à la recherche du stade (PV Moana-sensei) fini

Le professeur me regarda avec un sourire avant de répondre.
Alors comme ça il venait de Polynésie française. Super ! Vraiment merveilleux. La Polynésie française... mais où est-ce que c'était ce machin ? Oui, je sais, je n'étais pas douée. J'avais jamais aimé l'école, et vu l'énergumène imbécile qui m'avait servi de prof d'histoire géo ces deux dernières années, je voyais mal comment ça aurait pu s'arranger. Pourtant l'histoire géographie de tous les cours que j'avais eu aurait probablement dû être mon préféré. Mais que voulez-vous, quand vous avez un prof de trente quatre ans qui y comprend rien lui même et qui malgré son âge a la pire tête qui puisse exister au monde, même avec la meilleure volonté du monde on ne peut pas lutter. Et il se trouvait en plus que j'étais loin d'avoir la meilleure volonté du monde.
Donc j'étais nulle en géographie. Et en histoire. Et en tout le reste aussi parce que ça ne m'intéressait pas. Par conséquent... je ne pouvais pas savoir où se situait un pays aussi compliqué que la Polynésie française ! Sans compter, que jusqu'à ce que j'arrive dans cette école je n'étais encore jamais sortie de mon trou.

- Ça... ça change beaucoup vraiment ? Mais la France c'est pas froid comme pays.

Je sais, je viens de vous dire que j'étais nulle. Il n'empêche que j'avais quand même un minimum de culture générale. À savoir la France c'est en Europe, l'Europe, c'est au Nord, le Nord c'est froid donc en France il fait froid. Il aurait pu me dire la Grèce que je n'aurais fait aucune différence.
Il rit et me répéta son nom. Soit dit en passant, il avait vraiment un joli rire. Enfin, moi j'étais toujours confondue dans mes excuses sans fin et je me demandais à présent qu'il m'avait répété son nom si je devais l'appeler par ce dernier ou par son prénom comme il me l'avait demandé auparavant. Suite à cette longue réflexion, je me dis qu'il n'y avait pas de mal à l'appeler par son prénom à condition d'ajouter un suffixe de politesse derrière.

- Vous avez beaucoup voyagé Moana-sensei ?

Ce n'était pas mon cas alors, j'étais curieuse. Comme toujours...
C'était bien beau tout ça mais en attendant, j'avais beau marcher, je ne savais toujours pas où j'étais. Et puis il commençait à y avoir pas mal de fleurs dans le coin. Ah ! C'était ;à le jardin ! Comme c'était joli !!! Et il y avait des supers fleurs. C'était vraiment trop beau, tellement que je m'arrêtais momentanément pour faire un rapide croquis de certaines fleurs. Je finirai quand je pourrais. Plus tard...
Le professeur parla de je ne savais pas quoi. J'étais en mode concentrée alors et même si j'avais appris à faire plusieurs choses en même temps, quand il s'agissait de dessin tous mes moyens étaient utilisés donc... voilà, j'avais fini.
Je me relevai, et me tournai vers lui. Il avait parlé d'une personne qui lui était sympathique. C'était cool mais en quoi cela me concernait-il ? Je le regardai un instant sans expression particulière (ce qui chez moi veut dire staticité totale jusqu'à aboutissement du raisonnement. Vous avez raison, on était pas rendus) quand il me fit un clin d'œil. S'il me faisait un clin d'œil c'était forcément que ce qu'il disait avait un rapport avec moi.
Là je compris enfin.

- Je vous reverrai avec plaisir quand vous voudrez. J'ai un jour de congé par mois le reste du temps, je suis au secrétariat. Mais peut-être aurons-nous l'occasion de nous croiser. Dis-je avec un sourire. Cela m'a fait très plaisir de vous rencontrer Moana-sensei, vous m'êtes très sympathique.

Comme j'étais de nouveau debout, je repris la marche. Les choses s'arrangeaient, il me semblait apercevoir le stade de sport de loin. En plus de ça, j'avais réussi à articuler une véritable tirade sans bégayer ! Merveilleux n'est-ce pas ? Mais il me posa la question fatidique. Depuis quand j'étais là. Le regardant, je me dévissai une fois de plus la tête avant de répondre les yeux larmoyants :

- Ça fait six mois. Je ne suis pas sûre de pouvoir en sortir. Ces femmes sont des démons... mais ce sera bientôt mon jour de congé du mois alors...

Le tout dit en chuchotant. Il ne fallait pas qu'une des filles engagées comme espionne, si tant est que ce soit le cas, entende ce genre de propos. Ce serait de la condamnation à mort pure et simple ! Pour moi. Et comme je n'avais plus envie de mourir...

A quoi ressemblait son pays ? Vaste question que celle-ci. Il eu un sourire rêveur en revoyant les plante et les fleurs magnifique qui se trouvaient là-bas. Ainsi que la mer d’un bleu limpide, même, il y avait différente couleur de bleu. Il regarda le ciel qui était bleu lui aussi bien qu’il y ai des nuages. Il enfonça une main dans sa poche de survêtement et toucha du papier. Mais oui, c’est cela, il avait des photos, il pouvait donc les lui montrer ! Il chercha donc dans ses souvenirs où il avait bien pu fourrer ces photographie et, en attendant dit à Mako-chan :

Plutôt que de vous décrire mon pays, voulez-vous que je vous montre des photos ? J’en ai sur moi …. A condition que je me souvienne où. Mon pays est indescriptible par les mots tellement c’est magnifique. [Les photos sont tout en bas ^^]

Il sourit. Il adorait son pays. Vraiment. Et, en même temps il le haïssait, car il lui avait prit deux personnes cher à son cœur, à son âme et à ses yeux. Un éclair de douleur traversa son visage et son cœur avant qu’il ne reprenne son visage souriant. Il claque soudain des doigts et dit :

Mais quel idiot je fais ! Quel mémoire de poisson rouge !

Il ouvrit la troisième poche de sa sacoche et en sortit un portefeuille où il enleva certaines photos auquel il tenait plus que tout et qu’il ne voulait montrer à personne. Il enleva les autres du portefeuille et remit les autres dans celui-ci avant de les remettre dans la poche de la sacoche. Il dit :

Sur ces photos, il y a la faune et la flore de la Polynésie ainsi que la mer.

Il les lui donna. Lui les connaissaient par cœur. Il savait qu’elle ferait attention à elles le temps qu’elle les regardent.

Mako-chan lui dit qu’elle venait de Tokyo, une autre île du Japon. Ah … euh … laquelle ? Il ne savait plus sa géographie lui aussi …. Enfin … pour être exacte, il ne savait plus comment s’appelait l’île sur laquelle se situait Tokyo. Mais il savait bien que Tokyo était l’une des plus grande ville du Japon, peut-être même la plus grande et qu’elle était habité par des millions de personnes. Elle lui demanda également s’il faisait si chaud que cela en Polynésie. Il acquiesca et répondit :

Oui, il peut faire très chaud. En fait, cela dépend de la saison. Lorsque la France est en été, c’est à dire du mois de Juin à Septembre je crois, nous sommes en hiver et lorsqu’ils sont en hiver, nous sommes en été. Mais, en plus de cela, nous avons des mois où il peut y avoir tout un tas de cyclone. Mais sinon, c’est très beau. Si vous devez voyager un jour, aller là-bas Mako-chan, je pourrais vous aider à choisir votre destinations puisque c’est plusieurs petites îles.

Il lui sourit, un sourire sincère, désireux d’aider ceux qui sont curieux et qui aiment voyager, découvrir de nouvelle chose.

Puis, elle lui dit que c’était, elle aussi sa première fois et il rigola :

Bienvenue au club des novices du voyage !

Il s’arrêta soudain de rire, voyant le beau visage de Mako-chan si triste. Elle bégaya un peu et soudain, quelques perles salés coulèrent le long de ses joues. Gloups … ils étaient si infernal que cela ? Il agita les bras en tous sens, cherchant par là à la faire rire, qu’est ce qu’il détestait voir les gens pleurer, cela le rappelait lui lorsque …. Non …. Chut …. Tais toi Moana Matariki conscience …. Il ouvrit la bouche et la referma plusieurs fois de suite, comme un poisson. Non, mais, je vous jure, quel idiot. Il rougit à sa propre bêtise, un peu honteux et se releva en regardant loin devant lui. Il s’éclaircie la voix, peut sur de lui d’un coup et lui dit :

Hum … si …. Si vous avez un problème Mako-chan, vous pouvez m’en parlez, j’essaierais de vous aider du mieux que je peux. Parlez vous ferais du bien, j’en suis persuader … alors voilà.

Heureusement qu’il ne là regardait pas, il était rouge tomate, seulement, sur sa peau mate cela ne se voyait pas …. Enfin, si, parce que sa peau devenait plus foncé lorsqu’il rougissait.

Puis, Mako-chan lui demanda s’il voyait d’ici le stade et il hocha la tête.

Oui, je le vois. Je vais pouvoir me dégourdir les jambes en courant. Ainsi je prendrais la mesure du terrain.

Jeune professeur venant d’arriver, pour sa première mission d’éducateur et pourtant si professionnel déjà. Faut dire, il adorait son métier. Il adorait le sport dans toute sa splendeur.


[Place aux photos, je précise qu'aucune n'est de moi, je les ai trouvé sur Google Image ^^

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Et voilà ^^]

Il me proposa de me montrer des photos de son pays. Il en avait donc apporté ! C'était super ! Il les chercha un moment et je crus bien apercevoir une lueur de tristesse au fond de ses yeux. Son pays lui manquait-il déjà ? Il retira quelques unes des photos du paquet avant de me montrer les autres.

- Incroyable, dis-je en les regardant. Je n'aurait jamais cru que de telles choses puissent exister ! Ce ne sont pas des images de synthèse ?

Tandis que je continuais, inlassable, de regarder ses photos, il me parla un peu de son pays. Chaleur, d'après ce qu'il disait, paysages magnifiques d'après ce que je voyais. Un véritable paradis. Et il était venu ici ? Dans cet endroit paumé au climat glacial ? Ce qu'il avait dit précédemment à propos des japonais qui étaient plus formels que chez lui me rappela spontanément cette phrase que j'avais entendue dans un film il y avait longtemps et qui m'avait marquée : "L'hospitalité chez les anglais est semblable au climat". C'était assez drôle en fait et ça paraissait vrai. L'Angleterre, c'était bien au Nord n'est-ce pas ? Plus on monte, plus il fait froid plus les gens sont distants. C'était pour ça qu'on parlait de froideur de ton !!! Tout cela était décidément d'une logique imparable !
Ce qui n'était pas logique par contre si on tenait compte de ma logique à moi, c'était que Moana-san (oui maintenant je l'appelais -san parce que c'était plus logique étant donnée que je n'étais pas son élève...) soit ici en ce moment ! Pourquoi était-il parti d'un endroit aussi paradisiaque ?

- Pourquoi êtes-vous venu ici ?

Ah ! mince ! J'avais parlé avant que ma réflexion n'ait abouti. Ça arrivait de temps en temps quand elle était trop lente... Mon subconscient impatient partait tout seul. Résultat, paf ! La gaffe du siècle. Le truc à pas dire. Enfin, à pas demander quoi...

- Je suis désolée, m'empressai-je de dire, je suis indiscrète.

En tout cas au moins, là j'avais pas bagayer. En parlant de bagaiement... savez-vous que c'est vraiment sournois comme maladie ça ? On croit en être débarrasser et tak! ça revient en puissance. Incroyable. Alors que je recommençais à peine à parler normalement !
Je me retrouvais donc en larmes, à parler devant un Moana-san près de faire une crise de nerf lui-aussi. Ferait-il parti de ces personnes qui ne supportent pas d'en voir d'autres pleurer ? Si c'était le cas ça devait pas être cool pour lui. Vite, je me dépêchai d'arrêter ces larmes et de les sécher quand il me dit que si j'avais un problème je pouvais lui en parler.
Je tournai la tête vers lui et le regardai dans les yeux. Pas longtemps, contrairement à d'autres je n'aimais pas trop à fixer les yeux des gens pendant des heures. Puis je me levai et j'y dis :

- Parler ne changera rien malheureusement Moana-san. On entre dans l'académie en tant que secrétaire mais on en ressort jamais... jamais vraiment en tout cas.

J'eus un petit sourire miteux. C'est à dire que des mites étaient venues me gâcher mon sourire. Partez ! partez ! Saleté de mites. C'était ces fichues secrétaires qui continuaient de me traumatiser même quand j'étais dehors.
Il m'expliqua ce qu'il comptait faire une fois arrivé au stade e j'acquiesçai.

- Vous êtes un professeur très sérieux.

Ça y est, c'était bon, j'avais retrouvé le sourire.
Nous marchâmes un moment sans rien ajouter d'autre. J'appréciai la nature et le fait d'être dehors quand soudain je la vis. L'une des espionnes en service m'avait retrouvée. Oh ! non. Oh ! si. fit son regard cerné.
Là, c'était vrai je recommençai à paniquer. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire ?? C'était vraiment la fiente là... Alors que nous étions presque arrivés ! Comme je n'avais pas vérifier si elle était toujours là, je jetai un regard par dessus mon épaule et m'aperçus qu'elle avait disparue ! C'était pas bon là... Pas bon du tout. Mes nerfs déclenchés, je me tournais et me retournais de tous côtés pour m'assurer du verdict. Lequel se révéla être le suivant : il fallait que je me barre. Vite.
Je m'arrêtai donc, jetai un rapide coup d'œil à Moana-san pour voir s'il avait bien remarqué.

- Heu... Je vais vous laisser ici. J'ai encore pas mal de travail et elles le prendront mal si je reste avec vous trop longtemps... Vous... vous arriverez à rejoindre le stade seul, j'imagine... ce fut un plaisir de faire votre connaissance. Bonne journée et à bientôt ?

Et je tournai les talons.

[HRP :OK ^^ ! Merci d'avoir répondu à Moana ^^ c'était super ^^ j'espère que l'on pourra RP ensemble à nouveau ^^]

Mako-chan prit les photos et, tout en les regardant lui demanda si ce n’était pas des photos de synthèse. Elle ne semblait pas croire qu’il pouvait exister tant de merveilleuse chose dans le monde l’entourant. Moana sourit avant de dire :

Non, ce ne sont pas des photos de synthèse, tu à ma parole d’homme. En plus, c’est moi qui les ai photographier.

Elle sembla réfléchir un petit moment avant de lui demander la question qui faisait mal. Mais apparemment ce n’était vraiment ce qu’elle voulait dire ou plutôt elle se le demandait dans sa tête mais sa pensée était venue sur sa langue et elle avait posé cette question. Moana se sentit déchirer et Keanu faillit apparaître. Il répondit avec effort :

Je suis venue ici pour voyager, pour trouver du travaille, donner du plaisir aux élèves à faire du sport et d’autres raisons pour lesquelles je ne peux rien dire.

Il poussa alors un soupir à fendre l’âme de n’importe quel être vivant sur terre. Mako-chan lui dit que même en parlant cela ne changerait rien, que l’on rentrait dans cette académie en tant que secrétaire mais que personne n’en ressortait vraiment entier. Moana lui dit :

Peut-être que cela ne changera pas grand chose pour vous mais parler soulage l’âme et apaise les peurs. C’est pourquoi il me semble qu’il serait préférable que vous parliez à quelqu’un de temps en temps … même si cette personne ne peux rien faire pour vous aider elle pourra, tout du moins vous tendre une oreille attentive et amicale.

Oui, il pensait vraiment tout cela, que parler aidait mais, est-ce que lui parlait ce qu’il s’était passer dans son passé ? Non, pas vraiment, donc il ne pouvait pas la blâmer ni lui faire une leçon de moral, c’était juste pour lui dire que si elle voulait une épaule sur lequel pleurer, il serait près à l’accueillir.

Puis, elle lui fît un compliment qui le fît sourire et il dit :

C’est tout a fait normal, je ne pense qu’à la sécurité de mes élèves même si je pense que le stade doit être bien entretenu.

Puis, quelques minutes ils marchèrent en silence avant que la jeune fille ne semble complètement paniquée. Avait-elle vu un animal ? Ou se souvenait-elle qu’elle avait beaucoup de travaille ? Elle lui dit qu’elle avait encore beaucoup de travaille et que si elle restait trop longtemps avec lui, ses amies(s) secrétaire pourraient mal le prendre. Elle hocha la tête en signe d’assentiment et lui dit :

Ce fût également un grand plaisir que de vous rencontrer Mako-chan, j’espère que nous pourrons nous revoir très bientôt également. Passez le « bonjour » à vos amies(s) pour moi.

Il lui sourit une dernière fois avant qu’elle ne s’en aille. Lorsqu’elle disparut, il accrocha désespérément son t-short et s’évanouie quelques instants. Moana faisant place à Keanu le temps que la douleur dans son cœur ne s’éteigne. Keanu, le « méchant », regarda dans la direction où était partit Mako-chan et cracha un :

« Idiote »

Avant de sourire d’un air sadique. Il regarda les fleurs et soupira d’un air méprisant. Puis, Moana réapparut, la douleur de son cœur avait disparut. Il se demanda ce qu’il s’était passé. Haussa les épaules et se dirigea vers le stade tranquillement, les mains dans les poches.