je puisse l'approcher ..

Invité

J'aurais pu me plonger dans sa tête, connaître la moindre de ses pensées. Mais par expérience personnelle, je savais combien c'était chiant de ne pouvoir penser à rien , sans qu'une terce personne le sache en même temps que vous. Combien de fois la main de mon père avait fini sur ma joue, alors que je rêvais de liberté pendant mes cours de culture dispensé par mon père en personne ? Trop souvent. Je ne violerais pas son esprit...pas maintenant. Je l'avais fait assez souvent, et je l'avais amèrement regretté. Je ne voulais pas revoir ce dégoût qu'il ressentais comme je l'avais ressentit autrefois. Je savais qu'il me détestait...je savais bien que si je pouvais toucher son corps en ce moment c'est parce que c'est mon pouvoir qui avait amorcé la chose.

Il pouvait penser à tout ce qu'il voulait, je ne l'entendrait jamais. J'avais barricadé mon esprit. Même inconsciemment, pour n'avoir que mes seule pensées dans ma tête. J'avais mis du temps à dompter ce pouvoir que mon père m'avait légué mais je n'aimais pas particulièrement.

Il ouvrit un œil, pour regarder. Et je ne vis aucune marque de dégoût sur son visage. Pourtant je refermais les yeux en me concentrant sur ce que je faisais. L'espoir fait vivre...moi le mien je l'avais enterrer il y longtemps, sous diverse corps et dans diverses positions. Je ne lui avait jamais demandé comment il me voyait. Si j'étais le fils du chef, le merdeux a surveiller, ou s'il y a avait une troisième option qui n'était pas le merdeux du chef à surveiller.

Il se cambrait s'enfonçant dans ma bouche. Ce n'était pas la chose la plus agréable qui soit, mais, comment en vouloir à un puceau de ne pas savoir comment faire les choses. Mais si je lui avais expliqué avant, il aurait rampé loin de moi. Il ne m'aurais jamais laissé le toucher. La honte...le dégoût...oui pour moi, il appréciait seulement parce qu'il y avait encore un soupçon de ce pouvoir qui coulait dans ses veines. Lorsqu'il aurait jouit...il serait de nouveau maître de son corps.

-Je .. je ne veux pas te faire mal ..

Je ne pu m’empêcher de rire doucement. Me faire mal ? Oui il aurait pu si j'avais été humain. Mais je n'avais pas besoin de respirer, pas plus que je n'avais besoin de déglutir sans cesse. Oui ma gorge avait essayer de l'expulser, parce qu'elle n'était pas faite pour ce genre de chose. Et je ne pratiquais pas ça au point de l'y habituer.

-Ne pense à rien...laisse toi aller...

Laisser son corps agir à la place du cerveau. C'était tout ce qu'il avait à faire en l'état actuel des choses. La douleur qu'il ressentais c'était parce qu'il ne laissait pas son corps libre. Beaucoup se moquaient du peau d'endurance des puceaux, la première fois...Senji ne faisait pas partis de cela...et pourtant...son corps n'avait jamais connu cela. Comme quoi...c'était un bon coup. Cette pensée ma dérangea, mais juste une demi seconde. Je n'étais plus l'ado d'autrefois qui aurait donné n'importe quoi pour vivre cette scène...quoique...

Il s'agrippa à moi, alors que je reprenais place sur son corps. Ma main s'activait sur son membre. Et je fini par le lâcher. Je collait mon bas ventre contre le sien, toujours tendu. Et je m'y frottais. Je soupirais dans son cou, retenais cette envie de planter mes crocs dans sa chair une autre fois. Je me contentais d'y glisser ma langue. Sa main chaude sur ma nuque, me fit frissonner. Et mes doigts, libres, agrippèrent l'herbe de chaque coté de son corps.

Je prononçais ses mots, qui n'avaient de sens que pour moi. Je savais que ça allait l’énerver. Parce qu'il ne comprendrait pas, ou justement parce qu'il comprendrait et qu'il m'en voudrais. Il avait tendance à user de la colère pour tout régler. C'était une vraie boule de nerfs ce petit. Il ne savait pas ce détendre. Moi je le faisais trop bien.
S'il était ici, c'est parce que mon père l'avait envoyé...il n'était pas venu de son plein gré. Et au vu de sa réaction tout à l'heure...il n'était pas heureux de me voir.

Il me frappa. D'un geste sec à l’arrière du crâne. Je lâchais un grognement. Ça faisait mal, nom d'un chien...J'allais me redresser, mais il me prit de cours pour poser sa tête contre la mienne. Je fixais le sol, sans le voir, frottant mon corps contre le sien. C'était bien réel. Je n'étais pas en train de me faire des films tout seul dans ma chambre.

-Je ne te haïs pas .. même si parfois j'en ai très envie ! .. alors arrête de dire des conneries pareil..

Et mon corps s'immobilisa. Contre le sien. Non il n'avait pas dit ça. J'étais en train de perdre les pédales. J'avais du boire un peu de cette drogue que j'avais utilisée pour m'envoyer en l'air avec un total inconnu. Cette drogue que la jolie poupée m'avait fournis.

-Ne dis pas des choses que tu ne penses pas...

Oui j'étais persuadé qu'il ne disait pas ça en ayant conscience de les dire. Senji, n'avait PAS dit, qu'il ne me détestait pas. C'était associer au mot improbable dans mon esprit.

-Surtout dans un moment comme celui là ..

La beauté des moments, ou même la magie d'un instant. Ce n'était pas pour moi. Je ne croyais plus à toutes ses choses là. L'espoir d'une rédemption, l'amour, la magies des sentiments, les coups de foudres...tout ça...j'y avais cru autrefois, maintenant, ce n'était plus qu'un lointain et douloureux souvenirs, que j'avais enfouis dans l'alcool, dans le sexe...sous mon attitude de salaud. Alors...je me mis à rire. Que croyez vous que je puisse faire d'autre. Je me mis à rire, et lorsque je fut calmé, je fit glisser ma langue dans son cou. Et mon corps se frottait contre le sien. Insatiable.

Et puis je cédais à mes pulsions. A moitié, mais je cédais. S'il me parlais encore comme ça, j'allais devenir fou. Je me redressais, l’entraînant avec moi, parce qu'il agrippait toujours à ma chemise. Et je le fit basculer. L'allongeant sur le ventre. Je glissais une main dans son dos. Puis son bassin. Je soulevais son bassin, l'obligeant presque à adopter une position a quatre pattes sans qu'il sache trop pourquoi, saisissant son sabre de chair entre ma main, plaquant, le mien, toujours prisonnier de sa prison de tissus contre ses fesses. Et je frottais mon corps contre le sien, activant mes mains sur son sexe toujours dur et prêt.

J'allais le libérer de cette prison de désir douloureux. Ma langue caresse sa nuque, tandis que ma main libre se frayait un chemin sur son torse, jusqu'à mon pantalon. Je perdait pied. Tant pis pour moi. Il fallait qu'il me déteste, sinon, le sens que j'avais donné à ma vie, ne voudrait plus rien dire. Je libérais mon corps de sa prison de tissus, dénudant encore plus le sien, avant de venir me coller se nouveau à lui. Chair contre chair. Je luttais pour ne pas me plonger en lui, sans lui laisser le temps de comprendre. J'avais déjà trop jouer avec lu. Je me faisait violence pour ne pas aller plus loin. Je me frottais contre lui, en soupirant. Et ma main, celle qui n'était pas occuper à faire des va et vient sur son membre, se glissa sous son t-shirt pour aller jouer avec les cerise de chair fièrement dresser sur son torse.

-Tu es à moi...pas à mon père...à moi...

Il n'était pas un objet. Mais je ne pouvais pas le dire autrement. Les gens n'avait plus aucun valeur à mes yeux. Il était le seul qui en gardait un peu. Mais j'étais désabusé depuis trop longtemps, pour l'exprimer autrement. Cette rencontre n'était que le fruit d hasard. s elle n'avait pas débuter comme ça...rien de tout ceci ne serait jamais arrivé.

Invité

Pouvoir sentir à nouveau le corps de Sanosuke au dessus du miens était tout simplement .. excitant.
Pourquoi utiliser un autre mot lorsque celui-ci correspond tout simplement parfaitement ?

Je ne comprenais toujours pas pourquoi d'ailleurs, mais c'était agréable de le sentir m'écraser sous son poids. Même si la situation ne pouvait être plus gênante, j'éprouvais une sorte de plaisir non dissimulé à sentir son corps se lover contre le mien.

Je gardais toujours ma main derrière son crane. Je venais de le frapper, c'était vrai, mais il semblerait que cela n'avait pas encore remit les esprits de Sanosuke en place. J'avais pour habitude de résoudre tous mes problèmes par la violence, ou en m'énervant pour gueuler .. frapper, ou encore bouder, mais comment voulez-vous vous énerver quand la main de la personne lové dans votre cou et contre votre corps continue de vous faire du bien, trop de bien .. d'ailleurs.

-Ne dis pas des choses que tu ne penses pas...

J'avais une seule envie .. c'était de .. le mordre. Je voulais lui mordre l'oreille pour me défouler, parce qu'il était entrain de m'énerver à ressasser sans relâche ce qu'il avait envie d'entendre, et ce que je ne dirais pas.

-Qu'est ce que tu en sais, que je le pense pas ?

Parce que j'étais un peu en colère, ma voix ne fut pas secouée de gémissements, et je pus lui dire le fond de ma pensée de façon claire et audible.
Mais bon.. ça n'allait pas durer, bien entendu.

Il semblerait d'ailleurs que je sois "un puceau endurant", si j'avais su cela, j'aurais surement rougit après l'avoir frappé, et j'aurais par la même occasion tenté de me cacher quelque part pour camoufler la honte qui m'aurait rattrapé.

Mais je restais agrippé à lui .. et soudainement, il se mettait à bouger !
Poussant alors un petit son de surprise mêlé à de la douleur - mes jambes avaient du mal à répondre-, je me retrouvais en une fraction de secondes dans une toute nouvelle position.
Je ne me souvenais pas du tout comment j'avais fini "comme ça", mais j'avais le visage à quelques millimètre de l'herbe fraîche du jardin dans lequel nous nous trouvions ..

J'étais donc dans une sorte de position proche du "à quatre pattes", sauf que mes cuisses étaient un peu plus écartées .. Et mes reins légèrement plus cambré depuis que Sanosuke avait reprit mon sexe dans sa main.

J'entendis également une sorte de bruit qui me fit tourner la tête. Je tentais donc de poser mon regard sur ce qu'il était entrain de faire .. mais j'eu énormément de mal à le voir ouvrir son pantalon afin de se débarrasser de la pression qu'exerçait le tissu sur son sexe .. lui aussi terriblement dur et épais.

C'était .. terriblement différent des premiers frottements qu'il fit entre mes fesses ! Le tissu était douloureux lorsqu'il se frottait, mais lorsque ce fut le tour de son sexe, nu .. et que je pu alors sentir pleinement sa chair -que je trouvais chaude .. voir même brûlante-, je ne pu retenir un long et vif gémissement.
Mes ongles s'enfoncèrent aussitôt dans l'herbe, quitte à arracher la motte de terre de mes doigts crispés, autant tenter de lutter contre cette vague de plaisir qui me fit tourner la tête.

-N..non..! Mhh..

Je sentais mon corps perdre pieds, ma conscience se brouiller, mais pire encore, je tremblais tellement que mes bras lâchèrent. L'avant de mon torse toucha alors le sol pendant que mes bras bougeait faiblement tout en restant entièrement lové dans l'herbe. Ma joue heurta aussi le sol, avant que je ne prenne appuie contre celui ci avec mon front.
Je n'en pouvais plus .. les sensations étaient trop fortes .. son sexe entre mes fesses qui se frottait si aisément contre mon intimité eurent raison de cette "endurance de puceau".

-Tu es à moi...pas à mon père...à moi...

Alors que sa main pinçait un de mes tétons, toujours accessible, la seconde qui masturbait mon membre me fit craquer. Mais .. outre ses incessants frottements, j'étais persuadé que c'était ses mots .. qui m'avait fait craquer.

Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mais je venais de gémir son nom .. je venais de "l'appeler", d'une voix chaude et langoureuse, alors que mon gland laissa s'échapper un liquide âpre et libérateur.
Je .. je venais de jouir entre ses doigts !

C'était la toute première fois que cela m'arrivait ..

J'avais l'impression d'être vidé de mes forces, que je haletais aussi .. même si cela n'était pas vraiment possible. J'avais d'ailleurs toujours aussi chaud et je gardais les yeux clos.

J'étais choqué de ce qui venais de m'arriver, j'avais aussi l'impression que ma libération dura .. une éternité. Mais ce n'était que des sensations erronés de "puceau". Il ne me fallut que quelques secondes avait de recouvrir ses doigts et l'herbe de ma semence, mais comment dire .. j'avais toujours chaud .. terriblement chaud.

Tremblant, j'agrippais encore une fois l'herbe jusqu'à finir par l'arracher. J'étais troublé, choqué .. mais j'étais aussi horriblement effrayé. Pas parce que je venais de jouir .. mais parce qu'il venait de tirer sur une chaîne qui faisait de moi le toutou de son paternel. C'était une corde très sensible chez moi, car je détestais ça. Je le haïssais de tout mon être, mais ni Sanosuke, ni la personne concernée ne le savait.
Je me mis alors à rire nerveusement, avant de tourner la tête pour tenter de le voir.

-Ah ouais .. je t'appartiens ..? Alors vas y .. prouve le moi !

Je ne savais pas pourquoi je lui crachais ça au visage .. mais c'était juste plus fort que moi.

-Tu as .. brûlé l'unique marque qui faisait que je t'appartenais ! .. alors comment .. comment peux tu me dire ça maintenant ..!

Mine de rien .. Sanosuke ne le savait peut être .. mais j'avais été terriblement choqué de le voir brûlé le tatouage qu'il portait gravé dans sa chair. J'étais jeune encore lorsque je fus "marqué", et j'étais encore très naïf. Je croyais bêtement que ce tatouage faisait de moi un être spécial, quelqu'un d'important pour cet idiot. Mais il avait tenté de s'en débarrasser sans le moindre état d'âme .. et ça .. je n'avais jamais pu le lui pardonner.
Même aujourd'hui .. je lui en voulais toujours horriblement. Je n'étais désormais plus qu'un "toutou", et c'est ainsi que je n'éprouvais plus aucun remord à le forcer à devoir accepter les desseins de son père. Il m'avait trahit, et même si je n'arrivais pas à le haïr comme il le désirait tant, je .. je m'accrochais toujours bêtement à ma propre marque.

Invité

-Qu'est ce que tu en sais, que je le pense pas ?

Je poussais un long soupir, comme seule réponse à cette question. S'il ne me détestait vraiment pas...alors j'avais perdu des années de ma vie à croire que c'était le cas. Parce que je savais très bien ce que je j'avais vu ce jour là. Oui du dégoût...certes ce n'était pas de la haine. Non la haine, je l'avais vu briller dans ses yeux le jour à j'avais brûlé cette marque sur mon torse. J'avais vu ce visage se décomposer. Mais il n'avait pas tenter de m’arrêter non plus. Il m'avait regarder, horrifié, dégoûter...et le regard rempli de haine. C'était la dernière fois que je lui avait adresser la parole de mon propre gré. Après cela, nous n'avions fait que nous disputer, parce que j'étais un chien en chaleur, et parce que je refusais d’obéir à mon paternel.

La c'était la première fois que je lui reparlais. Mais évidement, il fallait que je fasse ma tête de mule. Je n'avais pas envie d’écouter ce qu'il pouvait avoir envie de me dire. Parce que je n'étais pas sur d'arriver à me contrôle après ça.

Mais je ne lui laissait pas le temps d’approfondir le sens de ses pensées. Par contre moi, je mis les miennes en branle -et c'était le cas de le dire- frottant mon corps contre le sien. L'entendre gémir sous mes gestes, le sentir frémir contre mon corps...après ça j'allais pouvoir retourner faire mon salopard. Je serais un salopard heureux.

Ma main glissais sur lui, assurée, sachant très bien ce qu'elle devait faire, tandis que je me frottais moi contre lui, résistant à l'envie d'entrée dans cette caverne étroite. Mais si j'étais un salopard, je n'étais pas un violeur...enfin...rah mais on s'en foutait des détails. Toutes les personnes que j'avais eu dans mon lit, les puceau surtout m'avais toujours dit oui. J'étais devenu de pire en pire avec le temps, m'imposant aux autres, et leur imposant mes désirs. Et je me retenais là, pour ne pas les lui imposer de force et jusqu'au bout.

-N..non..! Mhh..

Je le sentais trembler tandis que je « jouais » avec son corps. Je le sentais presque pied au fur et mesure qu'il gémissait. Il tremblait de plus en plus fort, et je m'activais de plus en plus vite. Des grognements rauques s'échappaient de ma bouche. I pouvait me dire non, autant qu'il le voulait, je n’arrêterais pas. Je n'étais plus en état d'arrêter. Je gardait le peu de contrôle qui me restait pour ne pas aller cueillir la belle fleur contre laquelle je me frottais, et rien que pour ça...il pourrait me dire merci. Parce que Senji ou pas Senji...un homme ne fait aucune différence pendant l'acte...savoir si c'est raisonnable ou non, est au delà des préoccupations.

Sa bouche prononça mon nom tandis que je sentais la pression de son corps se relâcher. Il avait jouit. La substance liquide qui coulait sur ma main en était la preuve vivante. Mais moi, je n'étais pas encore libre. Il me fallait plus pour me libérer de cette pression, mas ça, il ne pourrait jamais me le donner...alors j'allais la prendre...

Lentement je le lâchais, et je m'éloignais de lui. Je posais mes fesses sur l'herbe. Il fallait que je m'éloigne de lui, où j'allais regretter de l'avoir retrouver. J'allais regretter jusqu'au fait de l'avoir connu. Regretter le fait d'avoir espérer durant un tout petit instant. Qu'il me regarde moi, pour ce que j'étais à l'époque, et pas parce que mon père lui avait donné l'ordre de le faire.
Ma main encore couverte de sa semence se serra, et se posa sur l'herbe.

Et j'avais dit ces mots. Pourquoi ? Parce que je les pensais du plus profond de mon être. Son corps ne serait à personne d'autre s'il ne pouvait être à moi. Mais ce n'était que le désir d'un gosse qui a été rejeté sans même ouvrir la bouche. Une chose que je n'avais pu encaisser en fait. Pas simplement par égocentrisme...mais pour plusieurs autres raisons.

Un son me tira de mes penser, tandis que je serrais les dents. Je n'avais pas joui, j'avais mal. Et je tentais étouffer mes envies dans l’œuf. Je résistais à l'envie de jouer avec ma main droite, encore couverte de cette semence qui n'appartenait qu'à lui, pour me libérer à mon tour. J'étais presque convaincu que je n'y parviendrait pas quand son rire me fit rouvrir les yeux. Et je croisais son regard.

-Ah ouais .. je t'appartiens ..? Alors vas y .. prouve le moi !

Je fronçais les sourcils, et le regardais à mon tour. Est-ce qu'il me provoquait. Il me demandait vraiment de lui prouver ce que je disais. Quel idiot. Mais quel idiot. Je passais une main sur son mon visage. Et je serrais encore plus les dents. Je m'agrippais à ces pauvres brins d'herbes, pour ne pas sombrer dans cet abîme dans lequel j'évoluais si souvent. C'était presque ça, il m'avait juste rendu dingue. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ne devait même pas en avoir conscience.

-Tu as .. brûlé l'unique marque qui faisait que je t'appartenais ! .. alors comment .. comment peux tu me dire ça maintenant ..!

Je laissais retomber ma main, interdit. Je posais mon regard sur lui, impassible. Là, je ne pouvais pas nier ce que je venais d'entendre. Alors j'éclatais de rire à mon tour. Me mettant à quatre pattes, n'en ayant rien à foutre que ma tenue et ma position soient ridicules, je m'approchais de lui en riant. Et d'un geste de violence contenu, je le fit se remettre sur le dos. Et je lui attrapais la gorge. Je plongeais mon regard dans le sien. Un regard dans lequel se disputait le désir qui brûlait encore dans mes veines, et une blessures aussi lointaine que notre rencontre.

-Rien...tu n'as rien fait pour essayer de m'en empêcher...rien...tu t'es contenté de me regardé avec haine et dégoût...

Ma main se referma un peu plus sur sa gorge. C'était inutile, il n'avait pas besoin de respirer, mas je n'étais pas en état de réfléchir. Il ne m'avait regardé autrement que le jour où mon père avait dit que ce tatouage nous liait l'un à l'autre, qu'il était bien plus qu'une simple marque.

-Je n'ai jamais rien été de plus pour toi qu'une partie de la mission qu'on t'avait confiée...cette marque...je la déteste...autant que je déteste celui qui m'a marqué...

Je serais les dents. Et plus vite qu'il ne faut de temps pour décrire la scène, ma bouche rencontrait de nouveau la sienne. J'en forçais l'entrée, caressant la langue de la mienne. Avec violence. Son corps...il était à moi...

-Cette marque...m'a prit ce que j'avais de plus précieux...mais toi...

Mais je ne pouvais pas lui faire part de ce que j'avais sur le cœur...J'aurais pu abuser de son corps, il n'aurait rien pu faire pour m'en empêcher, il n'aurait rien vu venir.

-Quelle aurait été ta réaction à l'époque...si je t'avais dit ce que tu représentais pour moi...si je t'avais dit que je t'ai...t'aimais...tsss...tu n'aurais rien compris...

Finalement je l'avais dit. Et je braquais mon regard sur lui. L'instant d'après, je soulevais son corps du sol, et me pressais contre son intimité. Mais je stoppais mon geste, lui lançant un regard brûlant de l'envie de me glisser en lui, de lui faire mal autant que j'avais eu mal tant d'année auparavant, parce que j'avais oser espérer qu'il pourrait m'aider. Mais il était trop pur, trop innocent, trop lié à mon père, trop consciencieux.
Je relâchais son corps qui rencontra durement le sol.

A la place je fit glisser ma main sur mon propre sexe jusqu'à me libérer. Je ne vous dit même pas l'image qui habitait mon esprit, tandis que libérais mon corps de cette pression en atteignant la jouissance. Sur lui. J'en avais rien a foutre. Plus rien. Quitte à se ridiculiser. Autant le faire jusqu'au bout.

Je remballais mon paquet, me rhabillais. Mais je ne l'aidais pas à se rhabiller lui. Cette envie tenace de lui faire était encore trop présente dans mon corps, pour je me m'approche encore lui. Je me griffais le torse, sur cette marque. Cette saloperie qui s'était réactivée.

-Tu pourras de nouveau me flairer maintenant...elle s'est réactivée...mais je ne changerais jamais Senji...tu ne mènera jamais ta mission à bien...parce que je préférerais avaler des litre d'eau bénite dans une église plutôt que d’obéir à mon père...

Et je lui tournais le dos. J'avais vu assez de fleur pour aujourd'hui. Et c'est d'un pas calme en apparence que je laissais là, à moitié nu sur l'herbe. Je n'en avais rien a foutre. J'avais déjà trop parler. C'était l'heure d'aller en ville de boire et de se frotter contre un autre corps pour oublier. Et comme tout le reste, j'allais jeter ses retrouvailles dans un grand feu de joies, où je brûlerais tout mes souvenirs. Je resterais toujours un salaud. Mais aujourd'hui...même si « l'avant » était toujours présent dans un coin de ma tête, j'aimais trop celui que j'étais devenu pour sourire en disant... « oublions tout...moi c'est Sano...j'espère qu'on va bien s'entendre toi et moi » comme ça avait été le cas, six ans auparavant.

[THE END :3]

» Un petit coin de canapé
» Si tu ne sais pas quoi faire, mange pour passer le temps !
» au-dessus de la cascade [fini pour cause participants]
» Petite promenade pour se detendre [Clos^^]
» Yumiko, pour vous servir~ [En cours]